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Le Liban a longtemps été perçu comme un hub économique attractif, notamment grâce à sa place stratégique au Moyen-Orient, son système bancaire autrefois performant et sa diaspora influente. Jusqu’en 2019, les investissements étrangers jouaient un rôle essential dans plusieurs secteurs, notamment l’immobilier, les télécommunications, le commerce et la finance.
Cependant, avec l’effondrement économique, la fuite des capitaux et l’instabilité politique, le pays a perdu de son attractivité, et les investisseurs internationaux se montrent de plus en plus réticents à y placer leurs fonds.
La query est donc cruciale : le Liban peut-il encore attirer des investisseurs malgré la crise, et quelles réformes sont nécessaires pour inverser la tendance ?
Évolution des flux d’investissements étrangers depuis 2019
Les chiffres montrent un effondrement des investissements directs étrangers (IDE) au Liban :
- En 2018, le Liban attirait environ 2,6 milliards de {dollars} d’IDE, un chiffre déjà en baisse par rapport aux années précédentes.
- En 2020, les IDE ont chuté à moins de 500 thousands and thousands de {dollars}, un niveau historiquement bas.
- En 2023, les flux d’investissements restent quasiment inexistants, avec seulement quelques investisseurs opportunistes profitant des actifs bradés.
Ce déclin s’explique par plusieurs facteurs majeurs qui freinent l’implantation de capitaux étrangers.
Les principaux obstacles aux investissements étrangers
Malgré ses atouts naturels, le Liban fait face à de multiples blocages qui empêchent la reprise des investissements étrangers.
Une instabilité politique chronique qui effraie les investisseurs
Le Liban traverse l’une des crises institutionnelles les plus graves de son histoire récente, caractérisée par des gouvernements instables, une absence de réformes économiques et une fragmentation politique qui paralyse toute prise de décision. Depuis 2019, le pays est en crise permanente, oscillant entre vacance du pouvoir, conflits entre blocs politiques et impossibilité de mettre en place des politiques économiques durables. Cette state of affairs fait fuir les investisseurs étrangers, qui ont besoin d’un environnement juridiquement steady et prévisible avant de placer leur capital.
Un pays en crise institutionnelle permanente
Le Liban a connu quatre gouvernements différents en quatre ans, chacun confronté à une opposition interne forteet à des désaccords majeurs sur les réformes économiques et financières à mettre en place. L’instabilité politique se manifeste par :
- Des blocages dans la formation des gouvernements, chaque groupe politique cherchant à imposer ses circumstances et à préserver ses intérêts.
- Une absence de consensus sur les réformes économiques urgentes, notamment celles exigées par le Fonds Monétaire Worldwide (FMI) en échange d’une aide financière.
- Une méfiance croissante de la inhabitants envers l’élite politique, perçue comme incapable de gouverner et de gérer la crise actuelle.
Dans ce contexte, aucun investisseur étranger ne peut envisager d’engager des fonds à lengthy terme, automotive les changements politiques fréquents remettent en query la continuité des projets économiques et rendent unimaginable toute planification à plusieurs années.
Des réformes économiques bloquées par les rivalités politiques
L’absence de réformes est l’un des principaux obstacles aux investissements étrangers. Le Liban a un besoin pressing de restructurer son économie, mais chaque tentative de réforme est bloquée par des rivalités politiques et par la safety des intérêts privés de certaines élites.
- Réformes bancaires et monétaires :
- Les consultants internationaux recommandent une restructuration complète du secteur bancaire, mais les partis politiques liés aux banques freinent toute décision qui pourrait affecter leurs propres intérêts financiers.
- L’adoption d’un taux de change unifié et steady est constamment retardée, automotive chaque faction politique cherche à maintenir un contrôle sur les ressources financières de l’État.
- Lutte contre la corruption et transparence financière :
- Le Liban est classé parmi les pays les plus corrompus au monde, mais chaque tentative de réforme pour rendre l’administration plus transparente est stoppée par des forces politiques qui bénéficient du statu quo.
- L’introduction d’un système fiscal équitable est bloquée, automotive les grandes fortunes et certains groupes d’intérêts refusent toute réforme qui les contraindrait à payer leur juste half d’impôts.
- Privatisations et attractivité des investissements :
- Plusieurs secteurs stratégiques, comme l’électricité, les télécommunications et le port de Beyrouth, pourraient attirer des investisseurs étrangers s’ils étaient réformés et modernisés.
- Toutefois, ces secteurs sont contrôlés par des réseaux politico-financiers qui refusent toute réforme, de peur de perdre leur mainmise sur des ressources lucratives.
Ce climat d’incertitude freine tout engagement économique extérieur, automotive les investisseurs étrangers ont besoin de garanties et de règles claires avant de s’implanter durablement dans un pays.
L’absence de gouvernance efficace empêche toute planification à lengthy terme
Un autre facteur majeur qui dissuade les capitaux étrangers d’entrer au Liban est l’incapacité de l’État à gérer des projets sur le lengthy terme.
- Les budgets publics sont adoptés avec du retard et souvent mal exécutés, rendant imprévisible l’environnement fiscal et économique.
- Les infrastructures sont dans un état critique, mais aucun plan d’investissement structuré n’est mis en place, empêchant les investisseurs de prévoir des développements à moyen et lengthy terme.
- Les lois sur les investissements et les droits des entreprises sont floues et parfois contradictoires, ce qui rend les procédures administratives lourdes, inefficaces et exposées à la corruption.
Dans ces circumstances, un investisseur qui cherche à développer un projet au Liban ne peut pas anticiper l’évolution de l’environnement politique et réglementaire, ce qui représente un risque majeur.
Les investisseurs étrangers préfèrent les marchés plus stables de la région
Face à cette instabilité politique, les capitaux étrangers se tournent vers d’autres pays de la région, où le climat d’investissement est plus steady et sécurisé.
- Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Qatar attirent d’importants flux d’investissements, grâce à une gouvernance plus steady, des incitations fiscales et des réformes économiques audacieuses.
- La Turquie et l’Égypte, malgré leurs propres défis économiques, offrent un cadre juridique plus clair pour les entreprises, facilitant les investissements directs étrangers.
Le Liban, autrefois un pôle économique régional, se retrouve aujourd’hui dans une place défavorable, incapable de rivaliser avec ces pays en raison de son instabilité chronique et de son incapacité à se réformer.
Une crise monétaire et financière qui bloque les transactions
Le système bancaire libanais, autrefois l’un des piliers de l’économie nationale et un centre financier régional reconnu, est aujourd’hui en faillite method. L’effondrement du secteur bancaire en 2019 a provoqué une crise de liquidité sans précédent, entraînant des restrictions sévères sur les transferts de fonds et une perte totale de confiance dans le système financier. Cette state of affairs complique considérablement les transactions économiques et bloque l’accès aux investissements étrangers, rendant unimaginable toute relance sturdy de l’économie.
Un système bancaire paralysé et en faillite method
Avant la crise, les banques libanaises attiraient des dépôts en {dollars} de la diaspora et des investisseurs étrangers, garantissant des taux d’intérêt élevés et une stabilité financière apparente. Cependant, ce modèle s’est effondré lorsque l’État libanais, très endetté, a été incapable d’honorer ses engagements.
Depuis 2019, les banques ne disposent plus de liquidités en devises et ont imposé des restrictions drastiques sur les retraits et transferts d’argent, empêchant aussi bien les investisseurs locaux que les capitaux étrangers de circuler librement. Cette faillite bancaire a des conséquences directes sur l’investissement au Liban :
- Les banques ne peuvent plus accorder de crédits, ce qui bloque l’accès au financement pour les entreprises et les investisseurs.
- Les déposants ne peuvent plus récupérer leurs {dollars} à taux officiel, automotive les banques appliquent des taux de change artificiels bien inférieurs au marché.
- L’absence de garanties bancaires crédibles empêche les investisseurs étrangers d’avoir confiance dans le secteur financier libanais.
Tant que le système bancaire ne sera pas restructuré, les investisseurs resteront méfiants, craignant que leurs capitaux soient bloqués ou perdus dans un système opaque et défaillant.
Des restrictions sur les transferts de devises qui paralysent l’économie
Un des principaux obstacles à l’investissement au Liban est le contrôle strict des capitaux imposé par les banques et la Banque centrale. Depuis 2019, les establishments bancaires ont mis en place des restrictions drastiques sur les transactions en devises, empêchant les investisseurs de convertir et transférer librement leurs fonds.
- Les entreprises libanaises ne peuvent pas payer facilement leurs fournisseurs étrangers, automotive les transferts de {dollars} vers l’étranger sont limités et soumis à de lourdes circumstances.
- Les investisseurs étrangers hésitent à placer leur argent au Liban, sachant qu’ils pourraient ne pas pouvoir rapatrier leurs good points.
- Les Libanais eux-mêmes préfèrent garder leurs économies à l’étranger, ce qui prive le pays de capitaux essentiels à la relance de l’investissement native.
Cette state of affairs a créé un marché noir des devises, où les taux de change fluctuent fortement, rendant encore plus compliquée toute projection financière pour les investisseurs. Le Liban fonctionne aujourd’hui avec plusieurs taux de change parallèles, ce qui complique les transactions commerciales et décourage les investissements.
Un taux de change instable qui compromet la rentabilité des investissements
Le Liban connaît une volatilité monétaire extrême, ce qui rend très difficile la planification d’investissements à moyen et lengthy terme. La livre libanaise, qui était fixée à 1 500 livres pour un greenback avant la crise, a subi une dévaluation huge, atteignant parfois plus de 100 000 livres pour un greenback sur le marché noir.
- Les investisseurs étrangers hésitent à s’engager, automotive ils ne peuvent pas anticiper l’évolution du taux de change et la valeur réelle de leurs investissements dans le futur.
- Les entreprises locales souffrent d’une explosion des coûts d’importation, rendant de nombreuses activités commerciales non rentables.
- Les salaires en livres libanaises ont perdu plus de 90 % de leur pouvoir d’achat, réduisant la consommation interne et la rentabilité des entreprises basées sur le marché native.
Cette instabilité empêche les grandes entreprises étrangères d’entrer sur le marché libanais, automotive elles ont besoin d’une devise steady pour assurer la rentabilité de leurs opérations.
Une corruption systémique qui freine les projets d’investissement
Le Liban est aujourd’hui l’un des pays les plus corrompus au monde, selon les classements internationaux de Transparency Worldwide. La corruption s’est infiltrée dans toutes les sphères de l’économie, de l’administration publique et du secteur privé, rendant unimaginable la mise en place d’un environnement industrial steady et attractif pour les investisseurs étrangers.
Les entreprises internationales recherchent des marchés transparents, où les règles du jeu sont claires et appliquées équitablement. Or, au Liban, l’arbitraire, les pots-de-vin et le clientélisme sont des obstacles majeurs à tout investissement sturdy. Cette corruption généralisée décourage fortement les capitaux étrangers, et tant qu’elle ne sera pas combattue, le pays continuera d’être perçu comme un environnement à haut risque pour les affaires.
Un environnement des affaires gangrené par la corruption
La corruption au Liban prend plusieurs formes et affecte toutes les étapes du processus d’investissement.
1. Des pots-de-vin nécessaires pour obtenir des licences et des autorisations
L’un des plus grands obstacles pour les investisseurs étrangers est l’impossibilité d’ouvrir et de gérer une entreprise sans devoir verser des pots-de-vin.
- Les licences commerciales, les permis de construire et les autorisations administratives sont souvent retardés ou bloqués si l’investisseur refuse de payer des dessous-de-table.
- Les douanes sont connues pour leur inefficacité et leur corruption, obligeant les entreprises à verser des paiements informels pour accélérer l’importation de matériel ou de marchandises.
- Les marchés publics et les contrats d’État sont attribués sur des bases clientélistes, souvent sans appels d’offres transparents.
Un investisseur étranger qui cherche à développer un projet au Liban se retrouve rapidement confronté à un système opaque et hostile, où chaque procédure devient un parcours du combattant si l’on refuse de se soumettre aux pratiques de corruption.
2. Une bureaucratie lourde et inefficace qui favorise le clientélisme
L’administration libanaise est extrêmement bureaucratique, inefficace et dominée par des intérêts politiques et sectaires.
- Les délais administratifs sont anormalement longs, automotive chaque file passe entre plusieurs mains, souvent dans l’attente d’un paiement sous la desk pour être traité plus rapidement.
- Les recrutements dans la fonction publique se font principalement sur des critères politiques et clientélistes, plutôt que sur la compétence et le mérite, ce qui renforce l’inefficacité de l’administration.
- Les investisseurs étrangers doivent souvent passer par des intermédiaires locaux « bien connectés » pour espérer avancer dans leurs démarches, augmentant ainsi les coûts et les risques liés aux transactions.
Dans ce climat d’incertitude, aucun investisseur sérieux ne peut envisager un projet à lengthy terme, sachant que chaque étape de son implantation sera entravée par des lenteurs, des demandes de pots-de-vin et des interventions politiques.
3. Un cadre légal fragile et un manque de safety des entreprises
L’un des plus grands risques pour les investisseurs étrangers au Liban est l’absence de garanties juridiques et de safety contre l’arbitraire.
- Les lois économiques et commerciales sont souvent modifiées sans préavis, ce qui expose les entreprises étrangères à des changements soudains des règles du jeu.
- Il n’existe pas de véritable safety juridique contre les abus de pouvoir, et les investisseurs peuvent se voir retirer leurs licences ou subir des expropriations arbitraires sans recours efficace.
- Le système judiciaire est lui-même gangrené par la corruption, ce qui signifie que les litiges commerciaux ne sont pas jugés équitablement, et que les décisions de justice peuvent être influencées par des pressions politiques ou financières.
Dans ces circumstances, les entreprises étrangères hésitent à investir au Liban, de peur que leurs actifs soient saisis, que leurs contrats soient annulés sans raison valable ou qu’elles soient piégées dans des conflits juridiques interminables.
L’impression de la corruption sur l’attractivité économique du Liban
Les effets de cette corruption endémique sont désastreux pour l’économie et la capacité du pays à attirer des capitaux étrangers.
- Fuite des investisseurs et absence de nouveaux capitaux
- De nombreuses entreprises étrangères ont quitté le Liban, préférant investir dans des pays où la gouvernance est plus steady et les règles économiques plus prévisibles.
- Les IDE (Investissements Directs Étrangers) ont chuté de plus de 80 % en dix ans, montrant un manque whole de confiance des investisseurs internationaux.
- Frein à la modernisation des infrastructures et des providers
- Les grandes entreprises spécialisées dans les infrastructures, l’énergie ou la haute technologie refusent de s’implanter au Liban, sachant que leurs investissements risquent d’être détournés ou bloqués par la corruption.
- Les fonds internationaux destinés aux grands projets sont souvent détournés ou mal utilisés, ce qui empêche le pays de moderniser ses infrastructures et d’améliorer sa compétitivité.
- Augmentation du coût des affaires et perte de compétitivité
- Les entreprises qui souhaitent travailler de manière légale sont pénalisées, automotive elles doivent faire face à une concurrence déloyale d’entreprises protégées par le système clientéliste.
- Le coût de la corruption se répercute sur le prix des providers et des produits, rendant l’économie libanaise moins compétitive à l’worldwide.
Une infrastructure défaillante qui dissuade les entreprises étrangères
L’un des principaux freins à l’investissement étranger au Liban est l’état catastrophique des infrastructures du pays. Un environnement économique compétitif repose sur un réseau électrique fiable, des infrastructures de transport efficaces et un accès à des télécommunications modernes. Or, au Liban, ces trois piliers sont en ruine, créant un climat d’incertitude et des coûts d’exploitation prohibitifs pour les entreprises.
Un réseau électrique obsolète qui paralyse l’économie
Le réseau électrique libanais est totalement dysfonctionnel, plongeant régulièrement le pays entier dans l’obscurité.
- Les coupures d’électricité sont quotidiennes, atteignant parfois 20 heures par jour dans certaines régions, obligeant les entreprises à fonctionner sur des générateurs privés coûteux.
- Électricité du Liban (EDL), la société publique en cost de la manufacturing et de la distribution, est en faillite, incapable de financer l’entretien et l’enlargement du réseau.
- Les pertes methods et commerciales du réseau dépassent 40 %, en raison de l’obsolescence des équipements et du vol d’électricité.
Les entreprises étrangères refusent d’investir dans un pays où elles doivent elles-mêmes assumer le coût de leur approvisionnement énergétique.
- Les usines et industries ne peuvent pas fonctionner sans électricité steady, ce qui dissuade les investissements dans le secteur manufacturier.
- Les startups et entreprises technologiques, fortement dépendantes d’une connexion web steady et de serveurs en ligne, sont fortement pénalisées par ces coupures.
- Les commerces et les hôtels doivent allouer une partie importante de leurs revenus aux générateurs, augmentant leurs coûts et réduisant leur compétitivité.
Dans ces circumstances, aucun investisseur ne peut envisager de s’installer durablement au Liban, sauf à investir lui-même dans un système d’approvisionnement énergétique privé, ce qui accroît encore plus le coût des affaires.
Des transports inefficaces et des routes en mauvais état
Le réseau routier libanais est en état de dégradation avancée, et aucun projet de réhabilitation structuré n’a été mis en place depuis des décennies.
- Les embouteillages à Beyrouth et dans les grandes villes sont parmi les pires de la région, rallongeant considérablement les temps de transport des marchandises et des employés.
- Les routes sont mal entretenues, pleines de nids-de-poule et de fissures, rendant les déplacements dangereux et inefficaces.
- L’absence totale de transports en commun modernes pressure les employés et travailleurs à dépendre de voitures privées ou de taxis, augmentant les coûts de transport et le stress des travailleurs.
Les conséquences sur l’économie sont désastreuses :
- Les entreprises de logistique doivent supporter des coûts très élevés, automotive le transport des marchandises est lent et imprévisible.
- Les entreprises industrielles et commerciales ont du mal à assurer leurs livraisons à temps, ce qui affecte leur compétitivité et leur fiabilité vis-à-vis des shoppers étrangers.
- Les zones industrielles mal desservies sont boudées par les investisseurs, automotive il est trop coûteux d’y acheminer des matières premières ou d’exporter des produits finis.
Dans ces circumstances, les investisseurs étrangers préfèrent s’implanter dans d’autres pays de la région, où les infrastructures routières et les systèmes de transport public sont modernes et bien entretenus.
Un secteur des télécommunications archaïque et hors de prix
Le secteur des télécommunications au Liban est parmi les plus chers et les moins performants du monde arabe, ce qui pénalise fortement les entreprises technologiques et numériques.
- L’web au Liban est lent, cher et peu fiable, avec des coupures fréquentes et une qualité de connexion très inférieure à celle des autres pays de la région.
- Les coûts des abonnements téléphoniques et web sont exorbitants, notamment en raison du monopole d’État sur le secteur des télécommunications.
- L’absence de fibre optique sur une grande partie du territoire empêche le développement d’entreprises technologiques compétitives, qui ont besoin de connexions rapides et stables pour fonctionner.
Cette state of affairs bloque complètement l’essor du secteur numérique, qui pourrait pourtant être un moteur de croissance pour le pays.
- Les startups technologiques hésitent à s’installer au Liban, préférant des pays voisins comme les Émirats arabes unis, la Turquie ou l’Arabie saoudite, où les infrastructures numériques sont modernes et performantes.
- Les centres d’appels et les entreprises de providers informatiques ne peuvent pas opérer efficacement, automotive les coupures web perturbent leur activité.
- Les entreprises internationales évitent de baser leurs opérations au Liban, automotive elles ne peuvent pas garantir un service consumer fluide et rapide à trigger des lacunes technologiques du pays.
Le manque de imaginative and prescient stratégique pour moderniser les infrastructures
Contrairement à d’autres pays en crise, le Liban ne dispose d’aucun plan sérieux de modernisation de ses infrastructures.
- Aucune réforme structurelle du réseau électrique n’a été adoptée, laissant Électricité du Liban en faillite et incapable d’améliorer le service.
- Aucun projet de modernisation des routes et des transports publics n’a été mis en œuvre, alors que des villes comme Dubaï, Istanbul ou Riyad investissent massivement dans la mobilité urbaine.
- Le secteur des télécommunications est toujours sous le contrôle de l’État, sans ouverture à la concurrence, ce qui empêche toute baisse des prix ou amélioration des providers.
Tant que le Liban ne lancera pas un plan d’investissement massif dans ses infrastructures, le pays restera un marché peu attractif pour les entreprises étrangères.
Quels secteurs continuent d’attirer des investisseurs malgré la crise ?
Malgré ces nombreux défis, certains secteurs restent porteurs et intéressent encore quelques investisseurs.
- L’immobilier : Avec la chute des prix, certains acheteurs étrangers et membres de la diaspora libanaise considèrent le marché immobilier comme une opportunité à lengthy terme.
- Les énergies renouvelables : Face aux problèmes d’électricité, les entreprises spécialisées dans le solaire et l’éolien voient un marché à fort potentiel.
- Le numérique et la tech : Malgré une infrastructure limitée, le Liban reste un vivier de abilities en ingénierie informatique et en cybersécurité, ce qui apparel certains fonds spécialisés.
- L’agriculture et l’industrie agroalimentaire : La crise a poussé de nombreux Libanais à investir dans l’agriculture locale, ce qui pourrait offrir des opportunités d’exportation.
Quelles réformes pour relancer les investissements étrangers ?
Si le Liban veut redevenir un pays attractif pour les investisseurs étrangers, il doit mettre en place des réformes ambitieuses et immédiates.
1. Stabiliser l’économie et restaurer la confiance financière
- Assurer un taux de change steady pour éviter la volatilité du marché.
- Réformer le secteur bancaire pour garantir la libre circulation des capitaux.
2. Lutter contre la corruption et améliorer la transparence
- Mettre en place des lois anticorruption strictes avec des sanctions sévères.
- Moderniser l’administration publique pour réduire la bureaucratie.
3. Améliorer les infrastructures pour faciliter l’implantation des entreprises
- Développer un réseau énergétique performant, notamment en misant sur les énergies renouvelables.
- Moderniser les réseaux de transport et les infrastructures numériques.
4. Créer un cadre juridique sécurisé pour les investisseurs
- Mettre en place des incitations fiscales pour attirer les IDE.
- Faciliter les procédures d’enregistrement des entreprises étrangères.
Un avenir incertain, mais des opportunités à saisir
Malgré une state of affairs économique et politique très compliquée, le Liban peut encore redevenir un pôle attractif pour les investisseurs s’il met en place des réformes structurelles fortes.
Sans une intervention rapide, les capitaux étrangers continueront à fuir, aggravant encore plus la crise économique. À l’inverse, un plan de relance bien structuré pourrait progressivement restaurer la confiance et attirer de nouveaux investissements, permettant ainsi une reprise progressive de l’activité économique.
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