Le Liban, en proie à une crise énergétique majeure depuis plusieurs années, a récemment reçu une aide précieuse de l’Algérie sous la forme de 30 000 tonnes de fioul. Ce don, destiné à atténuer les effets des coupures d’électricité qui paralysent le pays, semblait être une lueur d’espoir. Cependant, des informations récentes indiquent que ce fioul pourrait ne pas être pas suitable avec les centrales électriques libanaises, créant une nouvelle deadlock dans la gestion de la crise énergétique.
Un problème de compatibilité approach
Les centrales électriques libanaises sont spécifiquement conçues pour fonctionner avec un kind de fioul particulier, et celui offert par l’Algérie ne répondrait pas aux critères requis pour leur bon fonctionnement. Ce constat a été fait rapidement après réception du fioul, et les consultants locaux se penchent actuellement sur les alternate options possibles pour éviter que cette généreuse contribution ne se transforme en un fardeau supplémentaire.
Cet incident rappelle une douloureuse web page du passé : le scandale Sonatrach. En 2020, la société algérienne avait été impliquée dans un énorme scandale de corruption lorsqu’il avait été révélé que du fioul frelaté, non conforme aux normes, avait été fourni au Liban. Ce fioul défectueux avait contribué à des pannes électriques et à des dégâts considérables dans plusieurs infrastructures du pays.
Tentatives d’échange du fioul algérien
Face à cette nouvelle crise, les autorités libanaises cherchent activement une resolution pour que le fioul algérien puisse être utilisé de manière bénéfique. Selon les dernières informations, il est query de trouver un mécanisme d’échange. L’idée serait d’échanger ces 30 000 tonnes de fioul contre une quantité équivalente d’un fioul suitable, que ce soit par le biais d’accords bilatéraux ou en passant par des intermédiaires sur le marché worldwide.
Le ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques libanais a déclaré que des négociations étaient en cours pour éviter un gaspillage pur et easy de cette ressource. « Nous travaillons d’arrache-pied pour transformer cette opportunité en resolution concrète pour le peuple libanais », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. Toutefois, les détails de ces discussions restent flous, et il est difficile de savoir si une resolution rapide pourra être trouvée, alors que le pays proceed de plonger dans une scenario économique et énergétique critique.
Un avenir énergétique incertain
Le Liban traverse actuellement une période particulièrement difficile en matière d’approvisionnement énergétique. La principale entreprise publique d’électricité, Électricité du Liban (EDL), est quasiment à l’arrêt, ne pouvant plus assurer qu’une petite fraction de la demande nationale. En parallèle, les groupes électrogènes privés peinent à répondre à la demande croissante, les citoyens étant confrontés à des factures exorbitantes pour pallier les coupures quotidiennes.