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Alors que le Liban attend depuis plusieurs mois un gouvernement secure succesful de faire face aux multiples crises qui paralysent le pays, les discussions entre les forces politiques semblent toucher à leur fin. Le Premier ministre désigné Nawaf Salam est sur le level de finaliser la composition de son cupboard sous l’arbitrage du président Joseph Aoun. Toutefois, certaines tensions persistent, notamment autour de la répartition des ministères entre les différentes factions politiques et la place du Hezbollah dans ce nouvel exécutif.
Un équilibre fragile entre les forces politiques
D’après Al Joumhouriyat (03/02/2025), 90 % du gouvernement serait finalisé, mais certains factors d’achoppement empêchent encore son annonce officielle. Joseph Aoun et Nawaf Salam ont réussi à imposer une équipe ministérielle largement composée de technocrates et de personnalités indépendantes, tout en ménageant les principaux partis politiques.
Cependant, le Courant patriotique libre (CPL) hésite encore à rejoindre le cupboard, jugeant sa représentation insuffisante. Al Diyar (03/02/2025) rapporte que Gebran Bassil souhaiterait obtenir un ministère plus stratégique, sans quoi il pourrait se positionner dans l’opposition.
Les Forces libanaises, pour leur half, insistent pour obtenir un ministère de souveraineté, ce qui retarde la conclusion des négociations. Selon Al Akhbar (03/02/2025), Samir Geagea aurait rencontré Nawaf Salam afin de plaider en faveur d’une meilleure représentation chrétienne dans le gouvernement.
Le Hezbollah et Amal : des concessions sous pression
La place du Hezbollah dans le gouvernement reste un sujet de débat. Al Bina’ (03/02/2025) indique que le mouvement chiite a accepté de limiter ses revendications ministérielles en échange de la affirmation d’un ministre chiite aux Funds. Yassine Jaber serait ainsi confirmé à ce poste stratégique.
Le Hezbollah et Amal ont également placé Talal Atrisi (Travail), Tamara Zain (Environnement) et Furkan Nasr al-Din (Santé), consolidant ainsi leur présence dans des ministères clés. Cependant, Al Liwa’ (03/02/2025) précise que des tensions persistent sur la désignation d’un cinquième ministre chiite, qui devra être validé par Joseph Aoun.
La liste des ministrables confirmés et pressentis
Ministres maronites :
- Naaji Abi Assi – Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés
- Sharil Al Hajj – Ministre des Télécommunications
- Jo Sadi – Ministre de l’Énergie
- Un ministre désigné par le Courant patriotique libre (nom en dialogue)
- Un cinquième ministre maronite à confirmer
Ministres chiites :
- Yassine Jaber – Ministre des Funds
- Tamara Zain – Ministre de l’Environnement
- Talal Atrisi – Ministre du Travail
- Furkan Nasr al-Din – Ministre de la Santé
- Un cinquième ministre chiite à confirmer
Ministres sunnites :
- Ahmad Hajar – Ministre de l’Intérieur
- Hanin Al Sayyed – Ministre des Affaires sociales
- Rima Karami – Ministre de l’Éducation
- Amar Al Bassat – Ministre de l’Économie
Ministres orthodoxes :
- Tariq Mitri – Vice-Premier ministre
- Un ministre orthodoxe encore à désigner
- Un troisième ministre orthodoxe en dialogue
Ministres druzes :
- Faïz Rassamni – Ministre des Travaux publics
- Nizar Hani – Ministre de l’Agriculture
Ministres catholiques :
- Ghasan Salama – Ministre de la Tradition
- Un second ministre catholique encore à désigner
Ministre arménien :
- Un ministre arménien non encore confirmé, en cost de la Jeunesse et des Sports activities
Ministre représentant les minorités :
Les défis du futur gouvernement
Au-delà de la répartition des ministères, le gouvernement de Nawaf Salam devra rapidement faire face à plusieurs urgences. D’après Al Nahar (03/02/2025), l’un des premiers dossiers sera la relance des négociations avec le FMI, situation essentielle pour débloquer des aides financières indispensables à la stabilisation économique du pays.
Par ailleurs, la crise énergétique, accentuée par l’effondrement du secteur électrique, devra être traitée rapidement. Le ministre de l’Énergie, Jo Sadi, aura pour mission d’établir un plan de redressement viable. Al Sharq (03/02/2025) précise que les entreprises étrangères hésitent encore à investir dans le secteur énergétique libanais, faute de garanties institutionnelles solides.
Sur le plan sécuritaire, les tensions au sud du Liban et en Cisjordanie pourraient influer sur la stabilité du pays. Al Quds (03/02/2025) souligne que Joseph Aoun veut imposer un climat de fermeté et éviter toute escalade militaire qui pourrait fragiliser le nouveau gouvernement.
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