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Le Liban est actuellement confronté à une crise humanitaire d’une ampleur catastrophique, avec une augmentation dramatique du nombre de victimes civiles, un déplacement massif de la inhabitants et une destruction généralisée des infrastructures civiles à travers le pays. Hennis-Plasschaert a également mis en lumière la scenario alarmante des acteurs de la santé et des secouristes, eux-mêmes durement touchés par les violences.
La coordinatrice spéciale a cité les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon lesquelles 53 attaques contre des installations de santé ont été signalées depuis octobre de l’année dernière, causant la mort de 99 personnes et blessant 82 travailleurs de la santé. Huit hôpitaux ont été complètement évacués, tandis que sept autres ont été partiellement fermés en raison des dommages ou de leur proximité avec des zones de bombardement. Cela a gravement réduit la capacité des hôpitaux à accueillir des sufferers, notamment dans les zones de conflit, exerçant une pression accrue sur les hôpitaux des régions moins touchées.
En outre, 27 attaques ont visé des ambulances utilisées par les secouristes, tandis que près de la moitié des centres de santé primaires ont fermé leurs portes dans les régions affectées.
Une attaque près du plus grand hôpital du Liban
Hennis-Plasschaert a également mentionné une frappe israélienne survenue plus tôt cette semaine à proximité de l’entrée de l’hôpital universitaire Rafic Hariri, le plus grand hôpital public du Liban, qui a tué 18 personnes, dont quatre enfants et quatre travailleurs de la santé. Un autre hôpital dans la banlieue sud de Beyrouth a dû être évacué dans un climat de panique généralisée en raison de rumeurs sur l’utilisation d’un de ses bâtiments à des fins militaires.
Menaces accrues de maladies et pressions sur le système de santé
La crise actuelle a également eu des répercussions graves sur la santé publique, avec une augmentation large des besoins humanitaires, en particulier parmi les déplacés. La détérioration des circumstances sanitaires dans les abris surpeuplés a fait craindre une propagation rapide des maladies. Le Liban a d’ailleurs récemment signalé son premier cas de choléra, ce qui renforce les inquiétudes quant à une potentielle épidémie.
Hennis-Plasschaert a insisté sur l’significance de protéger les hôpitaux et les infrastructures de santé conformément au droit worldwide humanitaire. « Chaque frappe qui affecte le secteur de la santé ou met un autre hôpital hors service augmente la pression sur un système de santé déjà épuisé », a-t-elle averti, soulignant que cela compromet la capacité de fournir des soins médicaux vitaux.
Attaques contre la presse
Outre les infrastructures de santé, Hennis-Plasschaert a dénoncé les récentes attaques contre les journalistes, affirmant que « lorsque les journalistes, protégés par le droit worldwide humanitaire, sont pris pour cible, cela constitue une menace pour nos droits fondamentaux liés à la liberté d’data et d’expression ».
Elle a appelé toutes les events en conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit worldwide humanitaire, rappelant que « même les guerres ont des règles ».
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