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Le cessez-le-feu entre Israël et Gaza marque un tournant majeur dans le conflit actuel. La décision de mettre fin aux hostilités intervient après des semaines d’intenses combats et de négociations complexes, sous la pression internationale pour mettre un terme à l’escalade de violence. Toutefois, cette trêve qui est intervenue en retard vers 11h 15 au lieu de 8 h 30 ce matin s’accompagne de tensions politiques internes au sein du gouvernement israélien.
Les termes du cessez-le-feu
Israël a confirmé que le cessez-le-feu ne serait effectif que lorsque le Hamas respecterait ses engagements, notamment en soumettant une liste des femmes captives israéliennes qui doivent être libérées. En réponse, le Hamas a annoncé les noms de trois captives israéliennes qui seraient relâchées aujourd’hui, symbolisant une première étape vers l’utility de l’accord.
La démission d’Itamar Ben Gvir
Dans ce contexte tendu, Itamar Ben Gvir, ministre israélien d’extrême droite de la Sécurité nationale, et son parti Pouvoir Juif (Otzma Yehudit) ont annoncé leur retrait de la coalition au pouvoir. Cette décision repose sur leur opposition véhémente à l’accord de cessez-le-feu, qu’ils considèrent comme une « capitulation » face au Hamas. Ils dénoncent notamment :
- La libération de centaines de prisonniers palestiniens qualifiés de « meurtriers ».
- Ce qu’ils perçoivent comme un abandon des « réalisations militaires » d’Israël à Gaza.
Malgré cette défection, le Premier ministre Benjamin Netanyahu preserve une majorité fragile à la Knesset, permettant au gouvernement de continuer à fonctionner, bien que sous pression.
Les enjeux politiques et stratégiques
La démission de Ben Gvir illustre les profondes divisions au sein du gouvernement israélien face aux décisions stratégiques concernant Gaza. Tandis qu’une partie de l’opinion publique soutient la trêve comme une étape vers une désescalade humanitaire, d’autres, notamment au sein des factions de droite, perçoivent cela comme un signe de faiblesse.
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