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Le 25 novembre 2024, une fuite de paperwork officiels a révélé des dépenses jugées extravagantes de la Banque du Liban (BDL), suscitant une obscure d’indignation parmi les citoyens libanais et les déposants. En pleine crise financière, alors que de nombreux Libanais peinent à accéder à leurs propres fonds, la BDL a approuvé l’achat de véhicules blindés pour un montant de 52,16 milliards de livres libanaises (soit environ 582 000 {dollars} au taux de change actuel).
Des dépenses jugées indécentes
Selon les paperwork divulgués, la transaction a été validée par le gouverneur par intérim de la BDL, Wassim Mansouri, lors d’une approbation en deux étapes, le 1er et le 18 novembre 2024. Cette somme colossale a été réglée alors que le Liban traversait une période particulièrement difficile, marquée par l’intensification du conflit avec Israëlet des difficultés financières pour une grande partie de la inhabitants.
Ce scandale intervient dans un contexte où les déposants libanais se battent pour récupérer des sommes dérisoires de leurs comptes bloqués, souvent plafonnées à 150 {dollars} par mois. Malgré cette scenario critique, la BDL a continué à autoriser des paiements importants pour des achats qui ne semblent pas prioritaires dans l’urgence économique actuelle.
Rénovations somptuaires et achats mobiliers
En plus de ces dépenses pour des véhicules blindés, les fuites ont également révélé que le 11 janvier 2024, la BDL avait approuvé des dépenses supplémentaires de 916 hundreds of thousands de livres libanaises pour des travaux de rénovationdans l’un de ses bâtiments à Hamra.
D’autres achats somptuaires ont été validés par Mansouri, dépassant les 10 milliards de livres libanaises (plus de 112 000 {dollars}) pour l’ameublement et la décoration intérieure, notamment pour la suite du gouverneur. Ces révélations posent de sérieuses questions sur l’affectation des fonds publics et le practice de vie des dirigeants de la Banque du Liban, alors même que l’État libanais peine à financer les providers publics essentiels.
Des priorités budgétaires contestées
L’indignation suscitée par ces dépenses provient aussi du contraste flagrant entre l’inaction des autorités pour répondre aux besoins fondamentaux des citoyens et les dépenses de la BDL. Durant cette même période, l’État libanais justifiait son incapacité à prendre en cost les réfugiés et les déplacés internes dans les écoles, invoquant un manque de liquidités. Cette absence de financement public a contraint des organisations internationales à intervenir pour pallier les déficiences de l’État.
L’opinion publique s’interroge sur la responsabilité des establishments financières libanaises dans l’aggravation de la crise et la gestion des fonds publics. Alors que les fonds des déposants restent inaccessibles dans de nombreuses banques, les révélations récentes montrent que l’argent proceed de circuler pour des projets jugés secondaires voire inutiles.
Une gestion financière opaque
Depuis le début de la crise économique libanaise en 2019, la gestion de la Banque du Liban est régulièrement critiquée pour son manque de transparence et ses décisions unilatérales. Wassim Mansouri, en poste après le départ de Riad Salamé, était attendu pour une politique de redressement et de réformes urgentes. Cependant, les nouvelles fuites montrent que les pratiques contestables se poursuivent, malgré l’effondrement du système bancaire et la souffrance des Libanais.
Ce scandale rappelle également que, malgré les appels répétés à une enquête sur l’utilisation des fonds publics et des réserves de la BDL, aucune réforme structurelle n’a été mise en place. Les ministères, les establishments étatiques et les banques continuent de fonctionner sans qu’aucune autorité ne mène d’investigation approfondie sur la manière dont les ressources financières sont utilisées.
Colère et appel à la justice
Face à ces révélations, de nombreux Libanais se sont insurgés sur les réseaux sociaux contre la mauvaise gestion des ressources publiques. La colère des déposants est particulièrement palpable, eux qui subissent encore les restrictions bancaires drastiques mises en place depuis plusieurs années.
Certains dénoncent une politique à deux vitesses, où les élites financières et politiques continuent d’accéder à des privilèges, tandis que les citoyens ordinaires peinent à obtenir leurs propres économies. Le débat sur la justice, l’équité et les droits des déposants refait ainsi floor avec vigueur.
Le scandale des dépenses de la BDL relance également l’urgence d’une réforme bancaire et d’une plus grande transparence dans la gestion des funds publiques. Mais jusqu’à présent, aucune enquête officielle n’a été annoncée pour examiner ces dépenses controversées.
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