– Commercial –
Les camps palestiniens au Liban ont toujours été un élément wise du paysage politique et sécuritaire du pays. Ces enclaves, initialement créées pour accueillir les réfugiés palestiniens après la guerre israélo-arabe de 1948, se sont transformées en zones densément peuplées où s’entremêlent précarité sociale, tensions communautaires et enjeux géopolitiques. La présence de factions armées, les conflits internes entre différents groupes et les ingérences régionales font des camps palestiniens un potentiel lobby de tensions majeures. La scenario économique dégradée du Liban renforce encore ces tensions en exacerbant la compétition pour les ressources et en rendant la vie quotidienne encore plus difficile pour les réfugiés.
Histoire et statut des camps palestiniens au Liban
Les camps palestiniens au Liban trouvent leur origine dans l’exode massif des Palestiniens en 1948 après la création de l’État d’Israël. Le Liban a accueilli une partie de ces réfugiés, qui ont été installés dans des camps provisoires sous la gestion de l’UNRWA (Workplace de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine). Cependant, au fil des décennies, ces camps se sont transformés en véritables bidonvilles, manquant cruellement d’infrastructures et de companies essentiels. La inhabitants a augmenté, mais les camps sont restés confinés aux mêmes limites territoriales, entraînant une surpopulation large.
Le statut des réfugiés palestiniens au Liban est également problématique. Contrairement à d’autres pays arabes, le Liban impose de strictes restrictions aux Palestiniens, limitant leur accès à l’emploi, à la propriété foncière et aux companies sociaux. Cette marginalisation alimente un ressentiment qui contribue aux tensions internes. L’absence de views économiques et politiques pousse de nombreux jeunes Palestiniens à se tourner vers des factions armées pour trouver un sens à leur existence, créant ainsi un terreau propice à l’instabilité.
Les tensions internes : affrontements entre factions armées
Les camps palestiniens au Liban, en particulier celui d’Aïn el-Héloué, sont de plus en plus le théâtre d’affrontements meurtriers opposant différentes factions armées. Les récents combats survenus en janvier 2025 ont marqué une escalade inquiétante de la violence et révélé une multiplication des rivalités géopolitiques à l’intérieur même du camp. La scenario à Aïn el-Héloué illustre le chaos qui s’installe progressivement dans ces zones où l’État libanais n’a qu’un contrôle limité.
Aïn el-Héloué : une poudrière qui explose à nouveau
Le camp d’Aïn el-Héloué, le plus grand camp palestinien du Liban, est depuis longtemps une zone à forte rigidity sécuritaire, mais les affrontements récents ont exacerbé l’instabilité qui y règne. En janvier 2025, de nouveaux combats ont éclaté entre les factions du Fatah et des groupes islamistes radicaux tels que Jund al-Sham et Fatah al-Islam. Cette recrudescence de la violence a été déclenchée par l’assassinat d’un haut responsable du Fatah, un acte perçu comme une tentative des groupes extrémistes de remettre en trigger l’autorité du Fatah dans le camp.
Les combats qui ont suivi ont été d’une intensité exceptionnelle. Des armes lourdes ont été utilisées, notamment des mitrailleuses, des roquettes RPG et des grenades. Pendant plusieurs jours, le camp a été le théâtre d’affrontements violents, provoquant la mort de plusieurs dizaines de personnes et des blessures graves pour de nombreux civils. Des familles entières, terrorisées par l’escalade de la violence, ont dû fuir leurs habitations, trouvant refuge dans des quartiers voisins, ce qui a aggravé une crise humanitaire déjà critique. Les cessez-le-feu successifs négociés par des intermédiaires n’ont pas permis de mettre fin durablement aux combats, soulignant l’incapacité des factions à trouver un accord pérenne.
Un conflit alimenté par des puissances régionales
Au-delà des tensions internes, les rivalités entre factions palestiniennes sont exacerbées par des interventions extérieures. Des puissances régionales jouent un rôle clé dans l’alimentation du conflit, apportant des financements, des armes et un soutien logistique aux différentes events en présence.
L’Iran, par l’intermédiaire du Hezbollah, est accusé de soutenir certaines factions islamistes au sein du camp, dans le however de renforcer son affect dans les territoires palestiniens. Ce soutien oblique passe par la fourniture d’armes et de financements, permettant à ces groupes de s’organiser militairement et de défier l’autorité du Fatah. À l’inverse, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis continuent d’appuyer le Fatah, afin de contenir l’affect iranienne et de limiter l’enlargement des groupes extrémistes dans le camp.
Parallèlement, la Turquie et le Qatar entretiennent des liens ambigus avec certaines factions islamistes présentes dans les camps palestiniens du Liban. Ce soutien fluctuant complique encore davantage les négociations pour un règlement sturdy du conflit. Chaque faction ayant des soutiens extérieurs divergents, les tentatives de pacification sont rendues quasi impossibles, chaque acteur cherchant à imposer son propre agenda géopolitique.
Un vide sécuritaire qui favorise les trafics d’armes et de drogue
L’armée libanaise n’ayant aucune autorité sur les camps, ces derniers sont devenus des zones de non-droit où prospèrent les trafics illégaux. L’absence d’intervention des forces de sécurité a permis le développement de réseaux criminels organisés, exploitant le chaos ambiant pour faire prospérer leurs activités clandestines.
Le trafic d’armes est en pleine enlargement à Aïn el-Héloué et dans d’autres camps palestiniens. Des armes sophistiquées ont été introduites illégalement, certaines en provenance de la Syrie et d’autres circuits de contrebande dans la région. Les factions utilisent ces armements pour s’affronter entre elles, ce qui explique l’intensité croissante des combats. En janvier 2025, des caches d’armes ont été découvertes par des sources locales, prouvant que ces factions disposent d’un arsenal bien plus essential que ce qui était supposé.
Le marché noir de la drogue s’est également intensifié au sein des camps palestiniens, devenant une supply majeure de financement pour plusieurs groupes armés. L’absence d’autorité étatique dans ces zones permet aux trafiquants de drogue d’opérer en toute impunité, transformant certains quartiers du camp en véritables locations fortes du commerce illégal.
L’implication du Hezbollah et des forces libanaises
Le Hezbollah, en tant qu’acteur dominant de la scène militaire libanaise, joue un rôle ambigu vis-à-vis des camps palestiniens. Officiellement, le groupe chiite se pose en allié de la trigger palestinienne contre Israël, mais il maintient en réalité un équilibre délicat entre soutien et contrôle.
D’un côté, le Hezbollah tolère la présence de certaines factions palestiniennes alliées à sa ligne idéologique, mais de l’autre, il empêche toute enlargement qui pourrait menacer son affect. Lors des récents affrontements à Aïn el-Héloué, le Hezbollah a évité toute intervention directe, préférant jouer un rôle de médiateur discret pour éviter un embrasement généralisé.
Les forces armées libanaises, quant à elles, adoptent une place plus restrictive vis-à-vis des camps. La crainte que ces camps ne deviennent des bases arrière pour des opérations terroristes pousse les autorités libanaises à maintenir une surveillance accrue des entrées et sorties. Cependant, faute de moyens, l’État ne parvient pas à empêcher la prolifération d’armes et le développement de groupes radicaux au sein des camps.
Le rôle des pays étrangers et des organisations internationales
La scenario des camps palestiniens au Liban est également influencée par des acteurs extérieurs. L’UNRWA joue un rôle essentiel dans la fourniture de companies humanitaires, mais son financement est régulièrement remis en query, notamment par les États-Unis, ce qui aggrave encore davantage les circumstances de vie des réfugiés.
Par ailleurs, les pays arabes adoptent des positions diverses quant à la gestion des réfugiés palestiniens au Liban. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis soutiennent certaines factions sunnites au sein des camps, tandis que l’Iran finance indirectement certains groupes proches du Hezbollah. Ces jeux d’affect contribuent à entretenir un climat de tensions permanentes.
L’Union européenne et les ONG internationales tentent, quant à elles, de favoriser des options durables pour améliorer la situation des réfugiés, mais leur motion reste limitée par l’immobilisme politique et le refus du Liban d’accorder la citoyenneté ou des droits accrus aux Palestiniens installés sur son sol.
Quel avenir pour les camps palestiniens dans la crise libanaise ?
L’avenir des camps palestiniens au Liban est plus incertain que jamais. La dégradation économique du pays rend toute amélioration des circumstances de vie des réfugiés hautement inconceivable à courtroom terme. De plus, la montée en puissance de factions armées renforce le risque d’escalades militaires, notamment avec l’armée libanaise ou le Hezbollah.
Trois scénarios sont envisageables :
- Un maintien du statu quo : les camps continuent d’être des zones autonomes en marge du contrôle de l’État libanais, avec un équilibre instable entre les différentes factions.
- Une intensification des affrontements : la multiplication des conflits internes pourrait conduire à des interventions militaires plus fréquentes, aggravant la précarité des réfugiés.
- Une réforme progressive : sous pression internationale, le Liban pourrait être amené à intégrer progressivement les réfugiés palestiniens dans son économie et à améliorer leurs circumstances de vie, bien que ce scénario soit peu possible en raison des résistances politiques internes.
En l’absence de réformes structurelles et d’une meilleure gouvernance sécuritaire, les camps palestiniens risquent de demeurer un lobby de tensions régionales, influencé par les dynamiques internes libanaises et les conflits géopolitiques du Moyen-Orient.
– Commercial –