– Commercial –
Le marché immobilier libanais traverse une section de ralentissement marquée, reflet direct de la crise économique et financière qui frappe le pays. Les prix des biens immobiliers haut de gamme ont enregistré une baisse moyenne de 20 %, une chute qui affecte particulièrement les quartiers les plus prisés de Beyrouth et de sa périphérie.
Paradoxalement, le marché des logements de classe moyenne se maintient, porté par une demande locale qui reste steady malgré les difficultés économiques. Toutefois, l’absence de financements bancaires complique l’accession à la propriété, forçant de nombreux acheteurs à opter pour des transactions en money.
Une chute des prix dans le secteur haut de gamme
Les quartiers de Achrafieh, Saifi Village et Verdun sont particulièrement touchés par la baisse des prix de l’immobilier de luxe. Dans certains cas, les prix ont chuté jusqu’à 30 % par rapport aux niveaux de 2019, une tendance qui s’explique par la fuite des capitaux, la crise bancaire et la réduction drastique du nombre d’acheteurs étrangers.
Plusieurs promoteurs ont dû geler ou abandonner des projets en raison de l’effondrement des financements bancaires et de la difficulté à trouver des acheteurs solvables. En l’absence de nouvelles sources de financement, le secteur immobilier haut de gamme peine à redémarrer, malgré quelques opportunités saisies par des investisseurs étrangers attirés par la baisse des prix.
Un marché de la classe moyenne plus steady
Contrairement au section du luxe, les logements destinés à la classe moyenne résistent mieux. Cette résilience s’explique par une demande intérieure toujours présente, portée par des Libanais cherchant à sécuriser un logement avant une éventuelle nouvelle flambée des prix.
Les appartements de 80 à 120 m² situés en périphérie de Beyrouth et dans des villes comme Jounieh et Tripolirestent recherchés. Toutefois, les transactions se font presque exclusivement en {dollars} money, en raison de l’absence totale de crédits immobiliers accordés par les banques.
La plupart des promoteurs adaptent désormais leurs offres en ciblant des acheteurs disposant de liquidités et en proposant des facilités de paiement direct, ce qui permet de maintenir un sure quantity de transactions malgré l’environnement économique difficile.
L’arrivée des investisseurs du Golfe et la perspective d’une stabilisation
Alors que la crise immobilière locale se prolonge, des investisseurs étrangers commencent à profiter de la baisse des prix. Plusieurs acheteurs originaires des Émirats arabes unis, du Qatar et du Koweït ont récemment procédé à des acquisitions dans des quartiers stratégiques de Beyrouth et sur la côte libanaise, misant sur une reprise du marché à moyen terme.
Ces acquisitions restent cependant sélectives et limitées en quantity, la plupart des investisseurs attendant des signaux de stabilisation économique avant de s’engager plus massivement.
Un marché freiné par l’absence de financements bancaires
Le principal impediment à une reprise du marché immobilier reste le gel des crédits bancaires. Avant la crise, près de 60 % des acquisitions immobilières au Liban étaient financées par des prêts hypothécaires, une scenario qui a complètement changé depuis l’effondrement du système bancaire en 2019.
Les banques, en difficulté, ont cessé d’accorder des crédits immobiliers, contraignant les acheteurs à se tourner vers des options de financement alternate options ou à abandonner leurs projets d’acquisition.
Les promoteurs, qui dépendaient largement des financements bancaires pour la development de nouveaux projets, peinent à trouver des options pour financer la reprise de chantiers en suspens, ce qui réduit encore plus l’offre sur le marché immobilier.
L’instabilité politique, un facteur d’incertitude majeur
L’un des éléments qui freinent également la relance du marché immobilier est l’incertitude politique persistante. Les acheteurs hésitent à investir dans un marché qui manque de visibilité, en raison des tensions politiques internes et du climat régional instable.
Les négociations en cours avec le Fonds monétaire worldwide (FMI), qui conditionnent l’octroi de nouveaux financements à la mise en œuvre de réformes structurelles, suscitent des inquiétudes parmi les investisseurs. Certains redoutent une nouvelle dévaluation de la livre libanaise ou des réformes fiscales qui pourraient impacter le secteur immobilier.
Un avenir incertain pour l’immobilier libanais
Le marché immobilier libanais est aujourd’hui à un tournant. La chute des prix dans le section du luxe, couplée au maintien de la demande pour les logements de classe moyenne, permet d’éviter un effondrement complete du marché.
Cependant, sans un retour des financements bancaires et une stabilisation politique, la relance du secteur restera limitée et fragile. L’arrivée d’investisseurs étrangers pourrait jouer un rôle de stabilisateur, mais leur affect sera insuffisant pour compenser l’effondrement de la demande locale.
Dans les mois à venir, l’évolution du marché immobilier libanais dépendra principalement de trois facteurs : la capacité du gouvernement à restaurer la confiance économique, la reprise du crédit immobilier et la stabilisation du climat politique. En l’absence de progrès sur ces fronts, le marché risque de rester sous pression avec des transactions limitées et une croissance atone.
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