– Commercial –
Dans un climat de tensions croissantes en Syrie, l’administration nouvellement instaurée a annoncé tôt ce matin la mort de 14 policiers dans une embuscade tendue par des forces loyales à l’ancien régime dans la région rurale de Tartous. Cet incident marque une escalade des troubles, qui représentent les manifestations les plus étendues depuis la chute de l’ancien président Bachar al-Assad, il y a un peu plus de deux semaines.
Une attaque meurtrière dans le contexte d’instabilité
Selon un communiqué publié par le ministre de l’Intérieur syrien, Mohamed Abdel Rahman, sur la plateforme Telegram, dix autres policiers ont été blessés lors de cette attaque. Le ministre a qualifié les assaillants de « résidus du régime déchu » et a promis une réponse ferme : « Nous frapperons d’une principal de fer quiconque tentera de porter atteinte à la sécurité de la Syrie et à la vie de ses citoyens. »
L’attaque s’est produite dans une zone rurale de Tartous, une région historiquement considérée comme un bastion du régime d’Assad. L’incident intervient alors que le nouveau gouvernement peine à asseoir son autorité face à une recrudescence des tensions sociales et politiques.
Des troubles et un couvre-feu décrété
Parallèlement à cette embuscade, des protestations ont éclaté dans plusieurs régions du pays, notamment à Homs, Lattaquié et Qardaha, la ville natale d’Assad. Des affrontements sporadiques ont été signalés, poussant les autorités locales à imposer des couvre-feux nocturnes dans certaines zones.
À Homs, le couvre-feu a été décrété de 18h à 8h du matin, une mesure également mise en place dans d’autres villes pour limiter les risques d’escalade. Ces décisions témoignent de la gravité de la scenario et de la difficulté pour les nouvelles autorités de maintenir l’ordre dans un pays fragmenté.
Les défis pour la nouvelle administration
Depuis la chute du régime d’Assad, la Syrie est confrontée à une période de transition marquée par des défis considérables. Les partisans de l’ancien régime continuent de représenter une menace pour la stabilité, tandis que les divisions communautaires et les revendications sociales s’accentuent.
L’attaque de Tartous souligne les limites du contrôle du nouveau gouvernement sur certaines régions, notamment celles qui restent fidèles à l’ancien régime. Ces violences rappellent également que la transition politique en Syrie est loin d’être achevée, et que des forces hostiles à ce changement continuent de semer le chaos.
Une réponse sécuritaire renforcée
Face à ces défis, l’administration actuelle a renforcé les mesures de sécurité, multipliant les patrouilles et les opérations de ratissage dans les zones sensibles. Le ministre de l’Intérieur a insisté sur l’engagement de son gouvernement à protéger la sécurité des citoyens, tout en appelant la inhabitants à collaborer avec les forces de l’ordre pour dénoncer toute activité suspecte.
Le spectre de nouvelles divisions
Cependant, la gestion de ces troubles pose également des questions sur la capacité du nouveau régime à apaiser les tensions sans recourir à une répression extreme. La répression pourrait en effet alimenter davantage de ressentiment, en particulier dans les zones où les partisans d’Assad restent influents.
– Commercial –