Les conséquences de tout conflit entre deux ou plusieurs états mettent à mal toutes les prévisions. Il revient désormais très difficile de savoir remark bien combler les fossés creusés par la guerre et d’en identifier les répercussions économiques.
Cependant le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, fin février de cette année, et qui a coïncidé avec le début de la remise en état de divers pays du monde suite aux désastreuses conséquences de la propagation et de l’apparition du virus « Covid-19 » au cours des deux dernières années où tout le monde appréhendait ses répercussions économiques au niveau worldwide et ses effets négatifs sur le monde, était aussi placé à son tour, face à un catastrophique fossé sillonné et creusé si profondément par ce conflit.
En effet l’’économie mondiale a à peine trouvé le moyen de se remettre des crises d’inflation, les prix élevés de l’énergie et les bouleversements de la chaîne d’approvisionnement mondiale, et la guerre de la Russie contre l’Ukraine… ces évènements ont entravé la reprise économique mondiale, ce qui s’est traduit par d’énormes augmentations des prix des sources d’énergie et des cultures agricoles, surtout après l’imposition de sanctions sans précédent sur les différents secteurs de l’économie russe, sa banque centrale et ses réserves monétaires à l’étranger.
Dans ce contexte, dès le déclenchement de cette guerre, les marchés des matières premières notamment énergétiques, Le gaz et le pétrole sont devenus 40 % plus chers, étant donné que les cours du gaz et du pétrole ont atteint un pic, alors que surgit une crainte d’un embargo occidental sur les hydrocarbures russes, ou d’un arrêt des livraisons par Moscou. Cette dernière est en effet le premier exportateur mondial de gaz et le deuxième de pétrole.
Dans le secteur alimentaire, les marchés des matières premières ont fortement augmenté aussi, en raison du rôle pivot que jouent la Russie et l’Ukraine dans l’approvisionnement de l’économie mondiale en ces matières. Les taux de change de certains pays émergents et en développement ont également connu des fluctuations qui traduisent l’appréhension des acteurs économiques.
Les prix des denrées alimentaires ont haussé aussi et ont connu des augmentations importantes, étant donné que la Russie et l’Ukraine sont parmi les principaux pays producteurs de denrées alimentaires. Ces deux pays sont des essentiels producteurs pour environ 14% du blé mondial, et ils sont aussi d’importants producteurs d’huile de tournesol et de maïs. C’est ainsi que la perturbation des approvisionnements alimentaires affectera les acheteurs des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
Depuis que le monde entier est devenu entre l’enclume de l’Ukraine et le marteau du léopard Russe – Vladimir Poutine -l’économie mondiale dans son ensemble ressentira les effets d’une croissance plus lente et d’une inflation plus rapide. Notamment les économies voisines en particulier seront aux prises avec des perturbations du commerce, des chaînes d’approvisionnement et des envois de fonds et connaîtront une augmentation historique des flux de réfugiés. Ce qui aboutira à la baisse de confiance dans le monde des affaires; l’incertitude croissante des investisseurs entraînera aussi un affaiblissement des prix des actifs, un resserrement des situations financières et éventuellement une stimulation de la sortie des flux de capitaux des marchés émergents.
Certains analystes disent que « les perturbations de l’approvisionnement » peuvent pousser les prix du pétrole au-dessus de 200 {dollars}. En effet le vice-Premier ministre russe Alexander Novak avait déclaré que les prix du pétrole continueraient d’augmenter et pourraient atteindre des niveaux inattendus, Novak s’attend à ce que les prix atteignent 300 {dollars} le baril.
Novak a ajouté dans un communiqué « Le refus d’importer du pétrole russe aura de mauvaises conséquences pour les marchés mondiaux » ce qui soutiendra sa thèse: La hausse des prix a non seulement entraîné une augmentation des prix du carburant, mais également une augmentation de tout, et cela s’est reflété dans les niveaux d’inflation qui ont atteint des niveaux data, étant donné que l’énergie et le carburant sont les deux principaux coûts nécessaires à la fabrication et au transport des marchandises.
Les conséquences économiques de la guerre seraient “tragiques” pour la Russie et l’Ukraine, mais différeraient pour d’autres régions du monde, ces dommages dépendent de la durée de la récente tourmente du marché et s’il s’agit d’un choc temporaire ou d’une crise permanente, selon le cupboard de conseil britannique oxford économique.
Pour certains pays comme la Pologne et la Turquie, qui entretiennent d’importantes relations commerciales avec la Russie, sont plus vulnérables aux effets de la guerre que d’autres pays.
En effet, la stagflation se produit lorsque l’économie d’un pays est exposée à des prix élevés accompagnés d’une stagnation économique. D’une half, les économistes de la Barclays Financial institution ont déclaré que la combinaison de ces facteurs pourrait conduire à une crise inflationniste accompagnée d’une stagnation économique, pour cette raison ils ont abaissé de 1% leurs prévisions de croissance économique mondiale pour 2022. D’autre half, certains specialists croient toujours que l’économie mondiale va croître cette année malgré la guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais son impression se fera sentir dans le monde entier, et l’ampleur des dommages dépendra de manière critique de la durée de la guerre.
Depuis des siècles, les guerres, les crises économiques mondiales, les maladies, les famines… nous ont bien montré que tous ceux qui veulent dire une vérité avant son heure risquent de se retrouver hérétiques et seul le temps peut prédire le futur.
Loubna Dalati