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Paris, octobre 2024 – La communauté internationale a clôturé une conférence cruciale en faveur du Liban, un pays en proie à une guerre dévastatrice et à des crises multiples. Réunis à Paris sous l’initiative du Président Emmanuel Macron et en collaboration avec les Nations Unies, les dirigeants du monde entier se sont engagés à mobiliser plus de 800 tens of millions de {dollars} pour répondre aux besoins humanitaires urgents du Liban. Ce montant vise à alléger les souffrances d’une inhabitants marquée par des conflits, des déplacements massifs et une économie en ruine.
La conférence, à laquelle ont participé près de 70 pays et 15 agences des Nations Unies, marque une étape décisive dans la mobilisation internationale pour le Liban. Ce soutien financier, aussi significatif qu’il soit, intervient dans un contexte où le Liban subit une guerre qu’il n’a pas choisie, avec des destructions dont l’ampleur dépasse largement celles du conflit de 2006.
Une Crise Humanitaire sans Précédent
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, présent lors de la conférence, n’a pas caché la gravité de la state of affairs. Lors de son discours d’ouverture, il a exprimé la gratitude du Liban envers la France et l’ensemble des members à la conférence, tout en soulignant l’ampleur des défis auxquels le pays est confronté. Il a décrit un tableau sombre : plus de 2 500 morts, dont des civils innocents et des membres de la diaspora française, 10 000 blessés, et près de 1 million de déplacés internes. Les infrastructures vitales du pays sont à genoux, avec la fermeture de la moitié des centres de santé, et 500 000 enfants privés de scolarité.
Cette crise humanitaire frappe durement un pays qui a déjà été profondément fragilisé par une succession de crises économiques, politiques et sociales au cours des dernières années. L’affect de la guerre a effacé plus de quinze années de croissance économique, laissant des tens of millions de Libanais dans la pauvreté et l’incertitude.
Une Mobilisation Internationale Concrète
La France, fidèle à son rôle de soutien historique au Liban, a une nouvelle fois pris l’initiative d’organiser cette conférence. Jean-Noël Barrot, le nouveau Ministre des Affaires Étrangères français, a rappelé que le Liban n’est pas seulement un pays allié, mais un « peuple frère » pour la France. « Dans chaque cœur de Français, le seul nom du Liban fait vibrer quelque selected de très particulier », a-t-il déclaré, faisant référence aux liens historiques et culturels profonds entre les deux nations.
Le soutien de 800 tens of millions de {dollars} promis par la communauté internationale inclut une contribution française de 100 tens of millions d’euros, qui viendra s’ajouter à l’aide humanitaire déjà envoyée sur place. Plusieurs vols humanitaireschargés de 40 tonnes de médicaments et de matériel médical ont déjà atteint le Liban, et 100 tonnes supplémentaires sont attendues dans les prochaines semaines.
Barrot a souligné que cet engagement n’est pas uniquement financier : la France et ses partenaires s’engagent également à soutenir le renforcement des forces de sécurité libanaises, considérées comme des garantes de la paix civile et de l’unité du pays. Une aide spécifique de 200 tens of millions de {dollars} a été promise pour soutenir l’armée libanaise, dans l’objectif de permettre son déploiement dans le Sud du pays, en coopération étroite avec la FINUL (Pressure intérimaire des Nations Unies au Liban), conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
La Résolution 1701 et le Déploiement de l’Armée Libanaise
L’un des factors centraux de cette conférence a été la mise en œuvre de la résolution 1701, adoptée en 2006 après le conflit entre le Hezbollah et Israël. Cette résolution appelle à un cessez-le-feu immédiat, au déploiement massif de l’armée libanaise dans le Sud du pays et au renforcement des capacités de la FINUL pour stabiliser la région.
Cependant, plus de 18 ans après son adoption, la résolution reste incomplètement appliquée. Le Hezbollah, groupe armé chiite libanais soutenu par l’Iran, proceed de mener des attaques contre Israël, aggravant la state of affairs de guerre. Les discussions lors de la conférence ont mis en lumière la nécessité pour le Hezbollah de cesser ses actions militaires et de se conformer aux résolutions de l’ONU.
Najib Mikati, lors de son discours, a réaffirmé la disposition du Liban à renforcer la présence de son armée dans le Sud. Il a insisté sur la nécessité pour l’armée libanaise de recevoir un soutien accru afin de remplir pleinement son rôle et de protéger le pays des agressions extérieures. Selon lui, cette conférence a permis de présenter clairement les demandes du Liban en matière de soutien militaire, et les réponses reçues ont été très positives.
L’urgence d’une Resolution Diplomatique
Jean-Noël Barrot a, pour sa half, souligné que la France proceed de pousser pour une resolution diplomatique au conflit. Il a insisté sur le fait que la sécurité d’Israël et du Liban ne peut être assurée durablement que par la négociation et non par la pressure. « Cesser le feu, » a-t-il déclaré, est le premier pas vers la paix, appelant toutes les events à respecter cette situation indispensable pour la stabilité de la région. La France, en tant qu’acteur diplomatique clé, continuera ses efforts pour convaincre toutes les events de la nécessité d’un accord diplomatique et d’une désescalade rapide des violences.
Un Pays à Reconstruire
Alors que les hostilités continuent de détruire des vies et des infrastructures, la reconstruction du Liban sera un processus de longue haleine. La guerre a détruit plus de 5000 hectares de terres agricoles, affectant gravement l’économie locale, et entraîné la fermeture de nombreux companies publics vitaux. Pour Jean-Noël Barrot, la reconstruction du Liban ne pourra être réussie que si le pays retrouve la stabilité politique et l’unité nationale.
Il a également insisté sur la nécessité d’élire un président au Liban. Un chef d’État succesful de rassembler les différentes factions politiques et de représenter l’unité du pays est indispensable pour préserver l’existence même de l’État libanais.
Une Conférence aux Résultats Concrets
En conclusion, cette conférence internationale de soutien au Liban a produit des résultats significatifs, non seulement en termes de soutien financier, mais aussi en termes d’engagements politiques et diplomatiques. Plus de 1 milliard de {dollars} a été mobilisé pour répondre à la fois aux besoins humanitaires et sécuritaires du Liban. Toutefois, la route vers la paix et la stabilité reste longue.
Le peuple libanais, qui traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire, peut toutefois compter sur la solidarité internationale. La conférence a montré que le Liban n’est pas seul, et que, malgré la guerre et la destruction, des amis et des partenaires se tiennent prêts à l’aider à surmonter cette crise et à se relever durablement.
Discours de Najib Mikati :
Du gouvernement libanais. Je tiens à exprimer notre reconnaissance à la France pour avoir organisé cette conférence internationale, ainsi qu’à tous les pays et organisations qui y ont participé et se sont engagés à apporter une aide efficient en faveur du Liban et de son peuple durant cette période marquée par d’énormes défis face à l’agression israélienne. Nous apprécions grandement votre aide précieuse et votre engagement à vous tenir à nos côtés. Cette conférence a démontré, s’il le fallait, que le Liban et son peuple bénéficient du soutien de la communauté internationale. Nous appelons ainsi tous les amis du Liban à intensifier leurs efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, permettant de mettre fin à cette obscure de destruction. Nous devons œuvrer ensemble en vue d’une resolution diplomatique qui garantisse une stabilité sturdy sur des bases solides, conformément au droit worldwide et aux résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 1701. Si je peux me permettre un mot en arabe, l’amour n’est jamais un problème, vous savez.
Toutes les circonstances actuelles qui prévalent au Liban et la guerre qui s’y déroule ont contraint un grand nombre de personnes déplacées, du Sud, de la banlieue sud et d’autres régions, à fuir vers d’autres zones du pays. C’est un défi immense.
Nous devons assumer notre devoir envers ces personnes déplacées qui ont dû quitter leurs maisons et leurs villages. Je pense que cette conférence était extrêmement importante, marquant une grande solidarité avec le Liban. D’abord, la solidarité humaine, ce qui est primordial. Ensuite, la solidarité politique. Dans toutes mes interventions, j’ai réaffirmé la solidarité avec le Liban, l’urgence d’un cessez-le-feu et la nécessité de mettre en œuvre intégralement la résolution 1701. L’armée libanaise est prête à s’acquitter de son devoir. Nous avons confirmé notre disposition à renforcer la présence de l’armée dans le Sud afin qu’elle puisse accomplir sa mission. De plus, cette conférence a été l’event de présenter nos demandes en matière de soutien à l’armée libanaise pour son déploiement dans le Sud, et nous avons reçu des réponses très positives. Une conférence spécifique sera tenue prochainement pour discuter davantage du soutien à l’armée libanaise.
Pour conclure, je tiens à nouveau à remercier la France, en particulier le président Macron, qui a consacré beaucoup de temps à la préparation de cette réunion et proceed de suivre les questions politiques, en particulier en lien avec le cessez-le-feu. Aujourd’hui, je peux véritablement dire que le Liban n’est pas seul. Le Liban peut compter sur des amis et des frères. Cependant, mon cœur est lourd pour le Liban, automobile nous devons rester mobilisés pour protéger ce pays, qui croit en la coexistence, les libertés et les valeurs, contre cette agression israélienne injuste. Merci. Je cède la parole au ministre pour qu’il réponde à vos questions et vous informe des efforts qu’il a déployés pour la réussite de cette conférence et des chiffres atteints. Merci, et j’espère que nous nous reverrons en des jours meilleurs.
Discours de Jean-Noël Barrot, Ministre des Affaires Étrangères français :
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, le Liban a besoin de la communauté internationale, et aujourd’hui, à Paris, cette communauté a répondu présente. À l’initiative du Président de la République et avec les Nations Unies, nous avons organisé une conférence internationale de soutien à la inhabitants et à la souveraineté du Liban. C’était un second fort de mobilisation collective pour un pays si cher et aujourd’hui si menacé. Quelle est la state of affairs au Liban ? Lors de ma visite récente, j’ai constaté que le pays est en guerre, une guerre qu’il n’a pas choisie et qui a déjà causé des destructions sans commune mesure avec celles de 2006 : plus de 2500 morts, dont deux de nos compatriotes, plus de 10 000 blessés, près d’un million de personnes déplacées, soit un Libanais sur cinq, la moitié des centres de santé fermés, 500 000 enfants privés d’école, et 5000 hectares de terres détruits. Cette guerre menace la cohésion même du Liban, déjà fragilisé par une succession inouïe de crises politiques et économiques. Quinze années de croissance ont été effacées. Dans ce contexte dramatique, la France a pris l’initiative de cette conférence, automobile le Liban n’est pas un pays comme les autres pour la France. Comme le disait le général de Gaulle, « dans chaque cœur de Français, le seul nom du Liban fait vibrer quelque selected de très particulier. » Le Liban est plus qu’un peuple ami, c’est un peuple frère.
Ensuite, la France se tient toujours aux côtés des victimes des conflits armés, où qu’ils soient, et au premier rang des réponses aux crises humanitaires. Quatre ans après l’explosion au port de Beyrouth, cinq jours après la tragédie, la France a rassemblé la communauté internationale pour financer la reconstruction. Aujourd’hui, un mois après l’escalade militaire au Liban, la France a organisé cette conférence pour soutenir sa inhabitants et sa souveraineté. La France sera toujours à l’initiative pour soutenir les peuples qui souffrent, toujours aux côtés du droit worldwide et du droit humanitaire.
Cette conférence a produit des résultats significatifs sur le plan diplomatique. Les 70 pays et 15 agences des Nations Unies invités ont répondu présents. Ensemble, nous nous sommes accordés sur l’urgence d’une resolution diplomatique pour assurer une sécurité sturdy pour les populations, en Israël comme au Liban. Cette resolution passe par la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies : cesser les hostilités, déployer massivement les forces armées libanaises dans le Sud, renforcer la FINUL et régler le contentieux sur la frontière terrestre. Le Hezbollah, qui porte une lourde responsabilité dans cette guerre, doit cesser ses attaques et se conformer aux résolutions des Nations Unies. La France poursuit ses efforts diplomatiques auprès de tous les acteurs de la région pour cela.
Sur le plan humanitaire, nous avons mobilisé plus de 800 tens of millions de {dollars} pour répondre aux besoins identifiés par les Nations Unies. La France, elle-même, contribue à hauteur de 100 tens of millions d’euros. En plus de cette aide, plusieurs vols humanitaires transportant 40 tonnes de médicaments et de matériel médical sont déjà arrivés au Liban. Nous continuerons à envoyer de l’aide humanitaire dans les semaines à venir. La France ne fera pas défaut au Liban.
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