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Après plus de six semaines de conflit, les forces terrestres israéliennes ont atteint samedi leur level le plus profond au Liban, à seulement 5 kilomètres de la frontière. Elles se sont ensuite repliées après des affrontements avec les combattants du Hezbollah dans le village stratégique de Shamaa, selon l’Agence nationale d’info.
Une development limitée malgré l’escalade
Cette avancée minimale illustre les difficultés auxquelles Israël est confronté face à une résistance acharnée. Les troupes israéliennes ont brièvement capturé une colline stratégique dans le village de Shamaa, où elles ont détruit le sanctuaire de Shimon le Prophète ainsi que plusieurs maisons, avant de se retirer. Les Forces israéliennes n’ont pas commenté ces opérations, se limitant à indiquer que leurs actions restaient « localisées et limitées ».
Selon le ministère libanais de la Santé, plus de 3 400 personnes ont été tuées au Liban depuis le début du conflit, dont 80 % au cours des huit dernières semaines. Ce bilan dramatique inclut une majorité de civils, victimes des frappes israéliennes qui visent à affaiblir le Hezbollah.
Hezbollah : ripostes constantes
En parallèle, le Hezbollah proceed de riposter en lançant des missiles sur des installations militaires israéliennes et des zones urbaines comme Haïfa. Samedi, plus de 60 projectiles ont été tirés depuis le Liban vers Israël. Une synagogue à Haïfa a été touchée, blessant légèrement deux civils. Israël a accusé le Hezbollah de viser des zones civiles pour semer la peur parmi la inhabitants israélienne.
Alors que les hostilités se poursuivent, des discussions pour un cessez-le-feu basé sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU sont en cours. Une proposition américaine a été remise à Nabih Berri, président du Parlement libanais et négociateur clé pour le Hezbollah. Cette initiative vise à mettre fin au conflit tout en garantissant le retrait des combattants du Hezbollah des zones frontalières.
Cependant, des désaccords subsistent. Berri a déclaré qu’aucune clause permettant des actions unilatérales israéliennes sur le sol libanais ne serait acceptée. Il a également rejeté l’idée d’une fee de supervision impliquant des pays occidentaux, insistant sur le rôle de la FINUL déjà présente dans la région.
La lenteur des négociations et les pressions régionales
Malgré une ambiance qualifiée de « optimistic » par Berri, les négociations progressent lentement. Le Premier ministre intérimaire libanais a appelé l’Iran à persuader le Hezbollah d’accepter un accord, soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu pour permettre aux déplacés de retourner chez eux et éviter de nouvelles pertes humaines.
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