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Le médiateur américain Amos Hochstein, en mission diplomatique au Liban, a affirmé qu’une « opportunité réelle » existe pour mettre fin au conflit en cours. Ses discussions avec les responsables libanais, notamment le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Najib Mikati, semblent marquer une avancée significative dans les efforts visant à instaurer un cessez-le-feu et à appliquer les résolutions internationales.
Rencontre avec Nabih Berri : des discussions constructives
Lors d’une réunion avec Nabih Berri à Ain el-Tiné, Amos Hochstein a qualifié les discussions de « constructives et utiles ». Selon Hochstein, ces échanges offrent une « réelle opportunité » pour instaurer un cessez-le-feu et mettre fin à l’escalade. Dans une déclaration succincte après la rencontre, il a exprimé sa gratitude pour la « dialogue constructive » avec Nabih Berri. Cependant, le médiateur américain s’est abstenu de répondre aux questions des journalistes, gardant les détails des négociations confidentiels.
Le rôle de la communauté internationale et des États-Unis
La visite de Hochstein s’inscrit dans une initiative plus massive menée par la communauté internationale pour stopper les violences dans la région. L’émissaire a mis l’accent sur la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appelle à la cessation des hostilités et au respect de la souveraineté libanaise. Cette résolution, adoptée en 2006 après la guerre entre Israël et le Hezbollah, reste un level de référence majeur dans la stabilisation du sud du Liban. Son utility reste néanmoins limitée, en raison de tensions récurrentes à la frontière.
Entretien avec Najib Mikati : priorités libanaises face à l’urgence
Dans l’après-midi, Amos Hochstein a été reçu par le Premier ministre Najib Mikati en présence du ministre des Affaires étrangères Abdullah Bou Habib et de l’ambassadrice des États-Unis, Lisa Johnson. Les discussions ont porté sur les efforts pour instaurer un cessez-le-feu, mettre fin à l’escalade et garantir la souveraineté du Liban sur l’ensemble de son territoire.
Lors de cet échange, Najib Mikati a réitéré les priorités de son gouvernement face à la crise. Il a notamment insisté sur la nécessité de mettre fin aux attaques israéliennes, qualifiées de « guerre d’extermination » par le Premier ministre, et de permettre un retour rapide des déplacés vers leurs villages et leurs maisons. Mikati a également souligné l’significance de « renforcer l’autorité de l’armée libanaise dans le sud » et de veiller à l’utility stricte des résolutions internationales, notamment la 1701.
Une réponse aux souffrances des populations locales
Les discussions entre Hochstein et les responsables libanais interviennent alors que les populations du sud du Liban continuent de souffrir des hostilités en cours. Des centaines de familles ont été déplacées, et les infrastructures locales subissent des destructions massives. Le Premier ministre Mikati a exprimé l’urgence de mettre fin à ce « chaos », dénonçant un « cycle de violence destructeur » qui vise à « anéantir la vie dans les villages du sud ».
La query des déplacés demeure un défi majeur pour le gouvernement libanais. De nombreux observateurs estiment que le retour des habitants dans leurs foyers dépend directement de l’instauration d’un cessez-le-feu sturdy et de la garantie de sécurité par les forces internationales et l’armée libanaise.
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