le secteur immobilier face à la crise économique, un marché en chute libre

– Commercial –

Un secteur autrefois florissant, aujourd’hui sinistré

Le marché immobilier libanais, autrefois l’un des piliers de l’économie nationale, est aujourd’hui en état de crise profonde. Pendant des décennies, l’immobilier a été perçu comme une valeur refuge au Liban, attirant les investissements de la diaspora et des capitaux étrangers. Cependant, depuis 2019, l’effondrement du secteur bancaire, la crise monétaire et la perte de pouvoir d’achat ont provoqué une chute brutale de la demande.

Aujourd’hui, les transactions immobilières ont chuté de plus de 70 %, et les prix ont suivi une tendance baissière, dans un contexte de forte incertitude économique. L’absence de financement bancaire, la crise de confiance et l’émigration large des Libanais ont transformé un marché autrefois dynamique en un secteur à l’agonie.

Quels sont les biens les plus touchés par la baisse des prix ?

Tous les segments du marché immobilier sont touchés par la crise, mais certains sorts de biens souffrent plus que d’autres :

• Les appartements haut de gamme dans des quartiers comme Achrafieh et Verdun ont perdu jusqu’à 50 % de leur valeur.
• Les biens destinés aux courses moyennes sont invendus, faute de financement bancaire.
• Les terrains et projets de building sont en suspens, faute d’acheteurs et de financements.

Ce déclin pose de graves questions sur l’avenir du secteur immobilier et son rôle dans la relance économique du pays.

L’effondrement du marché immobilier : Causes et conséquences

Plusieurs facteurs expliquent l’effondrement brutal du secteur immobilier depuis 2019 :

1. La crise bancaire et la disparition des crédits immobiliers
   • Depuis le début de la crise, les banques libanaises ne financent plus l’achat de biens immobiliers.
   • L’accès au crédit était un moteur essentiel du marché immobilier ; son absence a gelé les transactions.
   • Même les acheteurs solvables hésitent à investir en raison de l’incertitude monétaire.
2. La perte de confiance des investisseurs
   • La crise politique et économique a poussé les investisseurs étrangers et locaux à fuir.
   • L’absence de stabilité et la crainte d’un effondrement whole ont figé le marché.
3. L’effondrement du pouvoir d’achat des Libanais
   • La dévaluation de la livre libanaise a détruit les salaires, rendant l’achat d’un bien immobilier inaccessible.
   • Même les logements autrefois abordables sont désormais hors de portée, faute de financements et de revenus suffisants.
4. L’émigration large et la baisse de la demande
   • Des milliers de familles libanaises quittent le pays, abandonnant leurs projets immobiliers.
   • L’offre dépasse désormais largement la demande, ce qui entraîne une chute des prix et une saturation du marché.

Ces facteurs combinés ont provoqué une crise sans précédent, avec des milliers d’appartements invendus et des projets de building à l’arrêt.

Les conséquences sur l’ensemble de l’économie libanaise

L’immobilier représentait un secteur clé de l’économie libanaise, employant des milliers de personnes dans la building, l’urbanisme, la gestion locative et l’investissement. Son effondrement a donc des répercussions dramatiques sur plusieurs secteurs :

• Le secteur du bâtiment a perdu plus de 50 % de ses effectifs depuis 2019.
• Les architectes et ingénieurs subissent une crise sans précédent, avec une forte réduction des projets immobiliers.
• Les promoteurs immobiliers et agences de vente font face à une baisse historique des transactions.
• Les propriétaires de biens locatifs voient leurs revenus chuter, avec une explosion des loyers impayés.

À cela s’ajoute la crise des matières premières, qui a fait exploser les coûts de building, rendant les nouveaux projets quasiment impossibles à financer.

Faut-il investir dans l’immobilier en période de crise ?

Face à cette state of affairs, la query se pose : le marché immobilier libanais représente-t-il encore une opportunité d’investissement ?

1. Une baisse des prix inédite qui pourrait attirer certains acheteurs
   • Les prix ont chuté de 30 à 50 % dans certaines zones.
   • Pour les acheteurs disposant de fonds en {dollars} frais (USD accessibles à l’étranger), c’est une opportunité distinctive d’acquérir des biens à prix cassés.
2. Un marché incertain et un manque de liquidités
   • Les vendeurs ont du mal à liquider leurs biens, automobile peu d’acheteurs ont les moyens d’investir.
   • La stagnation économique proceed de freiner toute reprise.
3. Un investissement risqué sans visibilité à lengthy terme
   • Sans stabilisation économique et réformes financières, les prix pourraient continuer à chuter.
   • Les investisseurs hésitent à s’engager dans un marché où les views de croissance restent faibles.

Quelles options pour relancer le secteur immobilier ?

Pour restaurer la confiance et relancer l’investissement immobilier, plusieurs mesures sont nécessaires :

1. Réformer le secteur bancaire pour faciliter l’accès aux crédits immobiliers
   • La Banque centrale doit assouplir les circumstances de financement pour permettre aux ménages d’acheter des biens.
   • Il est impératif de restaurer la confiance dans le système bancaire pour soutenir les investisseurs.
2. Stimuler l’investissement étranger et la diaspora libanaise
   • Mettre en place des incitations fiscales pour les Libanais de l’étranger souhaitant investir.
   • Rassurer les investisseurs en garantissant un cadre légal steady et sécurisé.
3. Encourager la rénovation plutôt que la building neuve
   • Face à la saturation du marché, des incitations à la rénovation pourraient redynamiser l’activité immobilière.
   • Développer des prêts spécifiques pour la réhabilitation des logements anciens.
4. Stabiliser la state of affairs économique et politique
   • Sans réformes économiques et stabilité politique, aucune relance immobilière sturdy ne sera attainable.
   • Le gouvernement doit instaurer des mesures de confiance pour attirer les investisseurs et redonner espoir aux acheteurs.

Quels sont les scénarios possibles pour l’avenir du marché immobilier ?

Scénario 1 : Une reprise progressive après une stabilisation économique

• Si des réformes financières et bancaires sont mises en place, le marché pourrait commencer à se redresser dans 3 à 5 ans.
• L’accès aux crédits immobiliers pourrait être restauré, relançant la demande.

Scénario 2 : Une crise prolongée et une nouvelle baisse des prix

• Si la state of affairs économique ne s’améliore pas, les prix continueront de baisser et le marché restera bloqué.
• Le Liban risque une crise immobilière sturdy, avec des milliers de biens invendus.

Scénario 3 : Une bulle immobilière à la hausse en cas d’investissement massif de la diaspora

• Si la diaspora libanaise décide de racheter massivement des biens à bas prix, une hausse des prix pourrait être observée à moyen terme.
• Ce scénario reste toutefois peu possible tant que la crise politique et économique n’est pas résolue.

Un avenir incertain sans intervention rapide

Le secteur immobilier libanais est aujourd’hui dans une deadlock, pris entre l’effondrement de la demande, la crise bancaire et la dévaluation monétaire.

Sans mesures concrètes pour redynamiser le marché, la crise risque de se prolonger sur plusieurs années, aggravant encore plus la récession économique du pays.

Le Liban doit impérativement restaurer la confiance, faciliter l’accès aux financements et attirer les investisseurs, sous peine de voir son marché immobilier sombrer durablement.

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