Beyrouth, Liban – Selon la mise à jour économique de la Banque Mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) d’avril 2024, l’économie libanaise devrait enregistrer un taux de croissance du PIB réel de 0,5% en 2024. Ce chiffre est relativement faible par rapport aux taux de croissance de 2,7% dans la région MENA et de 2,5% dans les économies importatrices de pétrole en développement pour la même année. La Banque Mondiale a révisé à la hausse de 0,4 level de pourcentage ses prévisions de croissance pour la région MENA en 2024, sous l’hypothèse que le conflit dans la bande de Gaza ne s’aggravera pas.
Impression de l’Escalade des Confrontations Militaires
L’escalade des confrontations militaires dans le sud du Liban a causé des dommages significatifs aux infrastructures et affecté principalement les secteurs du tourisme et de l’agriculture du pays. La Banque Mondiale estime que l’économie libanaise s’est contractée de 0,2% en 2023, un changement par rapport à sa prévision initiale d’une croissance de 0,2% avant l’éruption du conflit. Cette révision est attribuée au choc necessary subi par l’activité touristique, qui a réduit la consommation, ainsi qu’à la diminution des volumes d’affaires et à la perturbation des échanges commerciaux au quatrième trimestre de 2023.
Les terres agricoles dans le sud du Liban, représentant 20% des surfaces cultivées du pays, ont été brûlées et contaminées. Près de 100 000 mètres carrés de plantations d’oliviers, constituant 7% de la manufacturing agricole nationale, ont été affectés. Le choc sur le secteur du tourisme, qui a commencé au quatrième trimestre de l’année dernière, a eu des répercussions sur l’activité économique, étant donné la dépendance de l’économie libanaise à ce secteur.
Équilibre Budgétaire et Dette Publique
La Banque Mondiale a estimé que le solde budgétaire du Liban a enregistré un excédent de 0,5% du PIB en 2023, comparé à un déficit de 2,9% du PIB en 2022, et prévoit un price range équilibré en 2024. Elle a également noté que le solde primaire du pays est passé d’un déficit de 2,5% du PIB en 2022 à un excédent de 1,6% du PIB en 2023. En comparaison, la Banque Mondiale projette un déficit fiscal de 1,3% du PIB en 2023 et de 2,3% du PIB en 2024 pour les pays importateurs de pétrole en développement de la région, avec un déficit moyen de 5,5% du PIB en 2023 et de 5,7% du PIB en 2024.
La Banque Mondiale a également estimé que la dette publique du Liban a augmenté, passant de 179,7% du PIB en 2022 à 201,2% du PIB en 2023, en raison de la réévaluation de la dette libellée en devises étrangères suite à la dépréciation de la livre libanaise.
Déficit du Compte Courant
En parallèle, la Banque Mondiale a indiqué que le déficit du compte courant du Liban s’est réduit, passant de 32,7% du PIB en 2022 à 11% du PIB en 2023. Elle prévoit que le déficit du compte courant du Liban s’élargira à 10,4% du PIB en 2024. En comparaison, la Banque Mondiale prévoit que le déficit du compte courant des pays importateurs de pétrole en développement de la région passera de 1,8% en 2023 à 3,4% en 2024, et qu’ils enregistreront des excédents de 5,2% du PIB en 2023 et de 3,6% du PIB en 2024.
La guerre de Gaza et les tensions géopolitiques continuent de peser lourdement sur l’économie libanaise. Les projections de la Banque Mondiale soulignent les défis considérables auxquels le Liban est confronté, y compris la nécessité de réformes économiques et de stabilité politique pour stimuler la croissance et assurer un avenir économique plus secure.