Le Président américain Joe Biden croit en une resolution diplomatique pour désamorcer les tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah, malgré une série d’attentats à la bombe utilisant des pagers et talkies-walkies. “Le président reste optimiste et pense qu’une résolution diplomatique est le meilleur chemin”, a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre.
Israël, quant à lui, a intensifié ses opérations militaires au Liban, notamment après la mort d’un haut cadre du Hezbollah lors d’une frappe israélienne à Beyrouth. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a retardé son départ pour l’Assemblée générale des Nations Unies en raison de la state of affairs sécuritaire au nord du pays du 24 au 25 septembre.
Contexte de l’Escalade au Nord du Liban
Le conflit actuel au nord du Liban, principalement entre Israël et le Hezbollah, a pris une tournure dangereuse depuis les frappes israéliennes et les tensions transfrontalières. Le Hezbollah, en réponse aux événements à Gaza, a intensifié ses attaques contre Israël, exacerbant les tensions dans la région. Les récents attentats à la bombe, attribués au Mossad, et la destruction d’infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth ont alimenté un climat de guerre potentielle.
L’armée israélienne a récemment déclaré qu’elle visait à neutraliser les cadres militaires du Hezbollah, comme en témoigne l’attaque contre Ibrahim Aqil, chef de la drive d’élite Radwan. Le Hezbollah, de son côté, menace de riposter de manière plus sévère si les opérations militaires israéliennes se poursuivent. Avec l’implication de puissances internationales et les efforts diplomatiques de Biden, la state of affairs reste incertaine, mais critique pour la stabilité régionale.