Publicité
Le conflit entre Israël et le Hezbollah s’intensifie avec un bilan tragique de 356 morts et 1 024 blessés, selon les dernières estimations du ministère libanais de la Santé. Les frappes aériennes israéliennes se sont intensifiées tout au lengthy de la journée, visant des infrastructures présumées du Hezbollah dans le sud du Liban, la vallée de la Bekaa, et même des zones résidentielles de Beyrouth. En réponse, le Hezbollah a lancé des missiles longue portée sur plusieurs villes israéliennes, notamment Haïfa et le nord du pays.
Frappes israéliennes et riposte du Hezbollah
L’armée israélienne a mené plus de 1 100 frappes aériennes sur des cibles au Liban, utilisant plus de 1 400 munitions pour détruire ce qu’elle décrit comme des infrastructures critiques du Hezbollah. Le porte-parole de l’armée israélienne a également annoncé que les forces terrestres pourraient entrer au Liban si nécessaire pour sécuriser les zones frontalières et permettre aux civils israéliens de regagner leurs foyers en toute sécurité.
Des raids ont ciblé des villages dans les districts de Nabatieh, Marjeyoun, et la vallée de la Bekaa, ainsi que des zones urbaines comme le quartier de Dahiyeh à Beyrouth, où un haut commandant du Hezbollah, Ali Karaki, a été visé.
Publicité
De son côté, le Hezbollah a revendiqué des attaques contre des infrastructures israéliennes majeures, notamment les complexes militaires de Rafael à Haïfa, affirmant que des missiles longue portée ont été tirés depuis le Liban en route du centre d’Israël. Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs villes israéliennes, y compris Haïfa et Tel Aviv, tandis que l’armée israélienne rapportait des interceptions réussies par le Dôme de Fer.
Victimes civiles et dommages collatéraux
Les frappes israéliennes ont également causé des dommages aux infrastructures civiles libanaises. Le ministère de la Santé libanais a dénoncé des attaques ayant touché des ambulances et des camions de pompiers dans le sud du pays.
Dans la vallée de la Bekaa, des raids ont frappé des villes comme Nabi Sheet, Brital, et Baalbek, entraînant la destruction de plusieurs habitations et la mort de civils. Le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, tiendra une conférence de presse plus tard dans la journée pour actualiser le bilan des victimes et évaluer les besoins sanitaires en réponse à cette scenario critique.
Implications régionales et internationales
Le président iranien a réaffirmé le soutien de son pays au Hezbollah, soulignant que l’Iran dispose de la capacité nécessaire pour frapper Israël et que leur réponse sera « au second opportun et de la bonne manière ». De son côté, le ministre jordanien des Affaires étrangères a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir immédiatement pour stopper l’agression israélienne.
Parallèlement, le Pentagone a annoncé l’envoi de renforts militaires américains dans la région, bien que le nombre actual de soldats et leurs locations n’aient pas été révélés. Le secrétaire de presse du Pentagone, le général Ryder, a justifié cette décision par les tensions croissantes et la volonté de « renforcer les forces déjà présentes dans la région ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, quant à lui, déclaré l’état d’urgence dans le pays, demandant aux civils libanais de quitter les zones de conflit, tout en réaffirmant que les opérations militaires visent principalement le Hezbollah et non le peuple libanais.
Publicité