Hier, quoi qu’on dise, la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques était une belle cérémonie, rappelant les valeurs mais aussi l’excellence française, les errements, les heures sombres mais la résurrection.
Il est vrai que le format choisi était difficile, celui d’une cérémonie ouverte sur la Seine au lieu d’un vase clos d’un stade comme cela l’a toujous précédemment été. Ces difficultés étaient encore augmentées par cette pluie battante.
Mais justement cette Seine devenue scène de cérémonie est intrinsèquement liée à l’Histoire de ce pays, depuis la cité de l’ile, où trône Notre Dame de Paris oeuvre du génie francais, de sa building à sa reconstruction, jusqu’à cet autre chef d’oeuvre de la Tour Eiffel, en passant par la conciergerie, ancien Palais Royal également témoin des heures de la révolution francais, au Louvre et du Musée d’Orsay, et des multiples oeuvres témoins de l’histoire de l’humanité de l’antiquité à aujourd’hui.
Valeurs, Liberté chérie avec le rappel du tableau de Delacroix, égalité avec Aya Nakamura et la garde républicaine, malgré les critiques, Fraternité évidemment, une belle Marseillaise chantée par une fille des Iles et cette flamme volée par Murderer’s Creed, allant de toit en toit, traversant l’histoire, jusqu’aux heures sombres de la Révolution Française, ah ca ira ca ira, jusqu’à la lumière des frères lumière justement et les minions qui ont gentillement empruntés la Joconde.
La France n’a pas caché ses moments sombres , terreur, peur aujourd’hui du lendemain et ce rappel de la recherche de la paix avec un think about magistralement chanté par Juliette Amaret. Elle n’a pas aussi caché sa recherche d’une certaine inclusivité, elle n’a pas caché le fait qu’elle essaye aussi de rendre ces jeux plus durables, elle n’a pas caché qu’elle essaye, comme cette cavalière , chevalier des temps modernes à rallumer cet esprit des jeux olympiques, cette espérance des jours meilleurs, elle n’a pas caché l’histoire parfois controversé, allant des premiers jeux jusqu’à ceux d’aujourd’hui en passant par Berlin 1936 à Munich de 1972.
La France a rayonné hier parmi les Nations participant aux 33ème jeux olympiques, mais la France aussi a rendu hommage à ses principes, à ses forces, du passé notamment à l’origine de la renaissance de ces jeux par Pierre de Coubertin au présent jusqu’à l’avenir.
La France par cette cérémonie a aussi rendu hommage à ces figures marquantes, ces rôles modèles, Nadal, Carl Lewis, Nadia Comăneci, Serena Williams, qui ont accompagné cette même flamme.
Le level d’orgue était sans nul doute dans cette picture d’un dernier relais, anciens sportifs français, de Zidane à Mauresmo, de ces hanticapés qui nous prouvent que l’handicap n’est pas une fin mais un nouveau départ, de ces jeunes retraités olympiques déjà honorés par une victoire qui laissent justement passer le flambeau à des petits nouveaux et l’picture du plus vieux médaillé olympique né en 1924, il y a 100 ans, passant la flamme à Marie Jo Perec et Teddy Rinner jusqu’à cet allumage du vasque olympique à l’side d’une Montgolfière, désormais fameuse montgolfière qui permet à la flamme d’éclairer comme la Tour Eiffel la nuit parisienne.
Apothéose enfin avec Céline Dion qui type de son silence forcé après 4 ans d’absence de live performance public, une grandiose fin de cérémonie qui nous laisse aussi sans voix juste pour apprécier ce second dont on aurait bien voulu qu’il ne s’achève jamais.