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Un espoir brisé en quelques heures
Alors que tout semblait prêt pour l’annonce du nouveau gouvernement libanais sous la path de Nawaf Salam, un retournement de scenario de dernière minute a conduit à un nouvel échec des négociations. Le pays reste donc sans gouvernement fonctionnel, alors que la crise économique et politique s’aggrave.
L’deadlock a été officialisée ce matin lorsque le Premier ministre désigné Nawaf Salam a quitté le palais présidentiel de Baabda sans faire de déclaration. Son silence en disait lengthy sur l’échec des discussions qui se sont tenues ces dernières heures. Le président de la Chambre des représentants, Nabih Berri, avait quitté la réunion avant même sa conclusion, signe évident que le blocage était irrémédiable.
Pourtant, quelques heures plus tôt, la présence au palais présidentiel des responsables de la rédaction du décret de formation du gouvernement avait suscité un regain d’optimisme. Le déplacement du Secrétaire général du Conseil des ministres Mahmoud Makiyyeh, qui est chargé d’officialiser les nominations, laissait penser que la signature du décret était imminente. Cette présence avait brièvement fait espérer un dénouement positif. Mais au closing, les espoirs ont été balayés en quelques instants.
Un level de rupture : le cinquième portefeuille chiite
Le principal level de friction concernait la nomination du cinquième ministre chiite, un enjeu essential dans l’équilibre confessionnel du gouvernement. D’après plusieurs sources, Nawaf Salam insistait pour nommer lui-même ce ministre, tandis que les partis chiites exigeaient un candidat de leur choix.
Deux noms avaient circulé pour ce portefeuille : Lamia Moubayed et Abdallah Nasser, mais aucun consensus n’a pu être trouvé. Sans cet accord, l’ensemble de la formation gouvernementale s’est effondré, alors même que les décrets de nomination étaient attendus aujourd’hui.
Une scène politique bloquée et un avenir incertain
Le départ silencieux de Nawaf Salam et du président Joseph Aoun du palais présidentiel en dit lengthy sur la frustration et l’deadlock dans laquelle se trouve une nouvelle fois le Liban. Lorsqu’un journaliste leur a demandé si la scenario avançait, la seule réponse obtenue fut « C’est ainsi que ça se passe », une phrase qui traduit l’amertume et la résignation face à un processus politique toujours aussi complexe et paralysant.
Ce nouvel échec plonge le Liban dans une incertitude totale. Déjà sans gouvernement fonctionnel depuis la démission du cupboard Mikati, le pays s’enlise un peu plus dans une crise institutionnelle qui empêche toute prise de décision sur des dossiers cruciaux, notamment :
- La crise économique et monétaire, avec une livre libanaise toujours en chute libre.
- Les réformes structurelles exigées par le FMI, qui restent bloquées par l’absence d’un exécutif secure.
- L’effondrement des companies publics, qui alimente la colère sociale.
- Le file explosif du port de Beyrouth, qui attend toujours des avancées judiciaires.
Un nouvel épisode d’une crise sans fin
Cet échec n’est que le dernier d’une longue série de tentatives infructueuses pour former un gouvernement au Liban. Depuis 2019, chaque nomination d’un Premier ministre s’accompagne de mois de blocages, les factions politiques refusant de céder sur leurs revendications et poursuivant un jeu de négociations qui semble se répéter à l’infini.
Avec ce revers, Nawaf Salam pourrait voir son mandat fragilisé, et la query de sa capacité à mener une nouvelle série de consultations se pose déjà. De son côté, le président Joseph Aoun, qui espérait une avancée majeure pour son début de mandat, voit sa place affaiblie par cet échec.
Le Liban reste donc sans path claire, et l’deadlock actuelle pourrait ouvrir la voie à un nouvel effondrement politique et social. L’absence d’un gouvernement fonctionnel empêche toute gestion efficace de la crise, et les Libanais, épuisés par les années de marasme, ne cachent plus leur lassitude face à une classe politique incapable de dépasser ses divisions.
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