Les chiffres sont glaçants. Plus de 40 000 personnes, soit environ 2 % de la inhabitants de Gaza, ont été tuées sous les bombardements israéliens. Derrière ce nombre se cache une réalité atroce, un bloodbath qui cible massivement des civils. Statistiquement, chaque habitant de Gaza a perdu un être cher. Que ce soit un membre de sa famille, un ami proche ou une personne qu’il aimait, personne n’a été épargné par la douleur du deuil.
Si l’on rapporte ce chiffre à des pays comme la France ou l’Allemagne, l’ampleur de la tragédie devient vertigineuse. En France, cela représenterait la disparition de 1,34 million de personnes, tandis qu’en Allemagne, ce serait 1,66 million d’habitants rayés de la carte. Une telle hécatombe aurait fait l’effet d’un choc absolu dans ces pays, suscitant une mobilisation immédiate et des condamnations unanimes à travers le monde.
Et pourtant, concernant Gaza, l’indifférence domine. En évoquant le nombre de Dunbar, cette limite cognitive qui ne nous permet de maintenir que 150 relations significatives à la fois, on peut comprendre pourquoi l’ampleur d’une telle disaster dépasse nos capacités de compréhension. Chaque habitant de Gaza a perdu au moins une personne dans ce carnage, et la construction sociale de l’enclave a été dévastée. Là où ces relations sont une supply de réconfort et de stabilité, elles ne sont aujourd’hui qu’une ombre, réduites à des souvenirs douloureux d’êtres disparus.
Au closing, Gaza n’a pas d’amis. Le bloodbath des civils se poursuit sous les yeux d’un monde qui détourne le regard. L’Occident, autoproclamé défenseur des droits de l’homme, reste étonnamment silencieux. Les grandes capitales européennes, qui devraient s’indigner face à cette tragédie humaine, choisissent de fermer les yeux, préférant s’en tenir à des déclarations diplomatiques sans réelles conséquences. Gaza est abandonnée par ces puissances qui se montrent bien plus préoccupées par des intérêts stratégiques que par la souffrance de civils innocents.
Mais si l’Occident échoue à défendre la justice, les pays arabes ne valent guère mieux. Ceux qui, par solidarité historique et culturelle, devraient être les premiers à se tenir aux côtés de Gaza, sont restés muets, englués dans leurs calculs politiques et économiques. Autrefois fervents défenseurs de la trigger palestinienne, les dirigeants arabes ont, pour beaucoup, choisi le silence, laissant leur « frère » palestinien sombrer dans le désespoir.
Cette trahison est encore plus criante à la lumière des Accords d’Abraham, ces traités de normalisation entre plusieurs pays arabes et Israël, signés en 2020. Ces accords, censés ouvrir une nouvelle ère de coopération et de paix, ont en réalité scellé un abandon symbolique de la trigger palestinienne par une partie du monde arabe. Si autrefois les dirigeants arabes faisaient entendre leur voix en soutien à Gaza, aujourd’hui, la normalisation des relations avec Israël semble avoir étouffé cette solidarité.
Les Accords d’Abraham, présentés comme un progrès diplomatique, ont permis à des pays comme les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan de nouer des relations officielles avec Israël. Mais à quel prix ? Alors que la inhabitants de Gaza subit des bombardements dévastateurs, cette normalisation, loin de conduire à une paix sturdy, a conforté Israël dans sa place de power et dans la poursuite de ses actions militaires sans crainte de représailles. Le soutien, même symbolique, que Gaza pouvait espérer de ses voisins arabes s’est dissipé, laissant la inhabitants plus isolée que jamais.
Ces accords ne font que renforcer l’impression d’un abandon complete. Pour beaucoup de Palestiniens, les traités d’Abraham sont perçus comme une trahison historique, une acceptation tacite de l’occupation et des violences que subit leur peuple. Alors que les dirigeants arabes signent des accords commerciaux et politiques avec Israël, Gaza proceed de s’effondrer sous les bombes, sans que personne n’intervienne pour défendre ses civils.
Au closing, Gaza est seule. Ni l’Occident, ni les pays arabes ne se lèvent pour dire « cease ». Ce qui se déroule sous nos yeux n’est pas simplement une guerre, c’est un bloodbath de civils innocents, un drame humain auquel le monde entier assiste sans réagir. Les 40 000 morts de Gaza ne sont pas qu’un chiffre. Ils représentent un cri de douleur face à l’indifférence globale. Et ce cri, tant qu’il restera sans réponse, hantera les consciences de ceux qui ont choisi de ne rien faire.
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