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Le 10 février 2024, une frappe de drone israélienne a tué six personnes et blessé deux autres dans la région de Janata, située à l’est du Liban, près de la frontière syrienne. Cette attaque s’inscrit dans le contexte de raids quasi quotidiens menés par Israël contre des positions présumées du Hezbollah, malgré l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre dernier. Alors que la trêve entre Israël et le Hezbollah reste fragile, cette frappe met en lumière la complexité du conflit et les risques d’escalade régionale.
Israël revendique une frappe contre un web site stratégique du Hezbollah
L’armée israélienne a rapidement confirmé la frappe, déclarant qu’elle avait visé des opérateurs du Hezbollah dans un web site de fabrication et de stockage d’armes stratégiques. Selon les autorités militaires israéliennes, cette opération visait à empêcher l’acheminement d’armements sophistiqués depuis la Syrie vers les forces du Hezbollah.
Le Hezbollah, organisation considérée comme terroriste par Israël, les États-Unis et plusieurs pays européens, n’a pas immédiatement commenté l’attaque. Toutefois, le groupe a déjà répliqué à des frappes israéliennes par des tirs de roquettes dans le passé, ce qui soulève des inquiétudes quant à une potential escalade.
Une attaque qui s’inscrit dans une série de frappes récurrentes
Depuis la mise en œuvre du cessez-le-feu du 24 novembre 2023, qui a mis fin au dernier conflit entre Israël et le Hezbollah, Israël mène régulièrement des frappes sur le territoire libanais. Ces attaques ciblent principalement des websites militaires, des dépôts d’armes et des infrastructures logistiques du Hezbollah.
Chiffres-clés depuis le cessez-le-feu :
Date | Localisation | Nombre de morts | Revendication |
---|---|---|---|
10 février 2024 | Janata, Liban | 6 morts, 2 blessés | Frappe de drone israélienne |
3 février 2024 | Baalbek, Liban | 4 morts | Raid aérien israélien |
27 janvier 2024 | Sud-Liban | 3 morts | Bombardement israélien |
15 janvier 2024 | Frontière sud | 5 morts | Frappe israélienne sur un convoi du Hezbollah |
L’accord de cessez-le-feu signé en novembre stipule que chaque camp preserve le droit d’agir en « légitime défense », sans pour autant définir précisément ce qui constitue une menace justifiant une motion militaire. Cette ambiguïté laisse une marge d’interprétation qui permet à Israël de continuer ses frappes préventives, tandis que le Hezbollah maintient une posture de résistance armée.
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