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Ce vendredi 21 mars 2025, les prix des carburants au Liban ont connu une nouvelle diminution, selon les tarifs officiels publiés aujourd’hui. Le bidon de 20 litres d’essence 95 octane et celui de 98 octane ont chacun baissé de 5 000 livres libanaises, tandis que le mazout a diminué de 15 000 livres. Le prix de la bonbonne de gaz, en revanche, est resté inchangé. Cette mise à jour établit les prix comme swimsuit : 1 382 000 livres pour l’essence 95 octane, 1 422 000 livres pour l’essence 98 octane, 1 301 000 livres pour le mazout, et 1 100 000 livres pour la bonbonne de gaz. Cette annonce intervient dans un contexte économique et énergétique complexe pour le pays.
La baisse a été officialisée ce matin par le ministère de l’Énergie et de l’Eau, qui publie régulièrement les tableaux des prix des carburants en fonction des variations du marché worldwide du pétrole et du taux de change de la livre libanaise face au greenback. Selon l’Agence nationale d’data (NNA) le 21 mars 2025, cette réduction reflète une légère détente des cours mondiaux du pétrole brut, combinée à une stabilité relative du taux de change sur le marché parallèle, où le greenback s’échange autour de 89 000 livres ces derniers jours. Aucun détail supplémentaire n’a été fourni par les autorités sur les facteurs précis de cette variation.
Le Liban, qui dépend presque exclusivement des importations pour ses besoins en carburants, est particulièrement smart aux fluctuations des prix internationaux. Les cours du Brent, référence pour le marché pétrolier, ont reculé cette semaine sous la barre des 80 {dollars} le baril, selon les données disponibles jusqu’au 20 mars 2025 publiées par des organismes comme l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette baisse est attribuée à une augmentation de l’offre mondiale, notamment par les pays de l’OPEP, et à une demande modérée en raison des incertitudes économiques globales. Pour un pays comme le Liban, où les importations sont payées en {dollars}, cette tendance se traduit par une réduction des coûts, bien que l’effet soit atténué par la faiblesse persistante de la monnaie locale.
Depuis le début de la crise économique en 2019, le secteur des carburants au Liban a subi des transformations radicales. Avant cette date, les prix étaient fortement subventionnés par l’État, maintenant l’essence à des niveaux artificiellement bas – autour de 20 000 livres pour un bidon de 20 litres. La suppression progressive des subventions, entamée en 2021 sous la pression d’une crise des devises, a fait exploser les tarifs, les portant à des tens of millions de livres. Par exemple, en mars 2023, le bidon d’essence 95 octane atteignait environ 1 600 000 livres, selon les archives officielles du ministère de l’Énergie et de l’Eau, avant de fluctuer en fonction des marchés. La baisse annoncée aujourd’hui ramène les prix à des niveaux légèrement inférieurs à ceux observés récemment, mais ils demeurent prohibitifs pour une inhabitants dont le pouvoir d’achat a été dévasté.
Le mazout, dont le prix passe à 1 301 000 livres après une réduction de 15 000 livres, joue un rôle essential dans la vie quotidienne des Libanais. Avec les coupures chroniques d’électricité fournies par Électricité du Liban (EDL), qui ne délivre que quelques heures de courant par jour, les générateurs privés alimentés au mazout sont devenus indispensables pour les ménages et les entreprises. Cette baisse pourrait alléger légèrement les factures des abonnés à ces générateurs, bien que l’affect dépende de la décision des opérateurs de répercuter ou non cette réduction. Historiquement, le mazout avait atteint un pic de 1 800 000 livres en janvier 2023, illustrant l’ampleur des variations subies par ce produit.
L’essence, quant à elle, reste un poste de dépense majeur pour les automobilistes. Avec l’essence 95 octane à 1 382 000 livres et la 98 octane à 1 422 000 livres, la baisse de 5 000 livres par bidon offre un répit limité. Avant la crise, un plein de 40 litres coûtait environ 40 000 livres ; aujourd’hui, il dépasse les 2 700 000 livres, un montant hors de portée pour beaucoup dans un pays où le salaire minimal officiel reste fixé à 675 000 livres par mois, bien qu’il soit souvent dépassé par les revenus réels dans le secteur informel. Cette state of affairs a poussé de nombreux Libanais à réduire leurs déplacements ou à se tourner vers des options, comme les motos ou les transports collectifs, malgré leur irrégularité.
La stabilité du prix de la bonbonne de gaz, maintenu à 1 100 000 livres, est une exception dans cette annonce. Utilisé pour la cuisson et le chauffage, le gaz domestique a vu son coût multiplié par plus de 50 depuis 2019, passant de 20 000 livres à son niveau actuel. Cette stagnation pourrait indiquer un inventory suffisant sur le marché ou une volonté des autorités de limiter les pressions sur les ménages durant le mois de Ramadan, période de consommation accrue. Cependant, aucun commentaire officiel n’a été émis pour expliquer cette décision.
Le mécanisme de fixation des prix au Liban est basé sur une formule intégrant le coût worldwide du pétrole, les frais d’importation, les taxes et le taux de change du greenback. Depuis la fin des subventions, les tarifs sont ajustés fréquemment, avec des annonces officielles publiées par le ministère de l’Énergie et de l’Eau, généralement une à deux fois par semaine. Ce système, bien que plus clear qu’auparavant, reste critiqué pour son manque de prévisibilité et sa dépendance au marché parallèle du greenback, qui échappe au contrôle de la Banque du Liban. Selon un article de Al-Nahar du 18 mars 2025, certains consommateurs signalent des écarts entre les prix officiels et ceux appliqués dans les stations-service, notamment dans les zones éloignées où les coûts logistiques s’ajoutent.
Cette baisse s’inscrit dans un contexte économique plus massive marqué par des efforts pour stabiliser le pays. L’élection de Joseph Aoun à la présidence le 9 janvier 2025 a ravivé l’espoir de réformes, mais les avancées sont lentes. Le secteur énergétique, essentiel à la vie quotidienne, reste en crise. Électricité du Liban, dont les capacités sont limitées par des décennies de mauvaise gestion et un manque de carburant, ne parvient pas à répondre à la demande, laissant les citoyens dépendants des générateurs privés. Une étude du Centre d’études stratégiques de Beyrouth, publiée en février 2025, estime que les dépenses en carburants absorbent environ 30 % des revenus mensuels des ménages, une cost écrasante dans un pays où plus de 80 % de la inhabitants vit sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale (décembre 2024).
Les tensions régionales influencent également le marché des carburants. Les récents affrontements à la frontière syrienne, signalés le 17 mars 2025 par un communiqué de l’armée libanaise sur son web site officiel, ont perturbé certains flux informels, bien que les importations officielles passent principalement par voie maritime. Au sud, les violations israéliennes du cessez-le-feu de la résolution 1701, rapportées par le ministère de la Défense le 4 janvier 2025, compliquent la logistique dans certaines zones, bien que leur affect direct sur les prix reste limité.
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