L’affaire Riad Salamé proceed de secouer la scène judiciaire, tant au Liban qu’à l’étranger, avec des enquêtes complexes et imbriquées qui touchent plusieurs facets des activités financières du gouverneur de la Banque centrale libanaise. Alors que certains estiment que les poursuites engagées au Liban pourraient protéger Salamé d’accusations similaires à l’étranger, il est essentiel de comprendre que les deux dossiers impliquant Salamé sont distincts. Il peut donc parfaitement être jugé deux fois : une fois au Liban, et une autre fois à l’étranger, en fonction des faits reprochés dans chaque juridiction.
1. Deux Dossiers Différents : Optimum Make investments au Liban et Forry Associates en Europe
a. Le File Optimum Make investments au Liban
Le file Optimum Make investments est au cœur des accusations portées contre Riad Salamé au Liban. Il s’agit d’une affaire de détournement de fonds publics et d’enrichissement illicite en lien avec des transactions financières suspectes opérées by way of la Banque du Liban (BDL). Optimum Make investments, une société qui aurait reçu des commissions massives sur des transactions orchestrées par la BDL, est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans le détournement de thousands and thousands de {dollars} de fonds publics libanais. Les enquêteurs libanais allèguent que ces fonds ont ensuite été transférés vers des comptes offshore, en partie pour enrichir Salamé et ses proches.
L’ouverture d’enquêtes au Liban ne signifie toutefois pas que Salamé échappera à d’autres poursuites à l’étranger. L’arrestation ou les poursuites dans le cadre de l’affaire Optimum Make investments au Liban concernent des faits liés à la gestion de fonds publics au sein de la Banque du Liban, ce qui diffère des faits reprochés dans d’autres juridictions.
b. Le File Forry Associates en Europe
À l’worldwide, en particulier en France, en Suisse et en Belgique, Salamé est visé par un autre volet d’enquêtes distinctes, principalement centrées sur la société Forry Associates. Cette construction offshore aurait été utilisée pour blanchir des fonds provenant du Liban, notamment by way of des investissements immobiliers de luxe en Europe. Les autorités européennes allèguent que Forry Associates a servi de véhicule pour transférer de l’argent provenant de sources suspectes vers des biens immobiliers, particulièrement à Paris et en Suisse.
Les accusations dans ce cadre concernent le blanchiment d’argent aggravé, le détournement de fonds publics et des acquisitions immobilières dissimulées derrière des montages financiers complexes. Ce file est clairement distinct de l’affaire Optimum Make investments au Liban, et les enquêtes européennes visent des faits différents, même si certains éléments financiers peuvent se recouper.
2. La Possibilité de Poursuites Multiples
L’idée selon laquelle Riad Salamé ne pourrait pas faire l’objet de poursuites à l’étranger après avoir été jugé au Liban pour l’affaire Optimum Make investments repose sur une mauvaise interprétation des principes juridiques internationaux. Le fait que Salamé soit poursuivi dans un file lié à Optimum Make investments au Liban n’empêche en rien des poursuites dans d’autres juridictions, pour des faits distincts ou complémentaires.
a. Principe du Ne Bis in Idem
Certaines personnes évoquent le principe du ne bis in idem, qui interdit qu’une personne soit jugée deux fois pour les mêmes faits. Cependant, ce principe s’applique généralement au sein d’une seule juridiction ou entre des pays ayant des accords spécifiques, comme au sein de l’Union européenne. Or, dans le cas de Salamé, les deux dossiers sont bien distincts : Optimum Make investments au Liban et Forry Associates en Europe.
Ce principe ne s’applique donc pas, automobile les enquêtes en Europe concernent des faits différents de ceux jugés au Liban. Salamé peut être jugé à deux reprises, une première fois au Liban pour les faits liés à la gestion de la Banque centrale, et une deuxième fois à l’étranger pour des infractions commises sur des territoires européens.
b. Compétence Juridictionnelle Distincte
Chaque pays dispose de sa propre compétence territoriale pour juger des infractions commises sur son sol ou impliquant son système financier. En France, en Suisse, et en Belgique, les enquêtes concernent l’utilisation de fonds détournés pour acquérir des biens immobiliers et blanchir de l’argent, des infractions qui relèvent de la compétence de ces juridictions européennes. Cela signifie que même si Riad Salamé est jugé au Liban pour les détournements de fonds en lien avec Optimum Make investments, cela n’annule en rien la possibilité pour les autorités européennes de le poursuivre pour des faits distincts en rapport avec le blanchiment d’argent by way of Forry Associates.
En effet, les procureurs européens se concentrent sur les flux financiers ayant transité par des comptes bancaires et des sociétés offshore, avec pour objectif l’acquisition de biens immobiliers de luxe en Europe, des montages complexes qui pourraient avoir servi à masquer l’origine des fonds. Ces biens sont souvent situés dans des métropoles comme Paris, Genève ou Bruxelles, et les procureurs se sont saisis de l’affaire suite à la découverte de transferts suspects impliquant des centaines de thousands and thousands de {dollars}.
3. Vers une Collaboration Internationale
Les poursuites engagées contre Riad Salamé, tant au Liban qu’à l’worldwide, illustrent l’significance de la coopération judiciaire internationale dans des affaires de grande ampleur touchant à la corruption et au blanchiment de capitaux. Les autorités libanaises, bien que critiquées pour leur lenteur et leur gestion controversée de la crise, ont entamé une série d’enquêtes qui devraient permettre de mettre au jour une partie des fonds détournés par le gouverneur de la Banque centrale.
Les juridictions européennes restent déterminées à aller au bout de leurs investigations, avec des mandats d’arrêt potentiels et des demandes d’extradition si nécessaire. Cette state of affairs rappelle que, même si Salamé a bénéficié d’une certaine impunité au Liban durant de nombreuses années, la pression internationale s’accroît, rendant les poursuites à l’étranger inévitables.
En conclusion, l’affaire Riad Salamé incarne un file complexe, qui mêle des accusations de corruption, de blanchiment d’argent et de détournement de fonds publics à l’échelle nationale et internationale. Les deux volets de cette affaire, l’un au Liban et l’autre en Europe, restent étroitement surveillés et devraient donner lieu à des procès retentissants dans les années à venir, avec des conséquences significatives tant pour Salamé que pour le Liban.