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Selon le ministre libanais de l’Agriculture par intérim et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 70 % du secteur agricole libanais a été impacté directement ou indirectement par le conflit en cours avec Israël. Les dégâts, initialement concentrés dans les régions frontalières au sud du Liban dès le 8 octobre 2023, se sont intensifiés à partir du 23 septembre 2024, lorsque les hostilités se sont amplifiées.
Destruction large des terres et des oliveraies
Des milliers d’hectares de terres agricoles ont été complètement ou partiellement détruits. Parmi ces pertes, 65 000 oliviers ont été incendiés à trigger des bombardements au phosphore blanc. L’utilisation de bombes à sous-munitions complique davantage la scenario, automobile ces engins explosifs non détonés nécessitent un déminage intensif avant de pouvoir réhabiliter ces terres agricoles. Ces pertes auront des conséquences à lengthy terme sur la productivité du secteur.
Déplacement des agriculteurs et impression sur la sécurité alimentaire
En parallèle, des dizaines de milliers d’agriculteurs ont été déplacés en raison de l’intensification des combats. Ce déplacement massif met en péril la sécurité alimentaire, automobile il prive le secteur de main-d’œuvre essentielle. Cependant, à ce jour, aucun produit agricole majeur ne semble manquer sur les marchés libanais, grâce aux efforts continus pour maintenir les chaînes de manufacturing actives.
Néanmoins, si le conflit persiste, les risques pour la sécurité alimentaire pourraient s’aggraver, menaçant l’accès des populations à des denrées de base.
Initiatives pour contrer la crise
Pour compenser les pertes, le ministère libanais de l’Agriculture a mis en œuvre un plan visant à étendre les zones agricoles dans des régions moins exposées aux bombardements, telles que :
- Les plaines d’Akkar
- La région de Qalamoun
- Les zones côtières
- Le Mont-Liban
- La Békaa centrale et certaines zones du nord de la Békaa
Ces initiatives visent à équilibrer les pertes enregistrées dans les gouvernorats de Nabatieh et du Sud, ainsi que dans les events ciblées de la Békaa centrale et du nord.
Conséquences à lengthy terme
Le secteur agricole, déjà fragile en raison des années de crise économique, est désormais confronté à une destruction large de ses infrastructures et de ses ressources naturelles. Les agriculteurs déplacés et les terres détruites nécessitent des investissements importants pour réhabiliter le secteur et assurer sa résilience future.
L’utilisation proceed d’armes destructrices, comme le phosphore blanc et les bombes à sous-munitions, risque de rendre de larges zones agricoles inutilisables pour des années, amplifiant les pertes économiques et les défis humanitaires.
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