discours du patriarche Béchara Boutros Raï

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Un message fort dans un contexte de crise politique
Dans une déclaration prononcée lors d’un sermon dominical le 28 décembre 2024, le patriarche maronite Béchara Boutros Raï a averti que le Liban risquait de sombrer dans le chaos en l’absence d’un consensus pour l’élection présidentielle. Ses paroles, rapportées par « Nahar » (2 janvier 2025), soulignent l’urgence de mettre fin à une vacance présidentielle qui dure depuis plus de deux ans. Cette déclaration intervient alors que le Parlement libanais s’apprête à tenir une session décisive le 9 janvier pour tenter de parvenir à un accord sur un candidat.

Une pression croissante sur les acteurs politiques
Le patriarche a exprimé son inquiétude face à l’incapacité des partis politiques à s’unir autour d’un candidat. « Élection présidentielle ou chaos », a-t-il affirmé, appelant les députés à surmonter leurs divisions pour éviter une aggravation de la crise économique et sociale. Selon « Al Sharq Al Awsat » (2 janvier 2025), cette déclaration a été perçue comme un ultime appel à la responsabilité, visant à mobiliser les forces politiques et religieuses du pays.

Le rôle historique de l’Église maronite
L’Église maronite joue un rôle central dans la politique libanaise, en particulier dans le processus de sélection du président, une fonction traditionnellement réservée à un chrétien maronite selon le pacte nationwide. Le patriarche Raï, connu pour ses prises de place en faveur de la souveraineté nationale, a souvent appelé à des options purement libanaises pour sortir des crises. « Nahar » (2 janvier 2025) rappelle que ses interventions antérieures ont parfois permis de débloquer des conditions politiques complexes.

Réactions politiques et sociétales
Les paroles du patriarche ont suscité des réactions variées au sein de la classe politique. D’après « Al Arabi Al Jadid » (2 janvier 2025), les Forces Libanaises et le Courant Patriotique Libre, deux partis chrétiens souvent en désaccord, ont salué son appel à l’unité, tout en continuant de défendre leurs candidats respectifs. Dans la société civile, des groupes citoyens ont exprimé leur soutien à cette initiative, appelant à une pression accrue sur les parlementaires pour garantir une concern favorable lors de la prochaine session.

Une session parlementaire cruciale
La session prévue pour le 9 janvier est largement perçue comme une opportunité décisive pour élire un président. Selon « Nahar Worldwide » (2 janvier 2025), plusieurs figures politiques internationales, dont des diplomates américains et français, surveillent de près ces développements. Ils insistent sur l’significance d’une élection qui permette au Liban de sortir de l’deadlock et de lancer les réformes nécessaires pour obtenir un soutien financier du FMI.

Le spectre du chaos économique et social
Le Liban est confronté à une crise économique sans précédent, marquée par une inflation galopante et une dévaluation de la livre libanaise. Selon « Al Sharq Al Awsat » (2 janvier 2025), le vide présidentiel aggrave cette state of affairs en bloquant la mise en œuvre des réformes et des aides internationales. Le patriarche Raï a souligné que le chaos politique pourrait exacerber la souffrance des citoyens, déjà accablés par le chômage et la pauvreté.

Les pressions internationales sur les acteurs libanais
La communauté internationale, notamment les États-Unis, la France et l’Arabie saoudite, a intensifié ses pressions pour parvenir à une élection présidentielle. « Nahar Worldwide » (2 janvier 2025) rapporte que des diplomates étrangers ont multiplié les rencontres avec les responsables libanais pour encourager une answer rapide. Cependant, certains acteurs politiques libanais perçoivent ces interventions comme une ingérence, compliquant davantage les négociations internes.

Un appel à l’espoir malgré les défis
Dans son discours, le patriarche Raï a également cherché à inspirer un sentiment d’espoir et de responsabilité collective. « Nous avons traversé des moments difficiles dans le passé, mais nous avons toujours trouvé une voie pour avancer », a-t-il déclaré. Ces paroles, relayées par « Nahar » (2 janvier 2025), visent à rappeler l’histoire de résilience du Liban et à encourager les citoyens à maintenir leur foi dans le processus démocratique.

Un affect sturdy sur la scène politique
Alors que la date du 9 janvier approche, l’appel du patriarche Raï proceed de résonner dans les cercles politiques et sociaux. Selon « Al Arabi Al Jadid » (2 janvier 2025), son affect pourrait jouer un rôle déterminant dans la mobilisation des forces politiques pour atteindre un consensus. Cependant, les divisions profondes entre les principaux partis laissent planer le doute sur l’concern de cette session parlementaire.

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