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Selon l’indice 2025 du coût de la vie publié par Numbeo, Beyrouth se classe 168e sur 327 villes dans le monde, confirmant son statut de ville chère malgré les effets de la crise économique. Parmi les villes arabes, elle se positionne à la 7e place, derrière des métropoles comme Dubaï et Doha. Ce classement reflète les effets conjoints de la dévaluation de la livre libanaise, de l’inflation persistante, et des coûts élevés des produits importés.
un classement révélateur
L’indice Numbeo évalue le coût de la vie à travers plusieurs critères, notamment les prix des biens de consommation, les loyers, et les providers publics. En 2024, Beyrouth reste relativement chère par rapport à son environnement régional, bien qu’elle ait perdu 12 locations dans le classement mondial par rapport à 2023, où elle était 156e.
Ville | Rang mondial (2024) | Rang régional (MENA) |
---|---|---|
Dubaï | 37 | 1 |
Doha | 58 | 2 |
Riyad | 102 | 4 |
Beyrouth | 168 | 7 |
analyse des dépenses
Les principales catégories de dépenses qui influencent le coût de la vie à Beyrouth sont les suivantes :
- Logement : Les loyers dans la capitale restent élevés malgré la crise économique, en raison de la dollarisation du marché immobilier. Les paiements se font majoritairement en {dollars} américains, rendant les logements inaccessibles à une grande partie de la inhabitants.
- Alimentation : Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 19 % en moyenne entre 2023 et 2024, en raison de la dépendance aux importations et de la dévaluation de la livre libanaise.
- Transport : Les coûts de carburant ont connu une hausse de 35 %, aggravée par la suppression des subventions en 2023.
- Companies publics : Les factures d’électricité et d’eau, déjà coûteuses, continuent de peser lourdement sur les budgets des ménages.
Catégorie | Variation des prix (%) entre 2023 et 2024 |
---|---|
Logement | +11 |
Alimentation | +19 |
Transport | +35 |
Companies publics | +27 |
comparaison régionale
En dépit de la crise économique, Beyrouth reste plus chère que certaines grandes villes arabes comme Le Caire ou Tunis. Cette scenario s’explique par la dollarisation de nombreux secteurs et une inflation incontrôlée. À titre de comparaison, les villes du Golfe, bien que classées parmi les plus chères de la région, bénéficient d’infrastructures modernes et de subventions qui atténuent l’impression des coûts élevés sur leurs habitants.
impression sur la inhabitants
Le coût de la vie élevé à Beyrouth exacerbe les inégalités sociales. Les ménages modestes, dont les revenus sont principalement en livres libanaises, voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. En revanche, les segments de la inhabitants disposant de revenus en devises étrangères parviennent à maintenir leur niveau de vie.
Selon les données de la Banque mondiale, plus de 60 % de la inhabitants libanaise vit désormais sous le seuil de pauvreté, une scenario aggravée par l’inflation des produits de première nécessité. Cette scenario alimente une instabilité sociale croissante et favorise l’émigration de nombreux Libanais à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger.
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