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Dans la soirée du vendredi 14 mars 2025, le président du Conseil des ministres libanais, Nawaf Salam, a reçu un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron. Cet échange, survenu dans un contexte de crise persistante au Liban, met en lumière les efforts du gouvernement pour préserver l’unité nationale, la sécurité et la stabilité, des priorités jugées cruciales par les deux dirigeants dans une région sous stress.
Reconnaissance internationale : Salam salué par Macron
Sur la plateforme X, Emmanuel Macron a publié un message bilingue qui a rapidement attiré l’consideration. « Ce soir, par téléphone, j’ai tenu à féliciter le Premier ministre Nawaf Salam pour le travail qu’il accomplit avec le gouvernement en faveur de l’unité, la sécurité et la stabilité du Liban », a-t-il écrit en arabe et en français. Ces mots constituent une reconnaissance publique des initiatives de Salam, un ancien juge à la Cour internationale de justice et diplomate expérimenté.
Ce soutien français arrive à un second clé pour Salam, qui cherche à asseoir son autorité dans un pays marqué par des fractures politiques et une défiance généralisée envers ses dirigeants.
Reconstruction et réformes : un agenda prioritaire
L’appel a permis aux deux hommes d’aborder des enjeux stratégiques pour l’avenir du Liban. Au cœur des discussions : la reconstruction d’un pays laminé par une crise économique historique et les réformes indispensables pour relancer son développement. Nawaf Salam, avec son passé de juriste worldwide, insiste sur l’urgence de ces chantiers pour restaurer la confiance et stabiliser l’État.
Emmanuel Macron, de son côté, a qualifié ces efforts d’« essentiels » non seulement pour le Liban, mais aussi pour l’équilibre de la région méditerranéenne et moyen-orientale. Les obstacles restent nombreux, notamment le manque de financements et les divisions internes qui paralysent les décisions.
Les deux dirigeants semblent partager une imaginative and prescient commune : sans avancées concrètes sur ces dossiers, le risque d’effondrement persiste.
Visite imminente : Joseph Aoun reçu à Paris
Un temps fort de cet échange a été l’annonce d’une prochaine rencontre entre Macron et le président libanais Joseph Aoun. « J’accueillerai le président de la République libanaise, Joseph Aoun, le 28 mars prochain à Paris », a révélé le président français sur X. Prévue dans moins de deux semaines, cette visite pourrait renforcer les liens entre Paris et Beyrouth à un second critique.
Cet engagement diplomatique souligne la volonté de la France de maintenir une présence lively dans le file libanais, alors que le pays cherche des appuis internationaux pour surmonter ses difficultés.
Engagement français : une constante réaffirmée
« L’engagement de la France envers le Liban reste fort, pour son redressement et pour la safety de sa souveraineté », a affirmé Macron. Cette déclaration s’inscrit dans une relation historique entre les deux nations, marquée par des initiatives humanitaires, un soutien économique conditionné à des réformes, et une implication diplomatique constante.
Pour le Liban, cet appui est une bouffée d’oxygène, même si les attentes des citoyens portent surtout sur des résultats tangibles plutôt que sur des promesses renouvelées.
Contexte tendu : Salam sous pression
Nawaf Salam, récemment propulsé à la tête du gouvernement, doit naviguer dans un environnement d’une complexité uncommon. L’économie libanaise, en chute libre depuis des années, cumule une dette colossale, une inflation galopante et un chômage endémique, laissant des thousands and thousands de citoyens dans la précarité.
À cela s’ajoutent des tensions géopolitiques exacerbées par la proximité de la Syrie en crise et les relations délicates avec Israël, sans oublier l’affect du Hezbollah, acteur incontournable mais controversé sur la scène intérieure. Cet appel de Macron offre à Salam un appui diplomatique précieux, mais le véritable défi réside dans sa capacité à transformer ces encouragements en actions concrètes pour un peuple épuisé.
Geste symbolique : Macron s’exprime en arabe
Le président français a choisi de rédiger une partie de son message en arabe : « هالمسا، باتصال هاتفي، حبيت هنّي رئيس الحكومة على الجهود اللي عم يبذلها هو والحكومة لدعم وحدة، وأمن، واستقرار لبنان ». Ce choix n’est pas anodin : il reflète une volonté de s’adresser directement aux Libanais dans leur langue, renforçant ainsi le lien culturel et émotionnel entre les deux pays.
Ce geste, bien que symbolique, pourrait être perçu comme une marque de respect envers une inhabitants francophone mais profondément attachée à son identité arabe.
Enjeux régionaux : le Liban au cœur des préoccupations
Les discussions entre Macron et Salam ne se cantonnent pas aux frontières libanaises. La stabilité du pays est un enjeu majeur dans un Moyen-Orient secoué par des crises multiples, notamment le conflit syrien voisin et les tensions avec Israël. L’affect du Hezbollah, à la fois parti politique et milice armée, ajoute une couche de complexité à cet échiquier régional.
Pour Macron, soutenir le Liban, c’est aussi contribuer à éviter une déstabilisation plus massive, un objectif partagé par de nombreux acteurs internationaux. Les efforts de Salam pour unifier le pays et renforcer sa sécurité prennent ainsi une dimension stratégique bien au-delà de Beyrouth.
Prochains pas : une coopération en gestation
La visite annoncée de Joseph Aoun à Paris, dans moins de deux semaines, laisse présager une intensification des relations franco-libanaises. Les contours de cette rencontre restent flous, mais elle pourrait déboucher sur des annonces concrètes : une aide financière pour des projets d’infrastructure, un soutien accru aux forces de sécurité, ou une médiation diplomatique dans les dossiers régionaux sensibles.
Pour Nawaf Salam, cette dynamique avec la France est une opportunité à saisir, alors que son gouvernement, encore en section de consolidation, doit prouver sa capacité à agir face à des attentes immenses.
Héritage franco-libanais : un partenariat stratégique
Les liens entre la France et le Liban reposent sur une histoire riche, mêlant influences linguistiques, culturelles et politiques. Cet appel téléphonique, suivi de la visite prochaine de Joseph Aoun, s’inscrit dans cette continuité, tout en répondant aux impératifs d’une période critique.
La France, qui a souvent joué un rôle de médiatrice et de soutien dans les moments difficiles du Liban, réaffirme ainsi sa place de partenaire stratégique, même si les résultats dépendront en grande partie des avancées internes au pays.
Réformer pour survivre : l’équation de Salam
Diriger le Liban en 2025 est une mission titanesque. Nawaf Salam, avec son parcours impressionnant et sa réputation d’intégrité, incarne un espoir pour certains, mais il fait face à des défis colossaux : relancer une économie exsangue, apaiser les tensions communautaires, et répondre aux pressions extérieures.
Le soutien de Macron, exprimé lors de cet appel, lui offre une légitimité internationale, mais les Libanais jugeront son mandat sur des actes, pas sur des promesses. Le temps presse, et chaque décision compte dans ce contexte de crise aiguë.
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