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Les banques, premières responsables de la crise de la dette libanaise
Contrairement aux apparences, la crise financière libanaise n’a pas commencé avec le défaut de paiement de l’État en 2020, mais bien avant, avec les pratiques risquées des banques commerciales. Pendant des décennies, les banques libanaises ont préféré investir massivement dans la dette publique, plutôt que de diversifier leurs actifs et financer une économie productive. Cette stratégie a permis à l’État d’entretenir un modèle économique insoutenable, reposant uniquement sur l’endettement et les entrées de devises des expatriés, sans jamais chercher à réformer ses funds.
Le problème est que ce modèle était fondé sur une phantasm de stabilité. En finançant l’État de manière extreme, les banques ont créé une bulle financière, où le Liban semblait prospérer alors que son économie réelle stagnait. Le secteur bancaire a ainsi permis à l’État de retarder toute réforme, en lui fournissant des liquidités artificielles, points non pas d’une croissance économique réelle, mais de la spéculation sur les taux d’intérêt et des capitaux étrangers attirés par des rendements élevés.
Cette state of affairs a créé une dépendance dangereuse :
- L’État s’est habitué à financer ses déficits grâce aux banques, au lieu de diversifier ses sources de revenus.
- Les banques ont continué à prêter à un État déjà surendetté, sans exiger de réformes, créant un cercle vicieux.
- Aucune different économique viable n’a été développée, rendant le Liban extrêmement vulnérable aux crises financières.
Lorsque la crise a éclaté en 2019, ce sont les banques qui ont provoqué l’effondrement financier, bien avant que l’État ne se retrouve en state of affairs de défaut. En restreignant brutalement les retraits bancaires, elles ont privé l’économie de liquidités, déclenchant un effondrement du pouvoir d’achat et une crise sociale majeure.
Les banques libanaises, qui étaient censées jouer un rôle de stabilisateur économique, ont en réalité précipité la faillite du pays en refusant de diversifier leurs investissements et en créant une dépendance extreme à la dette publique. Contrairement aux banques d’autres pays, qui diversifient leurs actifs entre obligations d’État, financements d’entreprises et investissements à l’worldwide, les banques libanaises ont massivement misé sur la dette publique, rendant tout le système économique vulnérable au moindre choc financier.
En accumulant des milliards de {dollars} d’obligations d’État, elles ont :
- Empêché l’État de chercher d’autres options de financement : Plutôt que de réformer ses funds ou d’améliorer la collecte fiscale, le gouvernement s’est contenté d’emprunter auprès des banques.
- Pris en otage l’ensemble du système financier : Lorsque la confiance dans l’État s’est effondrée, les banques ont été incapables d’honorer les retraits des déposants, automobile elles avaient engagé presque tout leur capital dans la dette publique.
- Provoqué la panique et l’effondrement du secteur bancaire : En 2019, face à une perte de confiance des investisseurs et des déposants, les banques ont restreint l’accès aux comptes bancaires, déclenchant une spirale de crise.
Ce blocage des dépôts, intervenu avant même que l’État ne fasse défaut, a plongé les entreprises, les ménages et les establishments dans une state of affairs de paralysie totale.
Un secteur bancaire en faillite et une inhabitants prise au piège
Depuis 2019, les banques ont gelé les comptes des Libanais, empêchant les déposants d’accéder à leur épargne. Cette state of affairs inédite a détruit la confiance dans le système financier et déclenché une fuite huge des capitaux.
- Les entreprises ne peuvent plus financer leurs activités, ce qui a entraîné la fermeture de milliers d’entre elles.
- Les particuliers ont perdu leurs économies de toute une vie, piégés par des restrictions bancaires injustifiées.
- Les investisseurs étrangers ont fui le pays, refusant de placer leur argent dans un système totalement dysfonctionnel.
Le secteur bancaire est aujourd’hui en faillite method, incapable de fonctionner normalement. Mais plutôt que de prendre leur responsabilité, les banques tentent d’imputer la crise à l’État, alors qu’elles sont les principales coupables du désastre financier.
L’implication des élites politiques dans le secteur bancaire
Un side essential de cette crise est la collusion entre les élites politiques et le secteur bancaire. Environ 46 % des actions des banques libanaises appartiennent à des personnes politiquement exposées, créant un conflit d’intérêts majeur. Parmi les politiciens directement impliqués dans l’actionnariat des banques, on peut citer :
- Saad Hariri, ancien Premier ministre, actionnaire majoritaire de BankMed avec 42,24 % des elements. Son frère, Fahd Hariri, détient 12,25 % de Financial institution Audi through FRH Funding Holding SAL.
- Marwan Kheireddine, ancien ministre d’État et proche du président du Parti démocratique libanais Talal Arslan, détient 13,34 % de la Financial institution Al-Mawarid.
- Adnan Kassar, ancien ministre de l’Économie de 2004 à 2005, principal propriétaire de Fransabank.
- Élie Ferzli, vice-président du Parlement, actionnaire de la banque IBL.
- Raëd Khoury, ancien ministre de l’Économie, membre exécutif du conseil de la banque Cedrus Make investments et membre non exécutif de la Cedrus Financial institution.
Ces personnalités ont profité des dividendes générés par les banques, eux-mêmes directement liés aux intérêts élevés payés sur la dette publique, pour s’enrichir personnellement. Cette state of affairs a non seulement perpétué le cycle de l’endettement, mais a également dissuadé toute tentative de réforme, les élites politiques ayant un intérêt direct à maintenir le statu quo.
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