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Danser sur un Volcan est un movie documentaire (1h27) qui met en évidence la résilience de l’équipe de tournage et raconte leur lutte face à un dilemme pour continuer à faire du cinéma au milieu d’une ville dévastée après l’explosion au port de Beyrouth, le 4 août 2020 : affronter le chaos et poursuivre le tournage de leur movie ou l’abandonner face aux crises qui gagnent le pays.
En partenariat avec le Competition du Movie Libanais de France et Influence Lebanon, l’affiliation ” Rencontre Culturelle Franco-Libanaise ” (RCFL), à Paris, vous donne rendez-vous le 15, 20 et 23 septembre 2024, pour assister en avant-première à la projection débat du movie en présence du réalisateur Cyril Aris :
Cinéma l’Escurial – Paris 75013 – 15 septembre à 11h
Cinéma l’Espace Saint-Michel à Paris 75005 – 20 septembre à 20h
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Cinéma les 7 parnassiens – Paris 75014 – 23 septembre à 20h
Notice du réalisateur Cyril ARiS :
« A 18h07 le 4 août 2020, les horloges de Beyrouth ont arrêté de tourner, figée dans le temps. Un étrange rappel des photographs de l’horloge de 8h15 d’Hiroshima. Il n’y a pas meilleure allégorie pour ce que nous avons ressenti ce jour-là : flotter en attendant que notre horloge redémarre, en attendant 18h08… Peu importe ce que 18h08 apportera.
Ce n’était pas du tout une motion rationnelle lorsque j’ai pris ma caméra pour filmer la productrice Myriam SASSINE et la réalisatrice Mounia AKL lorsque l’explosion a frappé Beyrouth. Une pure impulsion pour capter ce second passager qui pourrait peut-être changer nos vies pour toujours ? Ou un désir soudain de donner sens à quelque selected d’invraisemblablement colossal ? Il n’y avait aucune intention initiale juste un élan de curiosité : pour mon destin, pour le type de mes amis et collègues, pour le type du pays tout entier ; s’effondrant dans une crise économique et sociale. Au milieu de ce chaos intolerable et incompréhensible, prendre ma caméra n’était qu’une easy tentative de donner un peu sens à tout cela … Pour une région empêtrée dans des conflits politiques et économiques, l’artwork a toujours été considéré comme un luxe. Non seulement par la plupart des gouvernements arabes, mais aussi par la inhabitants générale. Ainsi, lorsque l’explosion s’est produite, il était inévitable de me demander si ce que nous faisions avait un affect, un sens.
Danser sur un volcan ne traite pas uniquement de l’explosion, mais aussi d’une enquête sur la contestée de la valeur de l’artwork en tant que crise. Il s’agit avant tout d’une méditation sur la perte, perte d’une ville qui n’existe plus ; perte de la vie qui n’est plus ; perte de soi qui ne peut être ressuscité, même avec un movie à faire ». Cyril Aris
Interview du réalisateur Cyril Aris © Movies des deux rives :
Danser sur un volcan est un movie sur l’significance de l’artwork en temps de crise. Quel constat faites-vous après le tournage du movie ?
Le Liban a été confronté à de nombreux défis au cours des dernières décennies, notamment des guerres, des troubles politiques, une instabilité économique et de nombreux problèmes sociaux. Dans ces moments-là, l’artwork a souvent été un moyen essentiel d’expression, de réflexion et de résilience. Le movie lui-même discover le rôle du cinéma dans une société en difficulté, mettant en lumière le pouvoir de la narration et la nature cathartique de l’expression créative. Il montre remark les artistes et les cinéastes affrontent l’adversité, en utilisant leur métier pour traiter leurs propres expériences et offrir une voix à leurs semblables. Cependant, il est essentiel de reconnaître un comportement plus cynique qui remet en query la valeur et l’affect de l’artwork pendant ces périodes aussi tumultueuses. Certains diront peut-être que face à des défis immédiats et urgents, l’artwork peut sembler frivole, voire hors de propos. Je crois que cette dichotomie se fait sentir par les personnages du movie, ce qui reflète très bien mon level de vue sur le sujet.
Quand avez-vous entendu parler du movie Costa brava Lebanon, le premier long-métrage de Mounia Akl ?
J’ai pris connaissance du movie à travers une longue collaboration avec Mounia Akl s’étalant sur plus de dix ans. Elle a co-écrit avec moi le court docket métrage La visite du Président et monté mon premier documentaire The Swing. Nous nous soutenons mutuellement, je trouve en elle une âme sœur créative.
J’ai rejoint l’équipe de Costa Brava Lebanon en tant que monteur, je travaillais donc en étroite collaboration avec elle et ses producteurs, Myriam SASSINE et Georges SCHOUCAIR, ainsi que le directeur de la photographie Joe SAADE.
D’où est venue votre envie d’utiliser la forme du documentaire pour explorer le rôle du cinéma dans une société en difficulté ?
Cela s’est imposé à moi suite à l’explosion dans le port de Beyrouth. Témoin de l’affect profond de cette tragédie sur notre ville, j’ai été frappé par la résilience du peuple libanais face à la destruction. Des individus de tout le pays se sont rassemblés à Beyrouth armés de balais, affichant une détermination à nettoyer et reconstruire leur ville détruite. En contemplant cet effort fixed de reconstruction, je me suis senti obligé de documenter les efforts collectifs et populaires qui sauvaient notre Beyrouth bien-aimée.
J’ai questionné ce besoin instinctif du peuple libanais à se relever des traumatismes collectifs, tout en réfléchissant également au rôle des cinéastes dans un pays au bord de l’effondrement. Prendre ma caméra est devenu une tentative sérieuse de donner un sens à tout cela. Quand j’ai appris que Mounia, Myriam et leur équipe envisageaient de poursuivre leur projet dans ce cadre contexte tumultueux, j’ai réalisé que documenter ces efforts pourrait fournir un fil narratif à tisser ensemble sur ces questions disparates.
Quelles ont été vos propres difficultés en réalisant ce movie ?
Ayant personnellement vécu la même state of affairs que l’équipe du tournage que je suivais, j’ai trouvé le processus plutôt utile que difficile. Je me suis retrouvé projeté par mes propres doutes, peurs et incertitudes sur les personnages filmés. En captant leurs luttes, leurs rêves et leurs aspirations, je pouvais reconnaître et comprendre leurs émotions, automotive elles reflétaient les miennes. D’une manière distinctive nos chemins se sont entremêlés. Plutôt que d’être un observateur détaché, je suis devenu un participant actif à leur expérience. Il n’y avait aucune barrière émotionnelle qui séparaient mes sentiments des leurs à l’exception de la présence de la caméra elle-même.
Où voir le movie en présence du réalisateur ?
– 15 septembre : Cinéma Escurial – PARIS, en partenariat avec l’affiliation RCFL
– 16 septembre : Cinéma Diagonal à MONTPELLIER.
– 17 septembre : Cinéma Les Variétés à MARSEILLE
– 18 septembre : Cinéma Le Méliès à PORT DE BOUC.
– 19 septembre : Cinéma Le Belmondo à NICE, en partenariat avec l’affiliation CLIF
– 20 septembre : Cinéma Espace St Michel – PARIS, en partenariat avec l’affiliation RCFL
– 21 septembre : Cinéma Le Lux à VALENCE.
– 22 septembre : Cinéma Le Rio à CLERMONT-FERRAND
– 23 septembre : Cinéma les 7 Parnassiers, en partenariat avec l’affiliation RCFL et les associations d’étudiants ESCP Liban, HECèdre et ESSEC Liban.
– 25 septembre : Cinéma Les Carmes à ORLÉANS.
– 27 septembre :’Espace Saint-Michel – Paris, animée par Coline Houssais : journaliste, traductrice et chercheuse, spécialiste des musiques du monde arabe ainsi que de l’histoire culturelle de la présence arabe et berbère en France.
– 1er octobre : Cinéma Espace Saint-Michel – Paris, animée par Michel Tabbal, docteur en droit worldwide et spécialiste de l’histoire du cinéma libanais.
Cyril Aris est un réalisateur, scénariste et monteur libanais basé à Beyrouth. Diplômé de l’université de Columbia à New York, il est également membre de l’Académie des Arts et des Sciences du Cinéma. Son court docket métrage la visite du Président (2017) a été présenté en première au Competition worldwide du Movie de Toronto et a été projeté dans plus de 80 Festivals à travers le monde.S’aventurant dans le monde du documentaire, Cyril Ariss a dévoilé son premier lengthy métrage documentaire The swingen 2018, présenté en première au pageant de Karlovy Fluctuate et a remporté des prix à El-Gouna, Rome, Londres et Budapest. Ses contributions en tant que monteur incluent le reportage americano-philippin Mort de Nintendo (2020) réalisé par Raya Martin dont la première a eu lieu à la 70e Berlinale et Costa Brava Lebanon (2021) réalisé par Mona Akl dont la première a eu lieu au 78e Competition du Movie de Venise et a remporté le prix NETPAC au Competition Worldwide du Movie de Toronto, le public prix au BFI London Movie Competition et le prix FIPRESCI à El-Gouna.Cyril Ariss travaille actuellement la post-production de son long-métrage It’s a tragic and delightful World. Danser sur un Volcan est son deuxième lengthy métrage documentaire et a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux.
Distribution : Les movies des deux rives
Depuis sa création en 2006, la société les Movies des deux rives distribue des movies méditerranéens en salles de cinéma, tant dans le style de la fiction que du documentaire.
Fondée par trois amoureux du cinéma qui voulaient voir en salles les beaux movies méditerranéens programmés uniquement en pageant, la société proceed d’œuvrer pour la diffusion de movies engagés, helps de débats avec les spectateurs. Notre équipe met tout en œuvre pour que les movies trouvent leur public avec notamment des partenariats avec de nombreuses associations partout en France.
Au-delà de la distribution de movies en salles, les Movies des deux rives participent également chaque année à la programmation de la manifestation Regards sur le cinéma algérien dans toute la région Occitanie, rendez-vous incontournable des amoureux et curieux du cinéma algérien contemporain.
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