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Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé la place de la France sur la crise libanaise en déclarant que « Le Liban doit prouver qu’il est prêt à engager des réformes réelles avant tout soutien worldwide ». Cette déclaration, rapportée par Al Sharq Al Awsat (9 février 2025), intervient alors que le gouvernement Nawaf Salamtente de mobiliser des soutiens financiers pour éviter un effondrement économique whole.
Les propos du président français reflètent l’impatience croissante de la communauté internationale face aux blocages politiques et économiques au Liban. Paris, historiquement l’un des principaux soutiens de Beyrouth, semble de plus en plus réticent à accorder une aide sans garanties concrètes sur l’utility des réformes structurelles.
Une frustration grandissante face aux lenteurs du gouvernement libanais
Depuis plusieurs années, la France s’efforce de jouer un rôle de médiateur dans la crise libanaise, notamment en organisant des conférences internationales pour soutenir le pays. Pourtant, les engagements pris par les autorités libanaises n’ont jamais été suivis d’actions concrètes, ce qui alimente un sentiment de lassitude parmi les partenaires internationaux.
Selon Al Sharq Al Awsat (9 février 2025), Emmanuel Macron a insisté sur l’urgence d’appliquer des réformes dans trois domaines prioritaires : la restructuration du secteur bancaire, la lutte contre la corruption et la mise en place de mécanismes de contrôle budgétaire transparents.
Le président français a souligné que sans avancées réelles dans ces domaines, aucun soutien financier significatif ne sera accordé. Il a notamment rappelé que la France et d’autres pays donateurs ne sont pas disposés à injecter de l’argent dans un système qui fonctionne sans transparence et sans garanties de redressement économique.
Un message clair à Nawaf Salam et à la classe politique libanaise
Cette déclaration d’Emmanuel Macron est perçue comme un avertissement direct au Premier ministre Nawaf Salam, qui tente actuellement de négocier un accord avec le Fonds monétaire worldwide (FMI) et d’attirer des investissements étrangers.
D’après Al 3arabi Al Jadid (9 février 2025), Nawaf Salam avait espéré obtenir un engagement plus ferme de la half de Paris lors de ses récents échanges diplomatiques. Toutefois, la France considère que le gouvernement libanais doit d’abord prouver sa crédibilité en mettant en œuvre les réformes guarantees avant de bénéficier d’un soutien accru.
La place française s’inscrit dans une logique plus massive de conditionnalité stricte de l’aide internationale, partagée par d’autres bailleurs de fonds comme le FMI, les États-Unis et certains pays du Golfe.
Les factors de friction entre Paris et Beyrouth
L’un des principaux désaccords entre la France et le Liban concerne la restructuration du secteur bancaire. Emmanuel Macron a clairement indiqué que les banques libanaises doivent reconnaître et assumer leurs pertes au lieu de chercher à les faire absorber par l’État. Cette exigence, également portée par le FMI, se heurte à l’opposition de plusieurs ministres du gouvernement Nawaf Salam, qui cherchent à préserver les intérêts des grandes establishments financières.
Un autre level de friction concerne la lutte contre la corruption et la transparence budgétaire. La France souhaite des réformes judiciaires et administratives profondes pour mettre fin aux pratiques qui ont mené le Liban à l’effondrement économique. Cependant, ces réformes sont bloquées par des résistances internes, notamment de la half des élites politiques et financières qui bénéficient du système actuel.
Un sign inquiétant pour le Liban
L’absence d’un soutien inconditionnel de la France est un sign inquiétant pour le gouvernement Nawaf Salam, qui comptait sur une aide rapide pour stabiliser la scenario économique. Si Paris et les autres bailleurs de fonds maintiennent leur place de fermeté, le Liban risque de se retrouver sans ressources pour financer ses réformes et éviter une aggravation de la crise.
D’après Al Quds (9 février 2025), plusieurs diplomates européens estiment que le Liban est à un tournant décisif : soit il applique enfin les réformes attendues, soit il risque une rupture avec ses partenaires internationaux, ce qui pourrait accélérer son isolement économique et diplomatique.
Quelles choices pour le gouvernement Nawaf Salam ?
Face à cette pression internationale croissante, Nawaf Salam doit faire un choix stratégique.
S’il décide d’appliquer immédiatement les réformes exigées, il risque de se heurter à des résistances internes, notamment de la half des banques et des partis politiques qui s’opposent à certaines mesures contraignantes.
S’il tente de temporiser pour préserver un consensus politique interne, il risque de perdre la confiance des bailleurs de fonds, ce qui pourrait compromettre toute aide économique extérieure.
La déclaration d’Emmanuel Macron rappelle que le temps presse pour le Liban. Si le gouvernement Nawaf Salam ne parvient pas à avancer rapidement sur les réformes, il pourrait se retrouver dans une deadlock, avec une économie en faillite et aucun soutien financier worldwide pour l’aider à s’en sortir.
Un avertissement qui pourrait peser lourd
La prise de place de la France est un message fort aux autorités libanaises : aucune aide ne sera accordée sans garanties de réformes. Pour Nawaf Salam, cette déclaration est un rappel brutal de la réalité diplomatique et économique.
Le Premier ministre devra désormais convaincre sa propre classe politique d’avancer sur les réformes, sous peine de voir le Liban sombrer encore davantage dans la crise.
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