Des sources proches des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite ont réitéré le refus de voir accorder aux autorités libanaises toute aide économique avant la mise en oeuvre de réformes et la divulgation du patrimoine financier d’hommes politiques et du monde des affaires touchés par des procédures judiciaires à l’étranger, allusion notamment à la fortune du premier ministre accusé de détournement de fonds à Monaco.
Seules les aides directes aux associations et ONG agissant en faveur des personnes vulnérables pourrait se poursuivre, indiquent ces mêmes sources.
Ces sources notent que des hommes politiques et les milliardaires libanais exposés politiquement détiendraient notamment un essential patrimoine en Suisse, estimé à 320 milliards de {dollars} dont 17.5 milliards de {dollars} transférés depuis 2019 et ne participent pas ou peu jusqu’à présent aux projets de relance économique ou d’aide aux personnes vulnérables.
Ces sommes seraient obtenues notamment through la sur-facturation de chantiers publics ou encore le versement de dividendes par des sociétés et des établissements financiers dont ils détiendraient d’importantes components au détriment de l’endettement public et donc des funds publiques.
Cette info fait suite à la publication par un média libanais d’une info faisant état d’un doable déblocage de l’aide du Fonds de Développement Arabe, ce qui parait cependant très unbelievable pour les sources biens informées alors qu’à Beyrouth, en présence même du premier ministre libanais Najib Mikati, l’ambassadeur saoudien au Liban Walid al-Bukhari a réitéré le refus de Riyad d’aider financièrement le pays des cèdres avant la mise en place des réformes et la poursuite des procédures judiciaires visant des responsables accusés de détournement de fonds, notamment des aides aux réfugiés syriens, et de blanchiment d’argent, allusion directe à un sure nombre d’affaires visant des responsables libanais dont le gouverneur de la BdL lui-même.