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Le Liban traverse l’une des crises économiques les plus graves de son histoire, marquée par un effondrement financier, une instabilité politique et un appauvrissement généralisé de la inhabitants. Pourtant, malgré l’urgence de la scenario, les négociations avec les créanciers internationaux et le Fonds monétaire worldwide (FMI) stagnent. Ce retard soulève des interrogations sur les blocages politiques, les intérêts conflictuels et l’absence de volonté réformiste des dirigeants libanais.
Des intérêts divergents au sein des establishments
La classe politique libanaise, composée d’un patchwork de factions confessionnelles et d’élites économiques, est largement responsable du retard dans les négociations. Chaque camp cherche à protéger ses propres intérêts, souvent au détriment de l’intérêt général.
Les banques libanaises, qui détiennent une half importante de la dette publique, s’opposent à tout plan de restructuration qui révélerait leurs responsabilités dans l’effondrement du secteur financier. Par ailleurs, certains acteurs politiques, liés aux intérêts bancaires, freinent les discussions sur des audits transparents des establishments financières publiques, essentiels pour garantir la crédibilité des négociations avec le FMI.
Un manque de management politique
L’absence prolongée d’un président de la République aggrave la paralysie institutionnelle. En l’absence de cette determine de management, le gouvernement intérimaire manque de légitimité et de pouvoir décisionnel pour engager des réformes structurelles. Cette vacance présidentielle est exacerbée par les désaccords entre les forces politiques, notamment sur les choix stratégiques à adopter face aux exigences des créanciers internationaux.
Les réformes exigées par le FMI
Depuis plusieurs années, le FMI conditionne son aide financière à la mise en œuvre de réformes claires et concrètes. Parmi ces réformes figurent :
- La restructuration du secteur bancaire : Une priorité pour rétablir la confiance des investisseurs et relancer l’économie.
- L’unification des taux de change : La coexistence de multiples taux de change alimente la corruption et complique les transactions économiques.
- Les audits des establishments publiques : En particulier dans des secteurs comme l’électricité, qui engloutit des milliards de {dollars} sans résultat tangible.
Malgré l’urgence, ces réformes restent au level mort en raison des résistances internes et du manque de volonté politique.
L’impression des rivalités géopolitiques
Les tensions géopolitiques jouent également un rôle clé dans le retard des négociations. Le Liban est un terrain d’affrontement entre plusieurs puissances régionales et internationales, chacune cherchant à influencer les choix économiques du pays. Par exemple :
- Certains acteurs, proches des pays du Golfe, plaident pour une approche stricte, exigeant des garanties avant toute aide financière.
- D’autres, alignés sur des alliances avec la Syrie ou l’Iran, s’opposent à des circumstances perçues comme imposées par l’Occident.
Ces rivalités compliquent la prise de décisions unanimes au sein des establishments libanaises et retardent les discussions avec les créanciers.
Conséquences pour la inhabitants
Le retard dans les négociations a des répercussions catastrophiques pour les citoyens libanais. La dévaluation large de la livre libanaise a entraîné une flambée des prix, rendant les biens essentiels inaccessibles pour une grande partie de la inhabitants. Par ailleurs, l’effondrement des companies publics, comme l’électricité et la santé, aggrave les circumstances de vie.
De plus, l’absence d’un accord avec le FMI prive le pays des financements nécessaires pour stabiliser l’économie et amorcer une reprise. Les analystes avertissent que cette scenario pourrait pousser encore plus de Libanais à l’exil, exacerbant la crise démographique et économique.
Une lueur d’espoir ?
Malgré les blocages, certains signes de progrès émergent. Les pressions internationales, notamment de la France et des Nations unies, pourraient inciter les dirigeants libanais à accélérer les négociations. Par ailleurs, la montée de la contestation sociale et les appels des diasporas pourraient jouer un rôle clé pour exiger des réformes.
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Le Liban se trouve à un tournant critique. Pour débloquer les négociations, les dirigeants devront surmonter leurs rivalités internes, accepter des audits transparents et adopter les réformes nécessaires. Sans cela, le pays risque de sombrer davantage dans le chaos économique et social, avec des conséquences durables pour les générations futures.
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