– Commercial –
Le Premier ministre démissionnaire du Liban, Najib Mikati, se trouve au cœur d’une nouvelle affaire judiciaire en France. Une plainte a été déposée le 2 avril par le Collectif des victimes des pratiques frauduleuses et criminelles au Liban (CVPFCL) et l’affiliation anticorruption Sherpa, accusant Mikati, son frère Taha, et plusieurs membres de leur famille de « blanchiment », « recel » et « affiliation de malfaiteurs » en bande organisée. Cette plainte intervient dans le cadre du file des biens mal acquis au Liban, déjà marqué par des enquêtes contre l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé.
Un patrimoine suspect à Monaco et sur la Côte d’Azur
Selon la plainte, que Le Monde a pu consulter, Najib Mikati et sa famille auraient acquis un patrimoine considérable en France et à l’étranger, dont certaines propriétés à Monaco et à Saint-Jean-Cap-Ferrat, sur la prestigieuse Côte d’Azur. Parmi les biens répertoriés, Mikati posséderait un yacht de 79 mètres, estimé à 100 thousands and thousands de {dollars}, ainsi que deux avions Falcon d’une valeur combinée de 95 thousands and thousands de {dollars}. Son frère, Taha Mikati, détiendrait également un yacht, évalué à 125 thousands and thousands de {dollars}.
Ces acquisitions soulèvent des questions quant à l’origine des fonds utilisés pour constituer ce patrimoine, dans un contexte où le Liban est en pleine crise financière. Pour les plaignants, ces biens sont le résultat de pratiques frauduleuses, liées à des détournements de fonds publics et à des activités de blanchiment.
Liens avec l’affaire Riad Salamé
La plainte contre Mikati n’est pas un cas isolé. Elle fait suite à des investigations déjà en cours contre Riad Salamé, l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, visé par des mandats d’arrêt internationaux émis par la France et l’Allemagne pour des accusations de détournement de fonds et d’enrichissement illicite. Les avocats des plaignants, Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, estiment qu’il existe « des passerelles importantes entre le clan Mikati et le clan Salamé », deux figures emblématiques de l’élite politico-financière libanaise.
Mikati se défend
Dans un communiqué adressé à l’Agence France-Presse, Najib Mikati a nié toutes les accusations portées contre lui, affirmant que « l’origine de [son] patrimoine familial est entièrement transparente et légitime ». Il a ajouté que lui et sa famille avaient toujours agi « dans le strict respect des lois ».
Issu d’une famille sunnite influente de Tripoli, Mikati est l’une des figures politiques les plus riches du Liban. Il a bâti sa fortune principalement dans le secteur des télécommunications avec sa société M1 Group. Cependant, ses relations étroites avec l’appareil politique libanais, ainsi que son implication dans plusieurs dossiers économiques sensibles, font de lui une cible dans le cadre des enquêtes visant à dévoiler les pratiques de corruption au Liban.
Implications pour le Liban
Cette nouvelle affaire judiciaire intervient à un second critique pour le Liban, qui fait face à l’une des pires crises économiques de son histoire. La corruption systémique au sein des élites politiques et économiques est l’une des causes majeures de cet effondrement. Le pays, en proie à une dévaluation large de sa monnaie, à une inflation galopante, et à une paralysie politique, se tourne vers la communauté internationale pour obtenir une aide financière.
Les enquêtes sur des figures de proue comme Mikati et Salamé sont perçues comme des étapes nécessaires pour restaurer la confiance des Libanais et des partenaires étrangers dans les establishments du pays. La France, qui joue un rôle central dans l’aide internationale au Liban, go well with de près ces développements.
En conclusion, cette nouvelle plainte contre Najib Mikati, centrée sur son patrimoine en France et à Monaco, marque une nouvelle part dans les efforts visant à lutter contre la corruption au Liban. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des répercussions profondes, non seulement pour Mikati, mais aussi pour l’ensemble de l’élite politique libanaise, dans un contexte où la inhabitants réclame justice et transparence.
– Commercial –