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La coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a entamé une visite à Téhéran, où elle doit rencontrer de hauts responsables iraniens. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de ses consultations régulières avec les acteurs régionaux et internationaux afin de renforcer les efforts diplomatiques pour la stabilisation du Liban. L’objectif affiché est clair : garantir la continuité des progrès réalisés depuis la cessation des hostilités du 27 novembre 2024 et assurer la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
La résolution 1701 au centre des discussions
Adoptée en 2006 après la guerre entre Israël et le Hezbollah, la résolution 1701 prévoit un retrait whole des forces armées non libanaises du sud du pays, un déploiement exclusif de l’armée libanaise et de la FINUL dans cette région, ainsi qu’un cessez-le-feu sturdy entre Israël et le Hezbollah. Pourtant, dix-huit ans après son adoption, son software reste incomplète et le sud du Liban demeure une zone de tensions où la state of affairs sécuritaire est instable.
Les récents incidents frontaliers et les accusations mutuelles de violations du cessez-le-feu font craindre une reprise des hostilités. L’ONU cherche donc à obtenir des garanties de la half des puissances influentes de la région pour assurer une désescalade.
Le rôle clé de l’Iran dans la crise libanaise
L’Iran, principal soutien du Hezbollah, est un acteur incontournable des discussions sur la sécurité au Liban. Son affect sur le mouvement chiite en fait un interlocuteur privilégié pour toute tentative de stabilisation de la région. La visite de Jeanine Hennis-Plasschaert à Téhéran vise donc à favoriser un dialogue direct avec les autorités iraniennes, en espérant obtenir des engagements pour limiter l’escalade des tensions et garantir un respect plus strict du cessez-le-feu.
L’implication de l’Iran est d’autant plus stratégique que toute modification du rapport de drive au Liban aurait un affect régional majeur, notamment sur ses relations avec Israël, les États-Unis et les autres puissances du Moyen-Orient.
Un cessez-le-feu fragile et des tensions persistantes
Bien que le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah soit en place depuis le 27 novembre 2024, il reste extrêmement fragile. Israël accuse régulièrement le Hezbollah et l’armée libanaise de ne pas respecter leurs engagements en matière de retrait des troupes, tandis que Beyrouth accuse l’armée israélienne d’entraver la prise de contrôle de certaines zones par ses propres forces.
Dans ce climat tendu, la diplomatie onusienne tente d’éviter une reprise des affrontements. La mission de Jeanine Hennis-Plasschaert vise donc à trouver des options durables pour apaiser la state of affairs et renforcer la coopération entre les différents acteurs régionaux.
Les enjeux politiques et économiques du Liban
La stabilisation du Liban ne se limite pas à la seule query militaire. Le pays traverse une crise politique et économique sans précédent, marquée par l’effondrement de sa monnaie, une inflation galopante et un blocage institutionnel qui empêche toute réforme majeure.
Dans ce contexte, l’ONU cherche non seulement à renforcer le cessez-le-feu, mais aussi à soutenir un climat propice à la relance économique et à la gouvernance du pays. L’engagement des puissances régionales comme l’Iran pourrait jouer un rôle clé dans cette dynamique, en incitant les différents acteurs libanais à respecter leurs engagements et à travailler vers une resolution politique plus secure.
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