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L’activité à l’aéroport worldwide Rafic Hariri de Beyrouth a continué de se dégrader en novembre 2024, dans un contexte marqué par le conflit israélo-hezbollah qui a paralysé une grande partie de la région. Bien que le cessez-le-feu instauré le 27 novembre ait apporté un espoir de stabilisation, son affect sur les données de trafic de novembre est resté marginal. Tous les indicateurs de trafic aérien ont enregistré des baisses significatives en glissement annuel (YoY) et en cumulé sur l’année (YTD), reflétant les défis persistants du secteur. Une hausse de 76,4 % des arrivées mensuellesconstitue la seule amélioration notable, probablement liée à l’annonce du cessez-le-feu.
Données clés du trafic de l’aéroport Rafic Hariri (Janvier-Novembre 2024)
| Indicateur | 2023 (YTD) | 2024 (YTD) | Variation (%) |
|---|---|---|---|
| Passagers totaux (YTD) | 5,000,000 | 3,955,000 | -20,83 % |
| Arrivées mensuelles (Nov.) | 100,000 | 176,400 | +76,4 % |
| Vols opérés (mensuels) | 2,500 | 1,850 | -26 % |
| Compagnies aériennes actives | 25 | 12 | -52 % |
Analyse des chiffres
Les statistiques montrent une chute drastique du nombre complete de passagers, qui passe de 5 hundreds of thousands sur les onze premiers mois de 2023 à moins de 4 hundreds of thousands en 2024, soit une diminution de 20,83 %. Le nombre de vols opérés mensuellement a également diminué de 26 %, reflétant les perturbations liées au conflit régional.
La hausse exceptionnelle des arrivées en novembre est à nuancer. Cette augmentation est principalement attribuée à l’annonce du cessez-le-feu, qui a incité un petit nombre de voyageurs, notamment des expatriés libanais et des travailleurs humanitaires, à revenir dans le pays. Toutefois, cette embellie ponctuelle n’a pas suffi à inverser la tendance globale de déclin.
Facteurs explicatifs de la chute du trafic
- Conflit israélo-hezbollah : Depuis le début de la guerre en octobre 2024, le Liban a été au cœur d’intenses affrontements. Les frappes aériennes, les déplacements de populations, et l’instabilité générale ont dissuadé les voyageurs étrangers et locaux.
- Réduction des opérateurs aériens : Center East Airways (MEA) reste le seul opérateur régulier, tandis que les autres compagnies internationales ne desservent Beyrouth que de manière sporadique. La diminution de la concurrence aggrave la dépendance à MEA et limite l’attractivité de l’aéroport.
- Coût élevé des billets : Les prix des vols ont considérablement augmenté en raison du manque de concurrence et des risques opérationnels élevés. Cela décourage les voyageurs, en particulier ceux ayant un funds limité.
- Préoccupations sécuritaires : Les alertes sécuritaires en raison des affrontements et des risques d’escalade ont réduit la confiance des voyageurs, impactant notamment le tourisme, un pilier traditionnel de l’économie libanaise.
Évènements marquants au Liban en 2024
Le Liban a traversé une année extrêmement difficile, marquée par des crises multiples.
- Conflit israélo-hezbollah : Les affrontements ont intensifié les pressions économiques et sociales, entraînant des déplacements massifs de populations, une paralysie de nombreuses activités économiques, et une détérioration des infrastructures.
- Crise économique persistante : La livre libanaise proceed de se dévaluer face au greenback, rendant les déplacements encore plus coûteux pour les Libanais. Le taux de pauvreté a atteint des niveaux critiques, tandis que les establishments publiques restent largement dysfonctionnelles.
- Contexte politique : L’absence prolongée d’un président et le blocage institutionnel ont aggravé le manque de confiance dans l’avenir du pays. Les négociations avec le Fonds monétaire worldwide sont au level mort, laissant le Liban sans plan de sauvetage financier.
Affect économique et views
La chute du trafic aérien à l’aéroport Rafic Hariri est symptomatique d’un pays en crise profonde. Le déclin des passagers affecte directement les revenus de l’aéroport et de Center East Airways, tout en impactant gravement l’industrie du tourisme, déjà en berne depuis 2019. Les recettes générées par les visiteurs étrangers, essentielles pour maintenir une entrée de devises, se sont effondrées, aggravant la crise des liquidités.
L’absence de diversification des compagnies aériennes amplifie la vulnérabilité du secteur. Le monopole de MEA, bien qu’indispensable dans le contexte actuel, limite les choices pour les voyageurs et renforce la notion de l’isolement worldwide du Liban.
Tableau comparatif des indicateurs mensuels : novembre 2023 vs novembre 2024
| Indicateur | Novembre 2023 | Novembre 2024 | Variation (%) |
|---|---|---|---|
| Passagers totaux (mensuel) | 450,000 | 310,000 | -31,1 % |
| Arrivées (mensuel) | 100,000 | 176,400 | +76,4 % |
| Départs (mensuel) | 250,000 | 120,000 | -52 % |
| Vols opérés (mensuel) | 2,500 | 1,850 | -26 % |
Ces chiffres soulignent les dynamiques contrastées : une reprise limitée des arrivées en novembre, mais une baisse généralisée de tous les autres indicateurs clés.
Recommandations et enjeux futurs
- Réouverture progressive : L’amélioration de la state of affairs sécuritaire suite au cessez-le-feu pourrait encourager le retour de certaines compagnies aériennes internationales. Cependant, cela nécessite une stabilisation politique et des mesures concrètes pour renforcer la sécurité.
- Réduction des coûts : La baisse des tarifs aériens pourrait relancer la demande locale, bien que cela dépende également de la santé économique générale.
- Réformes économiques : Le redressement de l’activité aérienne ne pourra se faire qu’en parallèle d’un plan de réformes world, incluant des mesures pour stabiliser la livre libanaise, attirer les investissements, et restaurer la confiance des partenaires internationaux.
En novembre 2024, le trafic à l’aéroport worldwide Rafic Hariri reflète l’ampleur des défis auxquels le Liban est confronté. Si l’augmentation ponctuelle des arrivées est un signe encourageant, elle reste insuffisante pour compenser l’effondrement général de l’activité. Sans réformes profondes et un retour à la stabilité, l’aéroport, comme l’ensemble du pays, continuera de subir les conséquences d’une crise multidimensionnelle.
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