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Alors que la scenario humanitaire à Gaza atteint un niveau critique, les tensions entre Israël et les États-Unis se sont intensifiées en raison des restrictions israéliennes sur l’accès à l’aide humanitaire. Le mois dernier, l’administration Biden avait fixé un ultimatum de 30 jours à Israël pour augmenter de manière significative les livraisons d’aide dans la bande de Gaza. Mais, à l’approche de cette date limite, Israël n’a pas respecté les exigences américaines, suscitant la frustration des organisations internationales.
Des promesses non tenues et des conséquences humanitaires dramatiques
Malgré l’engagement de l’administration Biden à garantir un flux fixed d’aide, un rapport signé par huit organisations d’aide internationales indique qu’Israël a échoué à mettre en place 15 des 19 mesures exigées par les États-Unis. En octobre, le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin avaient demandé un minimal de 350 camions d’aide quotidienne, l’ouverture d’un cinquième level de passage, et un accès sécurisé pour les travailleurs humanitaires dans le nord de Gaza. Cependant, les chiffres d’octobre et novembre montrent une scenario bien en-deçà de ces attentes, avec seulement 57 camions par jour en octobre.
Des divergences internes dans le gouvernement israélien
Alors que les États-Unis accentuent leur pression, le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a minimisé l’significance de l’ultimatum, affirmant que « le problème serait résolu ». De son côté, le ministre de la Défense, Israel Katz, maintient une approche intransigeante, s’opposant à toute ouverture qui affaiblirait Israël face au Hamas. Cette divergence au sein du gouvernement israélien pourrait être une stratégie délibérée visant à gagner du temps, peut-être jusqu’à une prise de pouvoir de Donald Trump, dont le soutien à Israël est bien connu. Cette posture pourrait permettre à Israël de limiter ses concessions, tout en apaisant temporairement les critiques internationales.
La frustration croissante des organisations humanitaires
Les situations de vie à Gaza continuent de se détériorer rapidement. Avec 90 % de la inhabitants déplacée, des pénuries graves de nourriture, d’eau et de produits de première nécessité ont été signalées, particulièrement dans le nord de Gaza où les opérations militaires israéliennes sont concentrées. En réponse, les organisations humanitaires ont dénoncé des « actions qui aggravent dramatiquement la scenario sur le terrain », indiquant qu’Israël non seulement restreint l’aide, mais prend aussi des mesures qui empêchent sa distribution.
Vers un statu quo prolongé ?
Bien que les États-Unis disposent de lois leur permettant de réduire l’aide militaire à Israël en cas de non-respect des exigences humanitaires, il est peu possible que des actions concrètes soient prises. Selon Charles Blaha, ancien haut responsable du Département d’État américain, Washington invoquera probablement des motifs de sécurité nationale pour éviter toute restriction sur l’aide militaire. Si les tendances passées se maintiennent, ces différends risquent d’être reportés à la prochaine administration américaine, sans affect réel pour Israël.
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