Mohammad Sarur, un citoyen libanais visé par des sanctions des États-Unis pour avoir supposément canalisé des fonds de l’Iran vers le groupe palestinien armé Hamas, a été retrouvé mort à proximité de Beyrouth, a rapporté une supply sécuritaire ce mercredi.
Le cadavre de Sarur a été localisé mardi dans une demeure à Beit Mery, une ville située dans les montagnes. La supply, qui a préféré rester anonyme faute d’autorisation officielle de communication, a indiqué que Sarur avait été abattu de plus de cinq balles. Étonnamment, une somme d’argent non précisée trouvée sur lui n’a pas été saisie par les assassins.
L’Agence Nationale d’Data du Liban a également signalé mardi soir la découverte d’un homme de 57 ans, identifié uniquement par des initiales correspondant à Sarur, près de Beit Mery.
La supply de sécurité a confirmé que Sarur faisait l’objet de sanctions américaines et qu’il était impliqué avec des establishments financières du Hezbollah, groupe libanais soutenu par l’Iran et allié du Hamas. En 2019, le Département du Trésor des États-Unis avait sanctionné Sarur et d’autres pour avoir acheminé “des dizaines de tens of millions de {dollars}” de l’Iran by way of le Hezbollah au Liban “au Hamas pour financer des attaques terroristes depuis la bande de Gaza”.
Le Département du Trésor avait alors décrit Sarur comme un “intermédiaire” entre la Power Qods des Gardiens de la Révolution iraniens et le Hamas, collaborant avec des membres du Hezbollah pour assurer le financement des Brigades Ezzedine al-Qassam, l’aile militaire du Hamas. Dès 2014, Sarur était identifié comme responsable de la gestion de toutes les transactions financières entre la Power Qods et les Brigades Qassam.
Sarur avait également “une longue histoire de travail au sein de la banque du Hezbollah, Bayt al-Mal,” selon le Département du Trésor. Cette establishment financière avait été mise sur liste noire par Washington en 2006.
Cet événement intervient dans un contexte de tensions renouvelées, marqué par des affrontements presque journaliers entre le Hezbollah et l’armée israélienne depuis le 7 octobre, à la suite d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a déclenché un conflit à Gaza. Le mois dernier, un représentant du Département du Trésor des États-Unis avait rencontré des responsables politiques et financiers à Beyrouth, les exhortant à empêcher le transfert de fonds du Liban vers le Hamas, mettant en évidence l’significance de cette query pour la stabilité de la région.