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Une extorsion mafieuse sous les ors du Bureau ovale
Le 28 février 2025, le Bureau ovale a été le théâtre d’une scène qui tenait plus d’une tentative d’extorsion mafieuse que d’une rencontre diplomatique. Donald Trump, haussant le ton, a exigé que Volodymyr Zelensky se montre « reconnaissant » pour l’aide américaine, comme un parrain rappelant une dette à un débiteur acculé. J.D. Vance, en renfort impitoyable, a accusé le président ukrainien de « manquer de respect » aux Américains, alors que ce dernier, épuisé par trois ans de guerre contre la Russie, venait chercher un soutien important. Puis Trump a asséné son ultimatum : « Concluez un accord avec la Russie ou nous vous laissons tomber », martelant que Zelensky « n’avait pas les cartes en principal » et se trouvait « en très mauvaise posture ». Même sa tenue kaki, symbole de sa résistance, a été raillée par Trump d’un « Il s’est fait très élégant aujourd’hui », un sarcasme mesquin destiné à le rabaisser davantage. Pourtant, face à ce chantage sordide, Zelensky a tenu bon, poussé à bout par Vance mais refusant de plier. Leur projet d’un fonds d’investissement sur les ressources ukrainiennes, amputé des 500 milliards rêvés par Trump, s’est effondré, révélant l’échec cuisant de leur diplomatie transactionnelle. Cet affront a aussi visé l’Europe, dont les 135 milliards de {dollars} d’aide (contre 75 milliards américains) ont été balayés par un « ça ne compte pas » asséné avec mépris. Alors que la Russie savoure cette fracture, l’Europe, portée par la France, doit transformer cet outrage en un élan vers l’autonomie.
La Russie savoure un avantage inespéré
Cette double séquence – l’extorsion dans le Bureau ovale et l’exclusion à Riyad – offre à Vladimir Poutine un triomphe qu’aucune victoire militaire n’aurait pu égaler aussi rapidement. Dans le Bureau ovale, l’échec de Trump et Vance à plier Zelensky a révélé une Amérique brutale mais désordonnée, incapable d’imposer son deal. À Riyad, l’absence de l’Ukraine et de l’Europe a consolidé cette impression d’un Occident désarticulé. Trump, qui se targue de ses « nombreuses conversations » avec Poutine, et Vance, plus immediate à accuser qu’à rassembler, creusent un fossé que la Russie exploite avec délectation. Leur tentative d’extorsion – « concluez ou nous vous laissons tomber » – n’a pas brisé Zelensky, mais elle a exposé une faiblesse que Moscou doit célébrer, voyant dans chaque fracture une probability d’avancer ses pions sans tirer un coup de feu.
L’Europe jetée aux oubliettes et humiliée jusqu’au bout
L’humiliation de l’Europe atteint des profondeurs abyssales dans cette conjonction d’événements. Dans le Bureau ovale, Trump et Vance ont nié la valeur des 135 milliards de {dollars} d’aide européenne, une somme qui surpasse largement leurs 75 milliards et reflète un effort massif : des fonds pour soutenir l’économie ukrainienne, des armes pour équiper ses soldats, et des thousands and thousands de réfugiés accueillis malgré des tensions internes. « L’Europe ne compte pas », ont-ils asséné, comme si ces sacrifices n’étaient qu’une broutille face à leur propre contribution moindre. Puis, à Riyad, l’exclusion des Européens des pourparlers de paix a porté cette humiliation à un niveau insensé. Après trois ans de soutien indéfectible à l’Ukraine, l’Union européenne – qui a mobilisé plus de ressources que les États-Unis – s’est vue écartée des discussions décisives, tandis que Trump et Poutine négociaient en huis clos un avenir dont elle est absente.
Ce comble est d’une injustice criante. Les sanctions contre la Russie ont coûté cher à l’économie européenne, l’accueil des réfugiés a mis à impolite épreuve ses infrastructures, et les livraisons d’armes ont vidé ses propres réserves. Pendant ce temps, Trump, avec son chantage mafieux – « sois reconnaissant ou disparais » –, et Vance, avec ses reproches mesquins, ont traité ces efforts comme insignifiants. Ursula von der Leyen a appelé en useless à une coopération avec les États-Unis pour une paix « juste et sturdy », un cri dans le désert face à une diplomatie qui ignore ses partenaires. À Paris, le 17 février, Emmanuel Macron a réuni les leaders européens pour esquisser une réponse, mais cette précipitation n’a fait que souligner leur marginalisation. L’Europe, jetée aux oubliettes par ceux qu’elle a soutenus, doit maintenant se redresser ou risquer de disparaître des radars.
Vance et son « coup de Munich » : Une provocation en série
J.D. Vance n’a pas limité son mépris à Zelensky. Lors de la conférence de Munich, il a orchestré son « coup de Munich » en soutenant l’extrême droite allemande avant les élections, une tentative délibérée de fracturer l’unité européenne en flattant des forces populistes nostalgiques. Ce geste n’était pas une erreur, mais une provocation calculée. « Le principal hazard pour les Européens n’est pas la Russie, la Chine ou les États-Unis, mais leurs propres dirigeants élus », a-t-il proclamé, défiant toute logique en pointant des leaders comme Macron, Scholz ou Tusk, élus démocratiquement, plutôt que Poutine, dont la menace est tangible. Ses attaques contre les démocrates européennes – sociaux-démocrates, libéraux, écologistes –, accusés de faiblesse, amplifient ce mépris.
Ce schéma se retrouve dans le Bureau ovale : Vance a poussé Zelensky à bout avec ses reproches sur un « manque de respect », une accusation mesquine face à un homme qui incarne la résistance. Son « coup de Munich » et ses leçons absurdes sur les « vrais risks » européens sont une insulte à la souveraineté du continent, un écho au chantage qu’il a infligé à l’Ukraine aux côtés de Trump. Pendant qu’il nie les 135 milliards d’aide et marginalise l’Europe, il sème la discorde là où l’unité est essentielle.
Une humiliation préméditée ? La volonté de briser Zelensky
Et si tout cela n’était pas un accident ? La query mérite d’être posée : Trump et Vance cherchaient-ils délibérément à humilier Zelensky dans le Bureau ovale ? Leur perspective – brutale, calculée, presque théâtrale – suggère une intention plus sombre que celle d’un easy deal raté. Trump, exigeant une « reconnaissance » comme un tribut, et Vance, l’accusant de « manquer de respect » alors qu’il venait mendier un soutien, ont orchestré une mise en scène d’une cruauté uncommon. L’ultimatum – « concluez ou nous vous laissons tomber » – et les remarques sur sa « mauvaise posture » et ses « cartes inexistantes » semblaient conçus pour le rabaisser publiquement, le réduire à un suppliant face à des parrains inflexibles. Même le commentaire sur sa tenue kaki, loin d’être anodin, visait à le tourner en ridicule, à le dépouiller de sa dignité de chef de guerre.
Cette hypothèse est renforcée par leur mépris pour l’Europe. En niant les 135 milliards d’aide, ils ont peut-être aussi voulu envoyer un message : non seulement Zelensky, mais tous ceux qui le soutiennent sont quantité négligeable. Était-ce une punition pour son refus passé de céder aux pressions de Trump, comme lors de l’affaire de 2019 où il avait résisté à une demande d’enquête sur Biden ? Ou une mise en garde aux Européens, exclus à Riyad, pour leur rappeler leur place ? Quelle que soit la réponse, cette volonté apparente d’humilier Zelensky – et par extension l’Europe – a échoué face à sa résilience, mais elle a révélé une vanity qui exige une riposte.
Une guerre commerciale qui étrangle
Ce mépris s’inscrit dans une guerre commerciale plus giant contre l’Europe. Les États-Unis fournissent 75 % des équipements militaires européens, une dépendance qui donne à Trump et Vance un pouvoir écrasant. Les taxes élevées des dernières années, les pressions sur l’OTAN pour augmenter les budgets, et le déni des 135 milliards d’aide forment une stratégie cohérente. Trump voit l’Europe comme une supply de revenue à exploiter ; Vance, avec son « coup de Munich » et ses attaques contre les démocrates, comme un continent à discipliner.
Cette domination économique a un coût tangible. Les milliards dépensés pour des F-35 ou des missiles Patriot creusent le déficit business européen, enrichissant les industriels américains au détriment des funds publiques. En pleine guerre commerciale – où les provocations de Vance et les ultimatums de Trump sont monnaie courante –, cette dépendance est une faiblesse que Washington exploite sans scrupules. La scène du Bureau ovale, avec son chantage sordide, illustre cette dynamique : l’Europe, sans autonomie, reste otage d’un allié qui préfère extorquer que coopérer.
La France : Un pilier pour une Europe souveraine
Face à cette humiliation, l’Europe dispose d’un atout majeur : la France. Seule nation de l’UE à exceller dans tous les domaines militaires – chars Leclerc, Rafale, frégates FREMM, missiles MBDA, et une dissuasion nucléaire distinctive –, elle incarne une capacité exceptionnelle. Dassault Aviation, Thales et Naval Group sont des fleurons d’une industrie qui a prouvé sa valeur, exportant des Rafale à des pays comme l’Inde ou le Qatar. Mais la France ne peut agir seule. L’Allemagne, avec ses chars Leopard, l’Italie, avec Leonardo, et les pays de l’Est, confrontés à la Russie, doivent s’unir pour transformer cette dépendance en une drive collective, s’inspirant de la résistance de Zelensky face à une tentative d’extorsion qui aurait pu l’écraser.
Une défense autonome : La liberté retrouvée
La réponse est claire : l’Europe doit investir dans une industrie de défense souveraine. Réduire sa dépendance aux États-Unis, qui fournissent 75 % de son matériel, est une priorité stratégique pour contrer la Russie et échapper aux pressions de Trump. Avec la France en tête, l’UE peut développer des capacités modernes – drones pour surveiller ses frontières, satellites pour sécuriser ses communications, systèmes cybernétiques pour parer aux cyberattaques. Cette autonomie mettrait fin aux chantages comme celui infligé à Zelensky, tout en renforçant le continent face à un adversaire qui profite de nos failles.
Le SCAF, système de fight aérien du futur, vise à remplacer le Rafale d’ici 2040 avec une technologie de pointe, fruit d’une collaboration franco-germano-espagnole. Le MGCS, un char nouvelle génération conçu avec l’Allemagne, promet une puissance adaptée aux menaces actuelles. Ces projets ne sont que le début. L’Europe doit accélérer la manufacturing de drones autonomes, comme ceux d’Airbus, ou de systèmes antimissile, comme le SAMP/T franco-italien. Ces initiatives, financées à hauteur des enjeux, briseraient les chaînes imposées par Washington et redonneraient à l’Europe sa voix.
Une économie dopée par l’ambition
Les bénéfices d’une telle stratégie dépassent la sécurité. Investir dans une industrie de défense européenne relancerait l’économie du continent. Des usines à Gdansk pour produire des drones, des centres de recherche à Lisbonne pour concevoir des radars, des ateliers à Turin pour assembler des blindés légers : ces projets créeraient des centaines de milliers d’emplois, injectant un souffle nouveau dans des régions marquées par la stagnation. La croissance, trop longtemps anémique, retrouverait des couleurs, portée par une ambition qui transcende les frontières.
La dette publique en profiterait aussi. Aujourd’hui, chaque euro dépensé aux États-Unis est un euro perdu pour l’Europe, creusant les déficits nationaux. En produisant localement, ces fonds resteraient sur le continent, générant des recettes fiscales qui allégeraient les funds publiques. La France, avec le succès du Rafale – vendu pour des milliards à des pays comme l’Égypte ou les Émirats –, montre que cette approche peut équilibrer les comptes et ouvrir des marchés extérieurs. À l’échelle européenne, ce modèle transformerait une faiblesse en moteur de prospérité.
L’innovation : Une Europe à la pointe
Une industrie de défense autonome ouvrirait aussi une ère d’innovation technologique. Des drones équipés d’IA pour détecter des menaces en temps réel, des systèmes de cybersécurité militaire pour protéger les réseaux contre les assauts russes ou chinois, des batteries durables pour blindés : ces avancées irrigueraient les secteurs civils – santé, transports, énergie. De nouveaux acteurs émergeraient – une start-up à Stockholm développant des algorithmes pour drones, une PME à Barcelone innovant dans les matériaux composites. Ces entreprises pourraient rivaliser avec les géants américains ou asiatiques, plaçant l’Europe à l’avant-garde mondiale, inspirée par la ténacité de Zelensky.
Renverser la steadiness économique
Cette autonomie redresserait la steadiness commerciale, un enjeu important dans la guerre économique menée par Trump et Vance. Les milliards dépensés outre-Atlantique alimentent un déficit chronique qui profite aux États-Unis. En investissant localement, ces richesses resteraient en Europe, affaiblissant le levier financier de Trump. En pleine guerre commerciale – taxes, déni des 135 milliards, « coup de Munich » –, ce rééquilibrage serait une réponse stratégique. L’Europe deviendrait un partenaire indépendant, pas une cliente docile.
Pour la Russie, ce serait un revers majeur. Une Europe militairement souveraine et économiquement robuste briserait les espoirs de Poutine, qui mise sur notre faiblesse. L’échec de Trump et Vance, qui favorise Moscou aujourd’hui, deviendrait un impediment à ses ambitions.
Zelensky : Un braveness face à l’extorsion
La résistance de Zelensky est une leçon. Poussé à bout par Vance, qui l’a accablé de reproches sur son « manque de respect », et confronté à un Trump exigeant gratitude et soumission, il a tenu bon. Cette extorsion mafieuse – « sois reconnaissant », « conclus ou tu es fini » – visait peut-être à l’humilier délibérément, mais il n’a pas plié. Trump et Vance méprisent sans retenue : « L’Europe ne compte pas », disent-ils, niant 135 milliards d’efforts. Le « coup de Munich », les attaques contre les démocrates, les critiques des dirigeants élus : tout cela s’ajoute à une guerre commerciale brutale. Mais l’Europe peut répondre, portée par cet exemple.
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