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Les circonstances et la brutalité de l’assassinat de Pascal Sleiman, coordinateur des Forces Libanaises dans la région de Byblos et chef du département informatique de la Financial institution Byblos, ont été révélées par les aveux des sept Syriens arrêtés suspectés d’implication. D’après les enquêteurs, les assaillants ont frappé Sleiman avec une violence inouïe, avant de le transporter dans le coffre de sa voiture vers la Syrie, où il a succombé à ses blessures.
La découverte de son corps en Syrie dans une zone proche de la frontière libano-syrienne, connue pour son absence de loi, suggère, selon les sources judiciaires, des implications qui dépassent le easy vol.
Les agresseurs seraient des membres d’un gang de voleurs de voiture de luxe, spécialisés dans le passage de ces derniers à travers la frontière, indiquent ces mêmes sources. Damas auraient également remis 3 des membres de ce groupe. Quant au corps du défunt, il devrait être remis aux autorités judiciaires libanaises dès ce mardi.
Réactions Politiques et Personnelles
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L’assassinat a immédiatement suscité une imprecise de condamnations et de réactions à travers le spectre politique libanais. Les Forces Libanaises ont rapidement interprété ce meurtre comme un assassinat politique, place en désaccord avec l’explication du vol avancée par l’armée.
La dénégation par Sayyed Hassan Nasrallah de l’implication du Hezbollah, en réponse aux accusations véhiculées sur les réseaux sociaux, révèle la sensibilité de l’affaire. Le drame a ravivé les souvenirs douloureux d’un pays encore meurtri par les conflits et les divisions politiques.
L’appel à la maîtrise de soi du Premier ministre par intérim, Najib Mikati, en réponse à l’assassinat et aux troubles qui ont suivi, notamment les violences contre les Syriens à Byblos, témoigne de la précarité de la state of affairs. Mikati, ainsi que d’autres figures politiques et religieuses du pays, ont insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie pour faire justice, tout en préservant la paix civile et en évitant une escalade de la violence.
Les réactions de la communauté à Byblos ou encore dans certaines régions comme à Bourj Hammoud, où des centaines de personnes ont bloqué des routes et des vidéos montrant des violences contre des Syriens circulant sur les réseaux sociaux, reflètent la pressure croissante et le risque d’escalade. Cet incident ravive les plaies d’un Liban profondément affecté par des décennies de conflits et la crise syrienne voisine, accueillant des thousands and thousands de réfugiés.
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