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La crise économique sans précédent qui frappe le Liban depuis 2019 a eu des répercussions profondes sur tous les facets de la société, y compris le sport. Autrefois supply de fierté nationale et d’unité sociale, le sport libanais est désormais confronté à une paralysie presque totale, entre le manque de financements, la désertion des abilities et la dégradation des infrastructures.
Des fédérations en panne de ressources
Les fédérations sportives, dépendantes des subventions publiques et des sponsors privés, ont été parmi les premières victimes de l’effondrement économique. Selon Al Joumhouriyat (édition du 11 décembre 2024), les subventions gouvernementales ont chuté de plus de 70 % au cours des quatre dernières années, obligeant de nombreuses fédérations à réduire leurs activités ou à suspendre complètement leurs programmes.
Les sponsors privés, eux aussi touchés par la crise, se sont retirés, laissant les golf equipment et les associations sportives sans soutien financier. Al Nahar rapporte que plusieurs compétitions nationales ont été annulées, tandis que certaines équipes ont dû déclarer forfait en raison de l’incapacité à couvrir leurs frais de transport ou d’hébergement.
Un exode des abilities
La fuite des abilities sportifs est un autre symptôme de cette crise. Face à l’absence de views professionnelles et à la dévaluation de la livre libanaise, de nombreux athlètes ont choisi de poursuivre leur carrière à l’étranger. Selon Al Akhbar, les ligues de basket-ball et de soccer, autrefois parmi les plus compétitives de la région, ont perdu leurs meilleurs joueurs au revenue de golf equipment des pays du Golfe ou d’Europe.
Cette désertion n’affecte pas seulement les performances des équipes, mais prive également les jeunes sportifs de modèles inspirants. Les entraîneurs et les staffs methods, souvent mal payés, quittent également le pays, aggravant la fragilité du système sportif libanais.
Des infrastructures en déclin
La crise économique a également affecté les infrastructures sportives, qui souffrent d’un manque chronique d’entretien et de modernisation. Selon Al Sharq Al-Awsat, de nombreux stades, gymnases et piscines olympiques sont aujourd’hui hors d’utilization en raison de l’absence de fonds pour leur upkeep.
Les coupures d’électricité fréquentes et la hausse des coûts des carburants ont contraint plusieurs installations à fermer temporairement ou à limiter leurs activités. Al Bina’ rapporte que certaines infrastructures clés, comme le stade Camille Chamoun, sont devenues des symboles de l’abandon du sport au Liban.
Le sport newbie en péril
Au-delà du sport professionnel, le sport newbie et scolaire, essentiel pour le développement des jeunes et la cohésion sociale, est lui aussi en péril. Les écoles, frappées par la crise, ont réduit leurs programmes sportifs, privant des milliers d’enfants d’activités physiques régulières.
Al Nahar souligne que les associations locales, qui organisaient des tournois communautaires, manquent désormais de ressources pour poursuivre leurs missions. Cette state of affairs risque de compromettre la formation d’une nouvelle génération d’athlètes et d’affaiblir davantage le tissu social libanais.
Des initiatives pour sauver le sport
Malgré ce contexte sombre, des initiatives locales et internationales tentent de maintenir le sport en vie au Liban. Selon Al Joumhouriyat, certaines fédérations ont lancé des campagnes de financement participatif pour collecter des fonds directement auprès de la diaspora libanaise.
Des ONG internationales, comme Proper to Play, travaillent également sur le terrain pour offrir des opportunités sportives aux enfants des communautés défavorisées. Par ailleurs, la FIFA et la FIBA ont promis une aide method et financière pour soutenir le soccer et le basket-ball libanais, bien que les montants restent modestes par rapport aux besoins.
Un symbole de résilience nationale
Malgré les défis, le sport libanais proceed de représenter un symbole de résilience pour de nombreux citoyens. Les exploits récents de certains athlètes à l’étranger, comme les performances de Judoka Nacif Elias ou du marathonien Chirine Njeim, rappellent que le potentiel libanais reste intact.
Al Akhbar rapporte que des golf equipment et des associations, portés par des bénévoles passionnés, s’efforcent de maintenir des activités, même à petite échelle. Ces initiatives témoignent de la volonté de préserver le sport comme un élément central de l’identité nationale, malgré l’adversité.
Un avenir incertain
Le sport au Liban, reflet de la crise nationale, ne pourra se relever sans un soutien structuré et des réformes profondes. La reprise économique, couplée à un engagement des secteurs public et privé, sera essentielle pour redonner vie à ce secteur clé de la société libanaise.
Dans un pays où le sport a souvent servi de levier pour l’unité et l’espoir, sa renaissance pourrait devenir un symbole de redressement pour toute la nation.
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