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À la Une : Le Liban entre guerre et diplomatie, un cessez-le-feu incertain
Le Liban fait face à l’une des crises les plus graves de son histoire récente, alors que la guerre avec Israël ravage ses infrastructures civiles, plongeant le pays dans une scenario de chaos humanitaire. Les frappes israéliennes ciblent des zones résidentielles, des infrastructures vitales, et causent la destruction de villes entières dans le sud du Liban. Dans ce contexte, l’espoir d’un cessez-le-feu repose sur la conférence internationale de soutien au Liban organisée à Paris, et sur les efforts diplomatiques menés notamment par la France et les États-Unis. Cependant, les views de paix restent extrêmement incertaines, alors que les relations entre la France et Israël se détériorent.
Actu locale et entrance : Destruction huge et résistance acharnée du Hezbollah
Sur le entrance, les combats s’intensifient de jour en jour. Al-Diyar rapporte que l’offensive israélienne vise à créer une nouvelle réalité sur le terrain en repoussant le Hezbollah au-delà du fleuve Litani. Toutefois, malgré une mobilisation huge des forces israéliennes, incluant environ 75 000 soldats et un soutien aérien intensif, Israël peine à obtenir des résultats significatifs. Les villages du sud du Liban, tels que Aita al-Shaab, Maroun al-Ras, et le triangle Qouzah-Ramiya, sont au centre des combats. Israël a déployé ses divisions d’élite, telles que la 36e et la 91e divisions, pour tenter de prendre le contrôle de ces régions. Pourtant, selon Al-Joumhouria, les features territoriaux israéliens se mesurent en mètres, et ces troupes ont dû se retirer à plusieurs reprises sous les attaques du Hezbollah.
Le Hezbollah, de son côté, proceed de mener des opérations militaires d’envergure, frappant les positions israéliennes avec des roquettes et des drones. Ses frappes visent les installations militaires israéliennes au nord du pays, ainsi que des villes comme Haïfa, Safed, Acre et même Tel Aviv. Al-Joumhouria souligne que ces attaques ont un influence majeur sur la vie quotidienne en Israël, obligeant des milliers de civils à se réfugier dans des abris, tandis que l’activité économique est paralysée dans plusieurs régions du nord du pays.
Les pertes israéliennes sont lourdes. Selon Al-Diyar, plus de 50 soldats israéliens ont été tués dans les combats, et plus de 700 ont été blessés. Le Hezbollah a également détruit 26 chars Merkava et plusieurs drones israéliens, notamment des modèles Hermes 450 et 900. Les frappes israéliennes, quant à elles, ont rasé plusieurs villages libanais, mais n’ont pas réussi à faire reculer le Hezbollah. Les unités de résistance ont riposté avec une efficacité redoutable, menant des embuscades et des assauts coordonnés contre les forces israéliennes.
Al-Joumhouria rapporte que la ville de Tyr a été particulièrement touchée par les frappes israéliennes. La ville a subi des destructions massives, et la inhabitants civile a été contrainte de fuir en masse. Les infrastructures vitales, y compris les hôpitaux, ont été endommagées, aggravant encore la crise humanitaire. La banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, est également régulièrement bombardée, notamment des quartiers tels que Haret Hreik et Mreijeh, où le président du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, a été tué lors d’une frappe israélienne il y a trois semaines.
Politique locale : Mikati et Macron en quête d’une resolution diplomatique
Dans ce contexte de guerre totale, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Élysée. Al-Joumhouria rapporte que la réunion, qui a duré plus d’une heure et demie, a porté sur les efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu et sur la conférence internationale de soutien au Liban organisée à Paris. Mikati a exprimé sa gratitude à Macron pour son soutien indéfectible au Liban et a salué l’engagement de la France à rester aux côtés du peuple libanais en ces temps difficiles. Macron, de son côté, a réaffirmé que la France, en coopération avec les États-Unis, continuerait de faire pression sur Israël pour mettre fin à l’offensive.
La conférence de Paris vise à mobiliser des fonds pour venir en aide aux déplacés internes et pour soutenir les secteurs vitaux du pays, notamment la santé et l’éducation. L’armée libanaise, perçue comme un élément clé de la stabilité du pays, pourrait également bénéficier d’un soutien financier et logistique. Cependant, Al-Joumhouria souligne que cette conférence intervient dans un climat de tensions croissantes entre la France et Israël, et que les résultats diplomatiques de cet événement pourraient être limités.
En parallèle, Nabih Berri, président du Parlement libanais, a pris une place ferme contre toute modification de la résolution 1701, qui encadre le cessez-le-feu entre Israël et le Liban depuis 2006. Al-Diyar rapporte que Berri a rejeté catégoriquement les propositions américaines visant à élargir le mandat des forces internationales présentes au Liban, y compris la FINUL (Pressure intérimaire des Nations Unies au Liban). Berri a déclaré que le Liban ne négocierait pas sous les bombardements et qu’il ne cèderait aucun avantage à Israël.
Politique internationale : Les États-Unis, la France et l’enjeu de la résolution 1701
Sur la scène diplomatique, la query de la résolution 1701 est au cœur des discussions. Al-Joumhouria rapporte que les États-Unis cherchent à modifier cette résolution pour mieux répondre aux besoins sécuritaires d’Israël. L’une des propositions inclut le déploiement de forces multinationales supplémentaires dans le sud du Liban, ainsi qu’une surveillance renforcée des frontières avec la Syrie. Cependant, cette proposition se heurte à l’opposition ferme du Liban et de plusieurs membres du Conseil de sécurité de l’ONU, dont la France, la Russie et la Chine.
La France, par la voix de son ambassadeur à l’ONU, Nicolas de Rivière, a affirmé que la résolution 1701 reste le cadre approprié pour garantir la paix et la stabilité au Liban, et que le problème réside dans son software, non dans son contenu. La France s’oppose fermement à toute modification qui pourrait porter atteinte à la souveraineté libanaise.
De son côté, l’envoyé spécial américain Amos Hochstein a quitté ses fonctions après avoir rencontré les responsables libanais, mais il a envoyé des signaux laissant entendre que des négociations futures restent possibles. Cependant, Al-Joumhouria observe que ces discussions sont suspendues tant que l’offensive israélienne se poursuit, et que toute resolution diplomatique dépendra de l’évolution des tensions entre Israël et l’Iran.
L’administration américaine se prépare également à un éventuel affrontement direct entre Israël et l’Iran. Al-Diyarrapporte que le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a confirmé que les préparatifs pour une attaque majeure contre l’Iran étaient presque terminés et que cette frappe pourrait survenir à tout second. Ce développement pourrait considérablement compliquer les efforts pour un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, automotive une guerre régionale impliquerait inévitablement de nouveaux acteurs.
Économie : Affect de la guerre et aide internationale
Le Liban subit déjà des conséquences économiques désastreuses à trigger de la guerre. Les infrastructures civiles sont en grande partie détruites dans les régions du sud et à Beyrouth, ce qui aggrave la scenario dans un pays déjà en proie à une crise économique profonde depuis plusieurs années. Des milliers de personnes ont été déplacées, et les besoins humanitaires sont criants, en particulier en matière de santé, d’alimentation, et de logement.
La conférence de Paris, bien que principalement axée sur l’facet humanitaire, pourrait apporter une bouffée d’air au pays en mobilisant des fonds pour la reconstruction et le soutien aux déplacés. L’Allemagne, par exemple, a déjà annoncé une contribution de 60 tens of millions d’euros pour aider le Liban. Toutefois, Al-Diyar souligne que les désaccords entre la France et les États-Unis sur la gestion du conflit pourraient limiter l’influence de cette aide. En effet, la France souhaite un engagement worldwide plus fort en faveur de la reconstruction et du soutien aux establishments libanaises, tandis que les États-Unis insistent sur une approche plus sécuritaire, visant principalement à contenir le Hezbollah.
Justice : Les enjeux juridiques de la résolution 1701 et les défis internationaux
Le débat autour de la résolution 1701 et de son software est l’un des principaux factors de rigidity diplomatique. Al-Joumhouria rapporte que la possibilité de déployer des forces multinationales supplémentaires dans le sud du Liban est discutée au sein de la communauté internationale. Toutefois, cette proposition est largement rejetée par le Liban, qui considère toute modification de la résolution comme une atteinte à sa souveraineté. Le Liban insiste pour que la résolution 1701 soit appliquée dans son intégralité, sans modification, et que le mandat des forces internationales présentes au Liban ne soit pas élargi.
Israël, de son côté, cherche à affaiblir cette résolution pour obtenir plus de liberté d’motion dans la zone frontalière. Cependant, le Conseil de sécurité de l’ONU est loin d’être unanime sur cette query, et plusieurs membres, dont la Russie et la Chine, ont exprimé leur opposition à toute modification de la résolution. Al-Joumhouria souligne que même la France, un allié traditionnel du Liban, s’oppose fermement à toute tentative de révision de la résolution 1701.
Société : Résilience et soutien populaire au Hezbollah
Sur le plan social, la guerre a renforcé le soutien populaire au Hezbollah, malgré les pertes humaines et les destructions massives. Al-Diyar rapporte que le Hezbollah proceed de bénéficier d’un soutien solide parmi la inhabitants chiite, en particulier dans le sud du Liban et la banlieue sud de Beyrouth. Les tentatives d’Israël pour affaiblir ce soutien en ciblant les infrastructures civiles semblent avoir échoué. La résistance du Hezbollah est perçue comme un acte de défense légitime contre l’agression israélienne, et la inhabitants locale proceed de soutenir activement les efforts de guerre.
En dépit des avertissements internationaux concernant une escalade potentielle vers une guerre civile, les différentes communautés politiques et religieuses du Liban semblent pour l’immediate éviter ce scénario. Les efforts humanitaires, notamment ceux de figures politiques comme Walid Joumblatt, ont contribué à apaiser les tensions. Joumblatt a supervisé la distribution de nourriture aux déplacés, soulignant la solidarité nationale face à l’agression israélienne.
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