– Commercial –
Un vent d’optimisme après une période difficile
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé son optimisme quant à l’avenir du Liban lors d’une visite de deux jours à Beyrouth. Cette visite intervient à un second clé pour le pays, qui tente de se reconstruire après une guerre dévastatrice avec Israël et de surmonter une crise politique majeure. L’élection de Joseph Aoun à la présidence, le 9 janvier, et la nomination de Nawaf Salam comme Premier ministre désigné ont marqué la fin de deux ans de vide politique.
« Après une des années les plus difficiles depuis des générations, le Liban est à l’aube d’un avenir plus prometteur », a déclaré Guterres après ses rencontres avec les nouveaux dirigeants libanais, notamment Aoun, Salam et le président du Parlement, Nabih Berri.
Un soutien worldwide accru pour le Liban
Au cours de sa visite, Guterres a annoncé que les Nations unies intensifieraient leur soutien à la reconstruction et à la relance économique du Liban. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le pays cherche à se relever après les destructions massives causées par le conflit entre Israël et le Hezbollah, qui a duré deux mois. Guterres a également rencontré le président français Emmanuel Macron, qui a confirmé que la France accueillerait bientôt une conférence d’aide internationale pour le Liban.
« La cessation des hostilités est fragile, mais elle tient bon », a ajouté Guterres, tout en rappelant que le Liban a une opportunité uncommon de stabiliser la state of affairs grâce à la coopération entre ses dirigeants et la communauté internationale.
Mise en œuvre du cessez-le-feu : un défi pressant
Le cessez-le-feu, signé le 27 novembre, fixe des délais stricts pour rétablir la stabilité dans le sud du Liban. Selon l’accord, l’armée libanaise et les forces de la FINUL (Power intérimaire des Nations unies au Liban) doivent se déployer dans cette région pour prendre le contrôle des zones où les forces israéliennes sont encore présentes. Simultanément, le Hezbollah est tenu de retirer ses troupes au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et de démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud.
Joseph Aoun a réaffirmé l’urgence du retrait israélien avant la date limite du 26 janvier. Dans un communiqué, son bureau a dénoncé les violations israéliennes continues, notamment les bombardements de villages frontaliers et les incursions aériennes, qui, selon lui, « contredisent totalement les termes de l’accord de cessez-le-feu ».
Les tensions entre Israël et le Hezbollah restent vives
Les déclarations de Guterres et Aoun interviennent dans un contexte de vives tensions. Le chief du Hezbollah, Sheikh Naim Qassem, a accusé Israël de centaines de violations du cessez-le-feu. Lors d’un discours télévisé, il a averti qu’Israël « teste la endurance » du Hezbollah et a exhorté l’État libanais à adopter une place ferme face à ces violations.
« Nous avons fait preuve de endurance pour laisser une likelihood à l’État libanais et aux sponsors internationaux de cet accord, mais ne testez pas notre endurance », a déclaré Qassem. Il a également souligné que le Hezbollah continuerait de jouer un rôle central dans la politique libanaise, affirmant que leur soutien avait été essential pour débloquer l’élection présidentielle.
Des défis politiques et sécuritaires persistants
Malgré l’optimisme exprimé par Guterres, le Liban proceed de faire face à des défis majeurs. Si l’élection de Joseph Aoun a permis de mettre fin à deux ans de blocage, elle reflète aussi un équilibre fragile entre les factions politiques et les influences étrangères. Le Hezbollah, affaibli par le conflit avec Israël, reste un acteur clé sur la scène politique libanaise, mais il est confronté à des pressions croissantes pour désarmer.
Guterres a également révélé que les forces de la FINUL avaient découvert plus de 100 caches d’armes appartenant à des groupes armés, y compris le Hezbollah. Cette state of affairs souligne l’ampleur du défi que représente le contrôle des armes non étatiques au Liban, un pays où l’État a longtemps peiné à asseoir son autorité.
Une coopération internationale indispensable
Les efforts pour stabiliser le Liban nécessitent une mobilisation internationale accrue. Emmanuel Macron a appelé à une mise en œuvre « accélérée » des termes du cessez-le-feu et a insisté sur la nécessité pour Israël de cesser ses opérations militaires dans le sud du Liban. La conférence d’aide prévue par la France pourrait jouer un rôle essential pour financer la reconstruction et renforcer les establishments publiques libanaises, notamment l’armée.
Cependant, pour garantir une paix sturdy, le Liban devra relever des défis internes majeurs, notamment en mettant en œuvre des réformes économiques et politiques profondes. L’engagement des nouveaux dirigeants, Joseph Aoun et Nawaf Salam, sera déterminant pour convaincre la communauté internationale de continuer à soutenir le pays.
– Commercial –