– Commercial –
La chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie aggrave une crise déjà sévère au Liban, où l’instabilité régionale impacte directement l’approvisionnement en ressources essentielles. Les interruptions dans les chaînes d’importation de carburant et de blé, traditionnellement acheminés by way of la Syrie, exacerbent les pénuries chroniques dans un pays marqué par des coupures d’électricité prolongées et une inflation galopante.
Un approvisionnement paralysé
Selon Al-Joumhouria, l’instabilité en Syrie complique davantage la logistique de l’importation des produits de première nécessité au Liban. Le blé, essentiel pour la manufacturing de ache, et le carburant, indispensable pour les générateurs privés, dépendent en grande partie des routes terrestres qui traversent la Syrie.
Les routes commerciales reliant le Liban à la Jordanie et à d’autres pays arabes by way of Damas sont devenues impraticables à trigger des combats récents et de la fragmentation du territoire syrien. Asharq Al-Awsat rapporte que de nombreuses cargaisons sont retardées ou bloquées, augmentant les coûts d’importation et alimentant une inflation déjà insoutenable pour la inhabitants libanaise.
Une crise énergétique qui s’aggrave
Le secteur de l’énergie au Liban, déjà en difficulté, subit les conséquences de cette nouvelle donne régionale. La dépendance aux générateurs privés, alimentés par un carburant de plus en plus cher et uncommon, entraîne des coupures d’électricité prolongées dans tout le pays. Annahar souligne que les hôpitaux et autres infrastructures essentielles peinent à fonctionner, menaçant les providers de santé et la sécurité alimentaire.
En outre, la baisse des livraisons de carburant accentue la pénurie de gaz domestique, indispensable pour la cuisson dans de nombreux foyers. Cette scenario provoque des tensions dans les stations de distribution, où les information d’attente s’allongent et les prix atteignent des sommets.
Le blé, un enjeu stratégique
La manufacturing de ache, aliment de base pour la majorité des Libanais, est directement menacée. Al-Arabi al-Jadeedrapporte que les moulins à farine signalent une réduction drastique de leurs shares, tandis que les importateurs peinent à trouver des alternate options rapides aux routes syriennes.
Face à cette scenario, le gouvernement libanais a annoncé des subventions temporaires pour stabiliser le prix du ache, mais ces mesures sont limitées par l’absence de financement sturdy. Les Nations Unies, by way of le Programme alimentaire mondial, ont intensifié leurs efforts pour fournir une aide d’urgence, mais les besoins dépassent de loin les ressources disponibles.
Les répercussions sociales
Les pénuries alimentaires et énergétiques aggravent la scenario des ménages libanais déjà éprouvés par une crise économique sans précédent. Selon Al-Joumhouria, près de 80 % des familles luttent pour se procurer des biens essentiels, une scenario qui provoque des tensions sociales croissantes.
Les manifestations sporadiques contre l’augmentation des prix et la détérioration des situations de vie se multiplient, bien que leur impression reste limité en l’absence d’une organisation centrale. Annahar rapporte que dans plusieurs régions, des habitants ont bloqué des routes pour protester contre les pénuries, alimentant une instabilité locale qui complique davantage la gestion de la crise.
Une dépendance à l’aide internationale
Face à ces défis, le Liban est de plus en plus dépendant de l’aide internationale. Les Nations Unies et d’autres organisations humanitaires intensifient leurs programmes d’help alimentaire, mais les financements disponibles ne suffisent pas à répondre à l’ampleur de la crise. Al-Arabi al-Jadeed indique que les donateurs internationaux se montrent hésitants, en partie à trigger du manque de transparence dans la gestion des fonds par le gouvernement libanais.
Le gouvernement, lui, tente de diversifier ses sources d’importation, notamment en négociant des accords avec des pays comme la Turquie et l’Égypte. Cependant, ces efforts prennent du temps et ne résolvent pas les problèmes immédiats.
Vers une crise prolongée ?
La chute d’Assad pourrait-elle marquer le début d’une crise alimentaire et énergétique prolongée pour le Liban ? Sans options rapides pour diversifier les sources d’approvisionnement et renforcer les infrastructures locales, le pays risque de s’enfoncer encore plus profondément dans une spirale de pénuries et de mécontentement populaire.
De plus, l’absence de gouvernance efficace et la méfiance des partenaires internationaux entravent la mise en œuvre de options durables. Le Liban pourra-t-il surmonter ces défis ou sera-t-il confronté à une crise humanitaire encore plus grave dans les mois à venir ?
– Commercial –