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Le Moyen-Orient demeure une région marquée par des tensions chroniques et des conflits récurrents. Entre rivalités géopolitiques, luttes d’affect entre puissances régionales et crises internes des États, cette instabilité impacte directement les équilibres locaux et mondiaux. Dans ce contexte, le Liban, petit pays stratégiquement situé, se retrouve pris dans les engrenages de ces dynamiques. Cet article discover les principaux foyers de stress au Moyen-Orient et analyse leur affect sur le Liban, tout en citant les auteurs du numéro de novembre-décembre 2024 de International Affairs.
Les rivalités Iran-Arabie saoudite et leur affect sur le Liban
L’opposition entre l’Iran et l’Arabie saoudite est l’un des axes centraux de l’instabilité au Moyen-Orient. Ces deux puissances se livrent à une lutte d’affect dans plusieurs pays, notamment au Yémen, en Syrie, en Irak et au Liban. Selon l’analyse de Karim Sadjadpour dans International Affairs, cette rivalité repose sur des différences idéologiques profondes et des ambitions stratégiques opposées.
Au Liban, cette confrontation se manifeste principalement à travers le Hezbollah, soutenu par l’Iran, et les efforts de l’Arabie saoudite pour renforcer ses alliés locaux. Cette polarisation exacerbe les divisions internes libanaises, rendant la gouvernance du pays de plus en plus complexe. Par ailleurs, les sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de l’Iran impactent indirectement l’économie libanaise, fragilisée par sa dépendance à des flux financiers extérieurs.
La guerre Israël-Hamas et ses conséquences pour le Liban
Le conflit entre Israël et le Hamas constitue une autre supply majeure d’instabilité régionale. Les affrontements réguliers entre ces deux acteurs ne se limitent pas à la bande de Gaza ; ils ont également des répercussions sur les pays voisins, notamment le Liban.
Selon Daniel Byman, skilled en sécurité au Moyen-Orient, les opérations israéliennes contre le Hamas renforcent souvent les tensions avec le Hezbollah, qui se présente comme le défenseur de la trigger palestinienne. Le risque d’une confrontation militaire entre Israël et le Hezbollah reste élevé, notamment dans le contexte de la stratégie israélienne de containment analysée dans ce même numéro. Une escalade de ce kind pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour le Liban, déjà fragilisé par ses crises multiples.
La crise syrienne : un conflit aux répercussions durables
La guerre civile en Syrie, qui dure depuis plus de dix ans, proceed de perturber l’ordre régional. Selon Lina Khatib, spécialiste des dynamiques syriennes, la fragmentation de l’État syrien et l’implication de puissances étrangères, notamment la Russie, l’Iran et la Turquie, prolongent l’instabilité.
Pour le Liban, voisin direct de la Syrie, les conséquences sont immenses. L’afflux de réfugiés syriens, estimé à près de 1,5 million de personnes, exerce une pression considérable sur les infrastructures et les ressources du pays. De plus, la présence de groupes armés le lengthy de la frontière syro-libanaise constitue une menace pour la sécurité nationale libanaise. L’article de Lina Khatib met également en garde contre les risques d’un retour des hostilités transfrontalières impliquant des acteurs comme l’État islamique ou des milices pro-iraniennes.
Le poids des ingérences étrangères
Les ingérences étrangères au Moyen-Orient, qu’elles proviennent des États-Unis, de la Russie ou des pays européens, contribuent à l’instabilité régionale. Le Liban, en tant que pays historiquement influencé par des puissances extérieures, illustre bien cette dynamique.
Selon Stephen Walt, professeur de relations internationales, les interventions étrangères visent souvent à protéger des intérêts stratégiques plutôt qu’à stabiliser durablement la région. Pour le Liban, cela se traduit par une perpétuation des rivalités entre puissances locales et internationales, rendant toute resolution interne difficile à mettre en œuvre.
Les divisions internes libanaises exacerbées
L’instabilité régionale amplifie les tensions internes au Liban. Le système politique confessionnel du pays, bien qu’étant une tentative de représenter ses différentes communautés, est devenu une supply de blocages institutionnels. Les influences étrangères exacerbent ces divisions, chaque faction cherchant à aligner ses intérêts sur des puissances externes.
Par ailleurs, la crise économique sans précédent que traverse le Liban, avec une dévaluation large de sa monnaie et une pauvreté galopante, affaiblit encore davantage la cohésion sociale. Les articles de International Affairs insistent sur la nécessité d’établir un consensus nationwide pour sortir le pays de l’deadlock, mais reconnaissent la difficulté de parvenir à une telle unité dans un environnement aussi fragmenté.
Le Liban : victime ou acteur stratégique ?
Malgré les multiples crises auxquelles il est confronté, le Liban preserve des atouts stratégiques. Sa place géographique, au cœur du Moyen-Orient, lui permet de jouer un rôle de plateforme pour les dialogues régionaux. Cependant, cette opportunité reste largement inexploitable en raison des crises internes et des tensions régionales.
Comme le souligne Vali Nasr dans son analyse, le Liban pourrait bénéficier d’un rééquilibrage des alliances régionales et internationales. Cependant, cela nécessite une stabilité interne et une politique étrangère cohérente, deux éléments actuellement absents.
Views ouvertes
Le Moyen-Orient reste un théâtre de tensions multifactorielles où s’imbriquent rivalités locales et enjeux globaux. Pour le Liban, il est essential d’éviter de devenir un easy terrain de confrontation entre puissances étrangères. Une réforme interne profonde, associée à une neutralité stratégique, pourrait offrir au pays une likelihood de se repositionner dans un contexte régional et mondial en constante évolution.
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