L’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, s’est présenté au Palais de Justice de Beyrouth pour un nouvel interrogatoire dans le cadre des nombreuses enquêtes judiciaires le visant. Cette séance, pourtant menacée de report, s’est tenue sous la route du juge d’instruction Bilal Halawi, malgré l’absence remarquée de la juge Helena Iskandar.
Un interrogatoire sous stress malgré les tentatives de report
La juge Helena Iskandar, cheffe du Département juridique au ministère de la Justice, avait déposé un recours visant à retarder la tenue de cette séance. Cependant, cette tentative a échoué, automotive ce recours a été rejeté par le juge Halawi en raison de l’absence de paperwork officiels autorisant l’intervention du Département juridique dans cette affaire.
L’absence de cette autorisation soulève une query juridique importante : est-il nécessaire pour la juge Iskandar, dans sa fonction au sein du contentieux de l’État, de disposer de l’accord du ministre des Funds pour agir dans ce file ? Ce level de procédure alimente une controverse au sein des milieux judiciaires libanais.
Une controverse légale sur l’autorisation du ministre des Funds
Au cœur de cette affaire se trouve un débat juridique majeur : la nécessité ou non pour le Département juridique de disposer de l’autorisation expresse du ministre des Funds pour intervenir dans les affaires concernant la Banque du Liban. D’un côté, les conseillers juridiques de Riad Salamé soutiennent que cette autorisation est requise, le ministre des Funds étant directement impliqué en raison de son rôle dans la supervision des funds publiques en dépit des liens du ministre lui même avec la Banque du Liban, dont il fut un employé d’où un conflit d’intérêt.
Selon cet avis, l’intervention du Département juridique sans autorisation formelle serait irrégulière, automotive elle impliquerait une motion sans aval officiel, un level de droit que les avocats de Salamé soulignent pour contester la légitimité de l’implication de la juge Iskandar. Ce raisonnement met également en lumière un potentiel conflit d’intérêts, puisque le ministre des Funds actuel, en tant qu’ancien employé de la BdL, pourrait être perçu comme ayant un lien direct avec l’affaire.
D’un autre côté, la juge Helena Iskandar, en tant que cheffe du contentieux de l’État, pourrait estimer qu’elle n’a pas besoin de cette autorisation pour agir, son rôle étant de défendre les intérêts de l’État sans avoir à obtenir d’approbation ministérielle. Cette interprétation repose sur le fait que le contentieux de l’État a, par définition, une autonomie juridique dans ses actions, une place qui est opposée à celle des conseils de Salamé.
Pourquoi l’absence de la juge Iskandar est significative
L’absence de la juge Iskandar à cette séance met en lumière ce débat sur l’indépendance de la justice et sur les liens entre les pouvoirs exécutifs et judiciaires. En refusant de présenter une autorisation du ministre des Funds, le Département juridique a indirectement renforcé l’idée que cette autorisation n’est pas nécessaire pour engager des poursuites contre des figures comme Riad Salamé. Toutefois, selon le juge Halawi et l’avis des conseillers légaux de Riad Salamé, cette autorisation reste cruciale pour valider toute motion émanant du contentieux de l’État, ce qui a conduit à la non-recevabilité du recours de la juge Iskandar.
Ce level pourrait devenir un enjeu majeur dans les prochaines étapes des procédures judiciaires, automotive il soulève des questions fondamentales sur l’indépendance de la justice et la capacité des establishments à enquêter sur des personnalités influentes sans interférence politique.
Une enquête qui se poursuit sous un climat de controverse
Malgré l’absence de la juge Iskandar et les tentatives de report, l’interrogatoire de Riad Salamé a bien eu lieu, marquant une étape importante dans les procédures en cours. Cependant, ce développement ne marque pas la fin des investigations. Le procès reste sous haute stress, avec de nombreux obstacles encore à franchir, à la fois sur le plan judiciaire et politique.
Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si des costs formelles seront retenues contre Riad Salamé et si le contentieux de l’État parviendra à surmonter les questions légales liées à l’autorisation ministérielle. Ce file met en lumière les défis auxquels est confrontée la justice libanaise dans ses efforts pour juger des figures politiques et économiques d’envergure, dans un contexte de crise économique et de corruption systémique.
L’absence de la juge Helena Iskandar lors de l’interrogatoire de Riad Salamé révèle des divergences profondes sur les procédures judiciaires à suivre dans des affaires aussi sensibles. Tandis que le juge Bilal Halawi a maintenu la séance, la query de l’autorisation du ministre des Funds, selon les conseils légaux de Salamé, reste en suspens et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles controverses. Le débat autour de la nécessité d’une autorisation ministérielle met également en lumière les tensions entre les différents pouvoirs de l’État et soulève la query cruciale de l’indépendance judiciaire dans un Liban en proie à des scandales de corruption à grande échelle.