Alors que le Liban proceed de sombrer dans une crise économique et financière sans précédent, une nouvelle menace airplane : son éventuelle inscription sur la liste grise de la GAFI (Groupe d’motion financière). Cette perspective met en lumière non seulement les carences du pays en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, mais aussi une malgouvernance bancaire qui a fragilisé l’ensemble du système financier libanais.
La GAFI et la liste grise : Un sign d’alerte worldwide
La GAFI, organisation intergouvernementale créée pour combattre les crimes financiers, classe les pays en fonction de leur conformité à des requirements stricts de régulation. Si le Liban venait à intégrer la liste grise, cela signifierait que son dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est insuffisant. C’est une mise sous surveillance qui, bien que moins punitive que l’inscription sur la liste noire, engendre une série de répercussions économiques significatives.
Loin d’être une easy formalité administrative, cette classification entraînerait une série de sanctions indirectes, réduisant la confiance des investisseurs étrangers, des establishments financières internationales et des partenaires commerciaux. Dans un contexte où l’économie libanaise est en déliquescence, une telle inscription serait un coup de plus porté à un pays dont les fondements financiers sont déjà sur le level de s’effondrer.
La malgouvernance bancaire : Racine du mal
La crise bancaire libanaise est le résultat de décennies de malgouvernance, de politiques économiques inefficaces, et d’une gestion chaotique des ressources du pays. Le secteur bancaire, autrefois réputé pour sa stabilité, est devenu un fardeau, affecté par des pratiques douteuses et une gestion opaque des dépôts de ses purchasers.
Depuis l’éclatement de la crise en 2019, les banques libanaises ont imposé des restrictions sévères sur les retraits en devises étrangères, tout en restant largement non réglementées. Ces mesures ont bloqué l’accès des citoyens à leurs propres fonds et précipité une fuite large des capitaux. Les dirigeants bancaires, souvent proches de la classe politique, n’ont jamais véritablement été tenus responsables, et le manque de régulation adéquate a permis la prolifération de pratiques de blanchiment et de mauvaise gestion financière.
Le Liban a depuis 2919 eu une économie majoritairement en espèces, où une grande partie des transactions se fait en espèces plutôt que par l’intermédiaire des banques ou d’autres establishments financières.
La Money Economie, une conséquence de l’effondrement du système financier
Depuis l’effondrement économique, le marché parallèle de la devise a explosé, et la inhabitants a de plus en plus recours aux transactions en espèces. Plusieurs raisons expliquent cette montée de l’économie en money :
- Perte de confiance dans le système bancaire : Avec des banques limitant sévèrement l’accès aux comptes en devises étrangères et aux retraits en livres libanaises, une grande partie de la inhabitants a cessé d’utiliser les banques comme intermédiaires pour leurs transactions quotidiennes.
- Démultiplication du marché noir : La dévaluation proceed de la livre libanaise face au greenback a engendré un marché noir de la monnaie, avec des taux de change parallèles souvent beaucoup plus avantageux que les taux officiels. Le recours à des paiements en liquide permet aux citoyens et entreprises de contourner les restrictions bancaires, notamment pour des transactions en devises étrangères.
- Rareté des liquidités en banques : Les banques libanaises étant en grande difficulté, beaucoup de citoyens ont préféré retirer l’intégralité de leurs fonds lorsqu’ils en avaient la possibilité. Ces retraits massifs ont contribué à alimenter l’économie en money et à vider les réserves bancaires, renforçant ainsi un cercle vicieux de perte de liquidité.
- Dynamique du secteur informel : Avec une augmentation spectaculaire du secteur informel, les transactions en espèces ont pris le dessus, automotive elles échappent plus facilement aux régulations fiscales et financières.
Conséquences de l’économie en money sur la lutte contre le blanchiment d’argent
L’essor de cette money économie a des répercussions significatives sur la capacité du Liban à respecter les normes de la GAFI, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En effet, les transactions en espèces sont beaucoup plus difficiles à tracer, ce qui accroît les risques de pratiques illicites. Les secteurs de l’immobilier, de la building et du commerce sont particulièrement exposés à ces dérives.
Cette state of affairs complique également la collecte d’informations financières par les autorités libanaises, automotive une grande partie des flux économiques échappe désormais aux systèmes de surveillance bancaire. Ce phénomène pourrait renforcer la notion du Liban comme un pays à risque élevé pour les transactions internationales, contribuant à son éventuelle inscription sur la liste grise de la GAFI.
Pour nos abonnés: La restructuration ratée des banques libanaises depuis 2019 et leur refus à assumer leur responsabilité
Cette collusion entre l’élite bancaire et la sphère politique a ancré un système de corruption institutionnalisée, où les décisions financières servent souvent des intérêts particuliers au détriment du bien commun. Les scandales autour de la dette publique libanaise, en grande partie détenue par les banques locales, ont également révélé un réseau complexe d’intérêts croisés, empêchant toute réforme significative
Conséquences pour l’économie libanaise
L’inscription sur la liste grise de la GAFI viendrait ajouter un fardeau supplémentaire à une économie déjà asphyxiée. Le système bancaire, pilier historique de l’économie libanaise, verrait sa réputation internationale encore davantage ternie. Les banques internationales seraient réticentes à poursuivre des relations commerciales avec leurs homologues libanaises, de crainte d’être associées à un pays perçu comme à haut risque. Cela provoquerait une raréfaction des financements externes, rendant toute tentative de redressement économique encore plus inconceivable.
Les entreprises locales, particulièrement celles opérant à l’worldwide, seraient confrontées à des coûts de transaction exorbitants et à des obstacles administratifs accrus. Les banques correspondantes, essentielles pour les transactions transfrontalières, pourraient mettre fin à leurs relations avec le Liban, isolant encore plus le pays du système financier mondial.
Influence sur la inhabitants : Une détérioration sociale inexorable
Pour la inhabitants, déjà durement touchée par l’hyperinflation et la dévaluation large de la livre libanaise, cette inscription serait ressentie de manière directe. Les restrictions bancaires, déjà sévères, pourraient s’accentuer, exacerbant la crise de liquidités. De plus, la baisse de la confiance internationale affecterait encore les investissements directs étrangers, cruciaux pour une économie qui dépend historiquement des envois de fonds de sa diaspora et des investissements extérieurs.
La spirale de l’effondrement économique se poursuivrait, entraînant une nouvelle imprecise de chômage, de pauvreté et d’exode. Une économie fragilisée, déconnectée des flux financiers internationaux, plongerait encore davantage les Libanais dans l’insécurité sociale et financière.
Un avenir hypothéqué par l’inaction politique
L’incapacité du gouvernement libanais à mettre en œuvre les réformes requises par la communauté internationale pour rétablir la confiance et améliorer la transparence est flagrante. Les appels à la réforme du secteur bancaire, à l’indépendance de la Banque centrale, et à une meilleure régulation des flux financiers restent lettre morte. Les initiatives comme le programme CEDRE ou les multiples conférences internationales d’aide ont échoué à provoquer un changement réel en raison de l’inertie politique et du refus des élites de céder leurs privilèges.
Le spectre de l’inscription sur la liste grise de la GAFI est donc bien plus qu’un avertissement approach. C’est un symbole du déclin d’un pays dont les dirigeants continuent de faire fi des appels au changement, laissant la inhabitants payer le prix fort d’une crise qui aurait pu être évitée.
L’éventuelle inclusion du Liban sur la liste grise de la GAFI est l’aboutissement logique de décennies de malgouvernance bancaire, de corruption endémique et d’un manque de réformes structurelles. Pour que le Liban retrouve une stabilité financière et économique, des réformes drastiques du secteur bancaire sont indispensables. Cela passe par une rupture claire avec le passé, où la connivence entre banques et pouvoir politique doit être démantelée, au risque de voir le pays sombrer encore davantage dans la crise