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La journée du dimanche 23 mars 2025 a été marquée par une recrudescence des tensions dans le Sud du Liban, à la suite de plusieurs frappes aériennes israéliennes et d’une intensification des violations du cessez-le-feu. Les journaux libanais ont unanimement mis en avant cette escalade comme principal sujet d’actualité, tout en soulignant les pressions diplomatiques exercées sur le Liban dans le cadre d’un projet de négociation internationale.
Dans son édition du 24 mars 2025, Advert Diyar relate que le Liban a connu une fin de semaine marquée par un regain de violence « sans précédent » depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en novembre dernier. Le journal rapporte qu’au moins huit personnes ont été tuées lors des frappes israéliennes, avec des raids aériens s’étendant de la région au sud du Litani jusqu’au nord de cette ligne, atteignant même certaines zones du Békaa. La state of affairs sur le terrain a été décrite comme particulièrement tendue, la publication rapportant les propos de la path de l’armée qui a dénoncé des « violations flagrantes » de l’accord de cessez-le-feu. Advert Diyar précise que l’armée israélienne a également mené des opérations de déploiement au sol, franchissant la barrière method dans la région de Rmeish, et mené des travaux de terrassement en territoire libanais.
La perspective d’un retour à une confrontation ouverte est également évoquée dans Al Akhbar (24 mars 2025), qui souligne que le Sud du Liban se trouve « à l’orée d’un nouvel embrasement ». Le quotidien insiste sur le fait que les attaques israéliennes sont perçues comme une stratégie visant à imposer des négociations directes avec le Liban. Ces opérations s’inscrivent, selon le journal, dans un plan plus massive soutenu par des pressions américaines. Al Akhbarprécise que des plateformes de lancement de roquettes artisanales ont été retrouvées dans les environs de Kfartibnit et Arnoun, mais que le Hezbollah a nié toute implication, insistant sur le fait que ces actes sont des prétextes israéliens pour intensifier leurs attaques.
Al Joumhouriyat (24 mars 2025) confirme que des échanges ont eu lieu entre les autorités libanaises et américaines, le Liban appelant Washington à « contenir Israël ». Le journal rapporte que certains responsables israéliens ont évoqué ouvertement une nouvelle équation : « Metulla contre Beyrouth », soulignant la gravité des menaces israéliennes. Il est également mentionné que l’administration américaine envisage l’instauration de trois comités conjoints pour superviser le retrait israélien de certaines zones, la query des prisonniers et la fixation définitive des frontières. Toutefois, plusieurs sources libanaises, citées par Al Joumhouriyat, expriment leur rejet de ce dispositif, perçu comme une première étape vers une normalisation avec Israël.
Cette inquiétude face à une doable instrumentalisation diplomatique des événements est partagée par Al Akhbar, qui rapporte que l’envoyée spéciale américaine Morgan Ortagus est attendue dans la région pour discuter de la mise en place de ces comités. Le quotidien évoque un contexte de fortes tensions, où les États-Unis exercent des pressions sur le Liban afin qu’il accepte de « s’asseoir à la desk des négociations » en dehors du cadre établi par la résolution 1701 et la FINUL. L’opposition libanaise à cette dynamique est soulignée comme un consensus transversal, malgré les divergences internes sur la stratégie à adopter.
Dans Al Sharq (24 mars 2025), les trois présidents libanais – le président Joseph Aoun, le Premier ministre Nawaf Salam et le président du Parlement Nabih Berri – sont cités en affirmant leur opposition ferme à toute tentative d’entraîner le Liban dans la guerre. Le journal insiste sur le fait que le pays « n’est pas une boîte aux lettres » pour les conflits régionaux, et que la souveraineté du territoire libanais doit être respectée. Cette déclaration est perçue comme un message à la fois à l’intérieur du pays, pour contenir les tensions politiques, et à l’extérieur, pour rappeler le cadre légitime de toute négociation : celui des Nations Unies et de la résolution 1701.
La ligne dure adoptée par Israël a également été largement documentée dans Al Sharq Al Awsat (24 mars 2025), qui indique que les autorités israéliennes cherchent à échanger des territoires libanais occupés contre des prisonniers. Le journal rapporte aussi que l’armée israélienne a intensifié ses opérations dans le Sud, en particulier autour de la ville de Rmeish, dans ce qui est perçu comme une tentative de forcer la foremost au Liban. Ce projet serait appuyé par des partenaires arabes et européens réunis dans le cadre d’une initiative de reconstruction de Gaza, dont le Liban pourrait devenir un élément d’échange géopolitique oblique.
L’influence de cette crise dépasse les seules considérations militaires. An-Nahar (24 mars 2025) mentionne les craintes du gouvernement libanais face à un doable effondrement du cessez-le-feu. Le journal indique que des discussions sont en cours avec des représentants de la FINUL pour réaffirmer la nécessité de respecter la résolution 1701 et d’éviter toute escalade incontrôlée. La présence sur le terrain de patrouilles mixtes entre l’armée libanaise et la FINUL est confirmée, notamment à Rmeish, où les incursions israéliennes ont été signalées. Par ailleurs, An-Nahar rappelle que le contexte économique et social fragilise la capacité de réponse du Liban en cas d’intensification du conflit.
Les inquiétudes exprimées dans les médias locaux sont reprises par Al Liwa’ (24 mars 2025), qui évoque des entretiens à venir entre la diplomatie française, représentée par Jean-Yves Le Drian, et les autorités libanaises. Le journal laisse entendre que Paris tente de maintenir une médiation équilibrée, mais reste attentive à l’évolution de la state of affairs militaire. Selon Al Liwa’, la visite d’Ortagus, attendue après l’Aïd, serait l’un des marqueurs clés du positionnement américain dans la région.
De manière plus critique, Al Quds Al Arabi (24 mars 2025), dans son édition internationale, word que les frappes israéliennes en cours s’inscrivent dans une logique de punition collective, dénonçant des « massacres » dans les zones frontalières, particulièrement dans la région de Nabatiyeh, Bent Jbeil et Hermel. Le journal affirme que les bombardements aériens israéliens, justifiés par la découverte de plateformes de lancement artisanales, ont touché principalement des zones civiles. Cette stratégie de surenchère, selon Al Quds, viserait à créer un choc psychologique afin d’obtenir des concessions diplomatiques accélérées de la half du Liban.
Enfin, Nida’ Al Watan (24 mars 2025) apporte une perspective plus centrée sur les équilibres internes. Le journal met en lumière l’inquiétude des milieux politiques face à la possibilité de voir cette crise internationale se répercuter sur la scène politique libanaise. Il est notamment query d’un désaccord latent sur le degré d’engagement du Hezbollah dans les récents incidents, bien que le mouvement ait officiellement nié toute responsabilité. Nida’ Al Watan conclut que la fenêtre de négociation imposée par l’administration américaine pourrait s’avérer une supply de discorde supplémentaire dans un contexte institutionnel déjà fragile.
Politique locale : rivalités institutionnelles et débats sur la souveraineté
Les journaux libanais du 24 mars 2025 ont largement couvert les divisions politiques internes à la lumière des tensions croissantes au Sud et des pressions diplomatiques internationales. La state of affairs sécuritaire a ravivé les débats sur la gouvernance, la légitimité des establishments et la gestion de la souveraineté nationale. Dans un contexte marqué par la montée des enjeux régionaux, les responsables politiques libanais sont appelés à définir une posture cohérente. Toutefois, les divergences apparaissent toujours aussi profondes.
Dans Al Sharq (24 mars 2025), les propos des trois principales figures de l’État – le président Joseph Aoun, le Premier ministre Nawaf Salam, et le président du Parlement Nabih Berri – traduisent une volonté de montrer une unité face à la menace israélienne. Les trois dirigeants ont affirmé d’une seule voix leur refus de « toute tentative d’entraîner le Liban dans une guerre qui n’est pas la sienne ». Le journal souligne que cette prise de place concertée vise à rassurer l’opinion publique sur la cohésion de l’État dans un second critique, alors que les divisions politiques avaient jusque-là paralysé de nombreuses initiatives.
Pourtant, dans An-Nahar (24 mars 2025), des nuances apparaissent sur les positions des responsables. Si Joseph Aoun reste sur une ligne légaliste, réaffirmant la centralité du rôle de l’armée et des cases onusiennes, Nawaf Salam, quant à lui, met l’accent sur l’significance du dialogue régional pour préserver la stabilité intérieure. Nabih Berri insiste davantage sur la nécessité de s’opposer aux tentatives de « contournement des establishments libanaises » par la formation de comités de négociation avec Israël, qu’il juge inacceptables en dehors de la supervision de l’ONU.
Dans ce même journal, un éditorialiste s’interroge sur la portée réelle de cette unité de façade, évoquant les tiraillements au sein du cupboard sur la conduite à tenir face aux exigences américaines. Le refus de voir ces comités tripartites perçus comme une « première étape vers une normalisation » est partagé, mais les modalités de résistance à ces propositions divisent.
Al Liwa’ (24 mars 2025) révèle que des réunions ont eu lieu entre des représentants des principaux partis pour convenir d’une place commune avant l’arrivée annoncée de la diplomate américaine Morgan Ortagus. Le quotidien indique que certaines formations politiques proches du 14 mars voient dans ces comités une opportunité d’avancer sur des dossiers gelés depuis des années, tandis que le Hezbollah et ses alliés considèrent cette approche comme une tentative d’infiltration politique.
La query de la sécurité nationale a aussi été abordée à travers les récentes décisions de restructuration des dispositifs de safety des personnalités. Dans Advert Diyar (24 mars 2025), la mesure prise par le général Laoundos, directeur de la Sûreté de l’État, de retirer les voitures de service et les gardes du corps excédentaires à certaines figures politiques est présentée comme un geste fort en faveur de la rationalisation de la gestion sécuritaire. Le journal salue cette décision comme « courageuse », notant que les éléments redéployés pourront désormais être mobilisés pour des missions de sécurité publique dans un contexte de menaces terroristes croissantes.
Toujours dans Advert Diyar, cette réforme est aussi perçue comme une tentative de redonner du crédit aux establishments de sécurité, souvent accusées de favoritisme. Le journal appelle les autres agences à suivre cet exemple pour alléger la pression sur les funds publiques. Cette réforme suscite toutefois des tensions parmi les personnalités concernées, certaines dénonçant un traitement inéquitable ou politique.
Al Akhbar (24 mars 2025) aborde de son côté la perspective d’un retour au dialogue nationwide sous l’égide du président Aoun. Le journal indique que l’hypothèse d’une conférence nationale regroupant les principaux acteurs politiques est à l’étude, mais reste compromise par les clivages persistants entre les blocs parlementaires. La mise en place d’un comité préparatoire, chargé de définir les thèmes prioritaires du dialogue (défense, diplomatie, décentralisation), est envisagée, sans consensus sur la méthodologie.
Dans le même journal, des sources proches du Hezbollah affirment que toute tentative de marginalisation des forces de la résistance dans ces discussions serait perçue comme une ligne rouge. Le journal met en avant le risque d’un effondrement du processus si certaines events cherchent à imposer une logique binaire opposant l’État et la résistance, alors que, selon leurs propos, « les deux doivent être complémentaires dans la défense nationale ».
Dans Al Joumhouriyat (24 mars 2025), la rédaction revient sur les tensions au Parlement autour de l’activation du rôle des commissions parlementaires sur les questions de défense et de politique étrangère. Une initiative du président de la fee des affaires étrangères pour auditionner le ministre de la Défense aurait été bloquée, selon le journal, par des membres craignant que cela ne « politise davantage une state of affairs déjà tendue ». L’article évoque aussi les craintes d’un regain de conflit entre les pouvoirs exécutif et législatif à propos des prérogatives de chacun dans la gestion de la crise sécuritaire actuelle.
Al Quds Al Arabi (24 mars 2025) ajoute une lecture régionale en citant des sources israéliennes selon lesquelles le gouvernement Netanyahu chercherait à exploiter les divisions internes libanaises pour obtenir des avancées diplomatiques par la menace militaire. Le journal précise que les companies de renseignement israéliens suivent de près les déclarations divergentes entre les leaders libanais, notamment sur la query de la négociation avec Tel Aviv. Cette lecture conforte l’idée que la cohésion institutionnelle au Liban est perçue à l’extérieur comme un levier stratégique.
Enfin, dans Nida’ Al Watan (24 mars 2025), l’consideration est portée sur la montée des critiques populaires contre la classe politique. Des éditoriaux dénoncent le manque de transparence des discussions en cours, l’opacité sur les négociations menées avec les diplomates étrangers, et l’incapacité du pouvoir à rassurer les citoyens. Le journal souligne que cette défiance populaire pourrait se traduire par un regain de mobilisation, en particulier à l’approche des échéances municipales et des éventuelles législatives anticipées.
Diplomatie : intensification des pressions internationales et médiations croisées
La presse libanaise du 24 mars 2025 s’est largement intéressée à la dynamique diplomatique entourant la crise sécuritaire au Sud du Liban. Plusieurs initiatives internationales sont en cours, notamment portées par les États-Unis, la France et les pays arabes. Ces initiatives ont pour however d’éviter une escalade militaire tout en cherchant à établir des mécanismes de négociation autour de la fixation des frontières, de la libération des prisonniers et du respect de la résolution 1701. Toutefois, l’approche adoptée suscite des tensions politiques au Liban et des réserves sur le rôle des puissances médiatrices.
Advert Diyar (24 mars 2025) souligne le caractère inédit de l’intensité des démarches diplomatiques américaines. Le journal révèle que la visite de Morgan Ortagus, vice-envoyée spéciale de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, est prévue dans les jours à venir. Elle devrait rencontrer les autorités israéliennes à Tel Aviv avant de décider d’un passage par Beyrouth. Selon les informations obtenues par le journal, cette visite s’inscrit dans un effort world pour pousser à la formation de comités bilatéraux libano-israéliens chargés de régler les questions frontalières, les prisonniers et les territoires encore occupés. Advert Diyar précise que cette démarche est perçue au Liban comme une tentative de court-circuiter les mécanismes multilatéraux habituels, en particulier la mission de la FINUL.
Dans Al Akhbar (24 mars 2025), cette initiative américaine est qualifiée de tentative de forcer le Liban à entrer dans un processus de normalisation diplomatique indirecte. Le journal rappelle que les États-Unis soutiennent ouvertement la politique israélienne de pressions militaires à des fins diplomatiques. Al Akhbar rapporte également que l’armée libanaise, dans ses échanges avec les représentants de la FINUL, a fait half de son refus catégorique de toute négociation hors du cadre de la résolution 1701. Une supply militaire citée par le journal évoque le risque d’un « effondrement de la place de négociation libanaise » si des concessions sont faites en dehors de ce cadre.
Dans le même esprit, Al Joumhouriyat (24 mars 2025) rapporte que les autorités libanaises ont demandé à Washington d’intervenir rapidement pour contenir les actions israéliennes, évoquant des frappes imminentes sur Beyrouth en cas de nouveaux tirs vers la colonie de Metulla. Le journal précise que les responsables américains auraient réitéré leur attachement à la sécurité d’Israël, tout en affirmant que « la mise en place des trois comités » reste une priorité pour parvenir à une stabilisation régionale. Le level de vue américain serait que ces buildings pourraient « professionnaliser le processus de négociation » et mener à une reconnaissance progressive des frontières, situation pour des investissements régionaux.
Al Liwa’ (24 mars 2025) donne un éclairage complémentaire sur le rôle de la diplomatie française, notamment celui de Jean-Yves Le Drian, envoyé spécial pour le Liban. Le journal affirme que Le Drian prévoit une nouvelle visite à Beyrouth dans la semaine, avec pour objectif de relancer le dialogue politique interne en parallèle de la stabilisation militaire. Selon les informations publiées, la France proceed de promouvoir une approche multilatérale, avec une implication renforcée de la FINUL et un soutien aux cases libanaises. Toutefois, certains diplomates cités sous couvert d’anonymat reconnaissent que Paris reste en retrait sur le file frontalier, laissant l’initiative aux États-Unis.
Dans Al Sharq Al Awsat (24 mars 2025), l’consideration est portée sur la dimension régionale de cette crise. Le journal relate les efforts de coordination entre les pays arabes, notamment lors d’une réunion entre ministres des Affaires étrangères à Riyad, avec la participation de représentants européens. Cette réunion aurait permis d’élaborer une feuille de route de soutien à la reconstruction de Gaza et à la stabilisation du Sud libanais. L’idée d’une pressure arabe de supervision du cessez-le-feu aurait été brièvement évoquée, sans consensus pour le second. Le journal précise que l’Arabie saoudite voit dans la pacification du Liban un enjeu central pour sa stratégie de management régional.
An-Nahar (24 mars 2025) revient quant à lui sur la place du gouvernement libanais face à ces initiatives diplomatiques croisées. Le journal indique que le Premier ministre Nawaf Salam a convoqué une réunion d’urgence avec les ministres de la Défense et des Affaires étrangères pour établir une ligne commune. Selon des sources proches du gouvernement, citées par le quotidien, le Liban souhaite « éviter à tout prix une marginalisation de ses establishments » dans le processus de négociation. Le journal souligne que Beyrouth insiste pour que toute médiation internationale soit coordonnée through le Conseil de sécurité et sous supervision onusienne.
Dans Al Quds Al Arabi (24 mars 2025), la diplomatie américaine est décrite comme ayant un double objectif : contenir la guerre à Gaza et obtenir, par effet d’entraînement, des concessions libanaises. Le journal s’appuie sur des propos tenus par Morgan Ortagus dans une interview accordée à la chaîne Fox Information, où elle affirme que « les États-Unis ont fourni à Israël tous les moyens pour achever ses opérations contre le Hamas, les Houthis et le Hezbollah, et qu’ils ne récompenseront pas les ennemis de leurs alliés ». Cette posture est analysée comme une volonté d’isoler diplomatiquement le Liban si celui-ci refuse d’entrer dans le schéma des négociations directes.
Al Sharq (24 mars 2025) évoque également le rôle de l’Égypte, en tant qu’acteur régional de médiation. Le journal rapporte que Le Caire aurait proposé d’accueillir un sommet quadripartite entre les représentants du Liban, d’Israël, des États-Unis et de la Ligue arabe. Cette initiative serait soutenue par la Jordanie et les Émirats arabes unis, qui y voient une opportunité de rétablir un minimal de dialogue entre les events. Toutefois, le Liban n’a pas encore donné suite à cette proposition, préférant attendre les résultats des discussions en cours à l’ONU.
Enfin, dans Nida’ Al Watan (24 mars 2025), plusieurs tribunes signées par d’anciens ambassadeurs et specialists en relations internationales mettent en garde contre « l’effet de cliquet » des démarches américaines. Selon ces analystes, toute acceptation, même partielle, des comités bilatéraux proposés par Washington constituerait une brèche dans la doctrine diplomatique libanaise fondée sur le refus de toute normalisation. Le journal appelle à renforcer la coopération avec les pays européens favorables au multilatéralisme, tout en demandant une session extraordinaire de la Ligue arabe consacrée uniquement à la state of affairs libanaise.
Politique internationale : tensions géopolitiques et redéfinition des équilibres régionaux
La presse du 24 mars 2025 offre un panorama dense des évolutions politiques hors du Liban, marqué par des tensions croissantes au Proche-Orient, des recompositions diplomatiques en Méditerranée orientale et des crises de gouvernance dans plusieurs capitales. En toile de fond, la guerre à Gaza reste un level focal, autour duquel se réarticulent les stratégies de puissances régionales et internationales. Les journaux libanais et arabes donnent ainsi à voir les nouvelles lignes de fracture et les tentatives de recomposition dans un environnement globalement instable.
Dans Al Sharq Al Awsat (24 mars 2025), l’consideration se porte d’abord sur Gaza, où le bilan des victimes palestiniennes a dépassé les 50 000 morts depuis octobre 2023. Le journal rapporte que les opérations israéliennes se sont intensifiées dans les villes de Rafah et Khan Younès. Parmi les victimes determine Salah Al Bardawil, membre du bureau politique du Hamas, tué avec son épouse dans un raid. Le journal indique que l’armée israélienne a adopté une nouvelle stratégie visant à « occuper temporairement des zones urbaines pour faire pression lors des négociations sur les otages ». Une administration chargée de superviser le « départ volontaire » des Gazaouis vers un troisième pays aurait été mise en place par Israël, provoquant l’indignation de plusieurs ONG internationales.
Cette évolution est analysée dans Al Quds Al Arabi (24 mars 2025) comme une extension de la stratégie israélienne de « nettoyage politique déguisé ». Le journal évoque des cas d’exécutions sommaires et de frappes contre des convois d’aide humanitaire. Il est également mentionné que les forces israéliennes ont ciblé des zones désignées comme refuges pour déplacés, provoquant un déplacement massif des populations vers la frontière sud de Gaza. Ce contexte humanitaire désastreux pèse sur les discussions diplomatiques en cours, notamment avec la médiation égyptienne et qatarie.
Al Joumhouriyat (24 mars 2025) consacre une partie de son édition à la montée des tensions entre Israël et la Turquie. Le journal indique que l’armée israélienne a multiplié les consultations internes face aux informations selon lesquelles Ankara renforcerait sa présence militaire en Syrie, notamment à proximité de Palmyre. La crainte d’un affrontement oblique entre Israël et la Turquie est évoquée, dans un contexte où Damas, selon Al Quds, chercherait à troquer des zones de souveraineté contre un soutien militaire et économique turc. Des sources diplomatiques israéliennes confirment une inquiétude réelle, alors que le Premier ministre Netanyahu aurait convoqué une réunion spéciale du cupboard de sécurité pour examiner les implications de ces développements.
En Turquie, la state of affairs politique connaît elle aussi une inflexion majeure. Al Sharq Al Awsat rapporte que le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été placé en détention provisoire pour des accusations de corruption et de gestion d’une organisation criminelle. Ce développement survient alors qu’Imamoglu est pressenti comme candidat de l’opposition pour les prochaines élections présidentielles. Les manifestations contre son arrestation se sont multipliées à Istanbul et dans d’autres grandes villes. Le journal word que cette arrestation pourrait renforcer la mobilisation de l’opposition et raviver les tensions entre les establishments judiciaires et les autorités municipales.
Al Quds revient également sur les mouvements de protestation qui ont suivi cette décision. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues d’Ankara et d’Izmir, dénonçant un retour à l’autoritarisme. Des analystes cités par le journal estiment que cette manœuvre judiciaire pourrait précipiter une crise institutionnelle à l’approche des élections générales, surtout si les pressions internationales sur la Turquie se confirment.
Sur le entrance ukrainien, Al Sharq Al Awsat rapporte que des discussions ont lieu à Riyad entre représentants russes, ukrainiens et américains. Ces pourparlers, organisés en parallèle de la conférence sur la reconstruction de Gaza, visent à dégager une voie pour un cessez-le-feu limité dans la zone du port d’Odessa. Le journal indique que des progrès auraient été réalisés sur certains factors strategies, notamment la sécurisation des corridors maritimes dans la mer Noire. Le représentant américain Steve Witkoff a évoqué, dans une déclaration à Fox Information, « un réel progrès pour une désescalade sturdy, à situation que les garanties mutuelles soient respectées ».
Cette dynamique est reprise dans Al Liwa’, qui met en avant le rôle accru de Riyad comme plateforme de médiation internationale. Le journal insiste sur la volonté saoudienne de se positionner comme un centre de diplomatie régionale, succesful de jouer un rôle sur les dossiers syriens, gazaouis et ukrainiens. Cette stratégie s’inscrit dans une redéfinition du management arabe, alors que l’Égypte, selon Al Sharq, concentre son motion sur la query palestinienne.
Sur la scène africaine, Al Quds revient sur les combats en cours au Soudan, où l’armée régulière aurait repris plusieurs quartiers stratégiques à Khartoum, y compris le siège des companies de renseignements. Le journal rapporte également des affrontements intenses dans la région du Darfour, en particulier à Al-Malha, entre les forces armées soudanaises et les groupes de soutien rapide dirigés par Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemeti. Plus de 93 combattants auraient été tués selon les bilans partiels publiés. La state of affairs humanitaire reste catastrophique, avec des centaines de milliers de déplacés et une absence presque totale de coordination humanitaire.
Enfin, sur le file iranien, Al Sharq Al Awsat signale une relance des tensions entre Téhéran et Washington. Le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Waltz a réaffirmé que les États-Unis exigent le démantèlement whole du programme nucléaire iranien. Il a également évoqué la possibilité de frappes préventives si l’Iran poursuivait son programme d’enrichissement à des fins militaires. De son côté, l’Iran, par la voix du ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi, a affirmé qu’aucune négociation directe n’était envisagée et que le pays se préparait à tous les scénarios, y compris militaires.
Économie : tensions financières, mission du FMI et views incertaines
Dans son édition du 24 mars 2025, Al Joumhouriyat se penche sur la nouvelle visite d’une délégation du Fonds monétaire worldwide à Beyrouth. Ce déplacement est perçu avec prudence par les observateurs politiques et économiques locaux. Selon le quotidien, certains responsables libanais espèrent que cette visite soit différente des précédentes, souvent perçues comme des constats sans effet. Toutefois, la mission actuelle du FMI intervient dans un climat de forte incertitude, marqué par la stagnation des négociations structurelles et l’absence de réformes concrètes. Les sources citées soulignent que le FMI maintient ses exigences : restructuration du secteur bancaire, réforme du secteur public et mise en œuvre d’un cadre budgétaire rigoureux. En parallèle, Al Joumhouriyat rapporte que des pressions diplomatiques et économiques internationales se multiplient pour débloquer les aides conditionnées à la mise en œuvre de ces réformes. Le quotidien souligne aussi que cette nouvelle tentative du FMI pourrait coïncider avec une accélération des discussions autour d’une loi de contrôle des capitaux, longtemps attendue, mais toujours bloquée au Parlement.
Le journal Advert Diyar, dans sa parution du même jour, insiste sur les défis croissants de la Banque du Liban. La state of affairs des réserves de change reste critique, et la query de l’intervention de la banque centrale sur le marché des devises demeure wise. Selon le quotidien, les autorités monétaires sont confrontées à une double pression : stabiliser le taux de change de la livre libanaise, toujours très instable, et répondre aux besoins de financement de l’État, en l’absence d’un finances ratifié et d’une relance de la manufacturing économique. Advert Diyar met également en lumière le rôle controversé des circulaires émanant de la Banque du Liban, qui ont, selon certains économistes, contribué à creuser les inégalités d’accès à la monnaie forte et à favoriser un système de change à plusieurs vitesses. L’article met aussi en lumière les effets de la crise sur la consommation intérieure, en soulignant la baisse des importations, la chute proceed du pouvoir d’achat, et le recours croissant à l’économie informelle pour pallier les défaillances du secteur formel.
Du côté de Al Akhbar, la couverture économique souligne le poids croissant de la spéculation sur les marchés parallèles et l’érosion de la confiance dans le système bancaire. Le journal rapporte que la inhabitants se tourne de plus en plus vers le greenback money pour protéger ses avoirs, face à l’incertitude persistante sur l’avenir des dépôts bancaires gelés depuis 2019. Les discussions sur la loi sur le capital management, toujours en suspens, nourrissent cette inquiétude. L’incapacité du gouvernement à rassurer les déposants et à établir une hiérarchie claire des pertes entre banques, déposants et État est perçue comme un impediment majeur à toute sortie de crise. Al Akhbar relève par ailleurs que la crise bancaire affecte directement le crédit au secteur privé, contribuant à la contraction de l’activité économique, notamment dans les companies, le commerce de détail, et la development. L’article souligne en outre les tensions sociales engendrées par cette crise prolongée, notamment le nombre croissant de grèves dans les secteurs public et semi-public en raison du non-ajustement des salaires face à l’inflation.
Dans Nahar, une consideration particulière est portée à la détérioration du marché du travail. L’article du 24 mars met en lumière la précarisation croissante des emplois, notamment dans le secteur universitaire et les administrations publiques. L’exemple des enseignants contractuels de l’Université libanaise, toujours sans régularisation, illustre le blocage institutionnel généralisé. En parallèle, Nahar évoque le ralentissement des investissements privés, freinés par l’instabilité politique et l’absence de cadre réglementaire fiable. Les chiffres avancés dans le quotidien indiquent un recul de près de 40 % des investissements directs étrangers entre 2022 et 2024. Cette dynamique pèse lourdement sur les views de croissance, d’autant plus que le secteur productif reste marginalisé. Nahar mentionne également l’influence de la crise sur les jeunes diplômés, nombreux à envisager l’émigration faute de views professionnelles au Liban. La fuite des cerveaux est présentée comme l’un des défis structurels majeurs à lengthy terme, avec des effets durables sur le potentiel de relance.
Enfin, Al Sharq Al Awsat adopte une approche plus régionale, en mettant en perspective la state of affairs libanaise dans le cadre d’une dynamique régionale de reconstruction et d’intégration. Selon le journal, la query libanaise est désormais intégrée dans les discussions régionales sur la reconstruction de Gaza et les views de stabilité économique au Levant. Dans ce contexte, l’alignement des réformes libanaises sur les requirements internationaux devient essential pour attirer les financements extérieurs. Al Sharq Al Awsat souligne toutefois les divergences internes profondes au sein de la classe politique libanaise, qui ralentissent toute avancée vers une réforme systémique. L’article évoque également la montée des discours populistes dans l’espace politique libanais, certains responsables appelant à une souveraineté économique fondée sur l’auto-suffisance, sans offrir de plan opérationnel crédible.
Dans l’ensemble, la presse du 24 mars 2025 dépeint une économie libanaise toujours à l’arrêt, dominée par les blocages politiques, les incertitudes monétaires et l’absence de cap clair. Le poids croissant du greenback, l’absence de crédit structurant et la stagnation des discussions avec le FMI forment les axes majeurs d’inquiétude. La perspective d’un effondrement plus profond est régulièrement évoquée, notamment en l’absence de restructuration rapide du système bancaire. L’enlisement du dialogue avec les créanciers, l’inaction sur la dette publique et la fragilité du filet social alimentent une défiance généralisée. Les signaux de reprise restent absents, alors que les effets cumulés de la crise se traduisent par une paupérisation huge de la inhabitants et une montée des tensions sociales.
Justice : pressions judiciaires, sécurité intérieure et gestion des responsabilités
Dans son édition du 24 mars 2025, Advert Diyar met en lumière une décision significative du directeur général de la Sûreté de l’État, le général Laoundos, qui a ordonné le retrait de véhicules excédentaires affectés à certaines personnalités ainsi que le redéploiement d’brokers de sécurité à d’autres missions. Ce redéploiement est motivé par la nécessité de recentrer les ressources sur des priorités sécuritaires essentielles telles que la traque de cellules terroristes, d’organisations impliquées dans la corruption ou de réseaux de vols. Le journal souligne la pertinence de cette mesure dans un contexte de crise budgétaire, tout en saluant la fermeté du général dans l’utility de décisions impopulaires mais nécessaires. Cette décision s’inscrit dans une logique de révision des privilèges sécuritaires accordés aux figures publiques, jugés excessifs par de nombreux observateurs.
Al Akhbar revient, pour sa half, sur les événements sécuritaires et judiciaires qui secouent le Sud-Liban, dans un contexte d’escalade militaire entre Israël et le Hezbollah. Le journal évoque les conséquences judiciaires potentielles de la découverte de plateformes de lancement de roquettes artisanales entre Kfartebnit et Arnoun. Ces dispositifs, que le Hezbollah a nié avoir installés, suscitent une consideration judiciaire en matière d’attribution des responsabilités et de coordination entre les autorités libanaises et la FINUL. L’enquête pourrait être élargie afin d’établir s’il y a eu des négligences de la half de certaines cases sécuritaires locales. Par ailleurs, Al Akhbar mentionne les pressions diplomatiques et militaires exercées par Israël, lesquelles, selon certaines sources gouvernementales, visent à pousser le Liban à accepter une normalisation indirecte through des négociations sécuritaires sous couvert d’une « triple fee ». Cette tentative soulève des interrogations juridiques sur la légalité d’un tel format hors cadre de l’ONU.
Dans une perspective plus politique, Nahar fait état de la plainte déposée par le ministre Amine Salam à propos de la state of affairs du barrage de Mseilha, dans le nord du pays. Bien que l’article n’indique pas explicitement l’objet judiciaire de la plainte, il s’inscrit dans une série d’interventions visant à faire examiner des projets publics suspectés d’irrégularités ou de détournement de fonds. Le journal ne précise pas si cette démarche s’est concrétisée par une ouverture formelle d’instruction judiciaire, mais souligne les critiques récurrentes visant les appels d’offres publics et le manque de transparence dans leur attribution. Cette affaire met en exergue les défis persistants liés à la lutte contre la corruption structurelle dans les establishments publiques.
Al Liwa’ aborde indirectement le volet judiciaire en soulignant l’intervention du président Joseph Aoun, qui aurait, selon le journal, ordonné l’ouverture d’une enquête autour des tirs de roquettes lancés vers Israël depuis le territoire libanais. Ces tirs, jugés suspects, ont été qualifiés par certains responsables comme étant « provoqués » ou « orchestrés » dans le however de faire dégénérer la state of affairs militaire. Le président aurait mandaté les companies compétents pour évaluer l’origine exacte des tirs, leurs circonstances, et déterminer si des réseaux non autorisés ont agi indépendamment. Le traitement de ces tirs sous l’angle judiciaire témoigne de la volonté affichée par l’exécutif de restaurer une autorité de l’État sur les questions de sécurité nationale, même si la faisabilité juridique de ces procédures reste à confirmer dans un contexte de forte opacité.
Dans le même esprit, Al Sharq évoque la state of affairs judiciaire régionale, notamment en Turquie, où une vaste enquête contre le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a conduit à sa mise en détention préventive. Bien que cette affaire ne concerne pas directement le Liban, elle trouve un écho dans la presse libanaise en raison de la thématique commune de l’instrumentalisation politique du pouvoir judiciaire. Plusieurs éditorialistes libanais interrogent la frontière fragile entre justice indépendante et justice politisée, notamment dans un pays comme le Liban, où de nombreuses enquêtes sur la corruption ou les affaires de violence restent en suspens depuis des années. La référence à la Turquie sert ainsi de miroir pour poser les problématiques de l’indépendance judiciaire au Liban et la nécessité de mécanismes autonomes de reddition de comptes.
Enfin, Al Joumhouriyat fait état d’un projet parlementaire de relance de la lutte contre la corruption, à travers une réactivation de la dynamique législative et de contrôle. Le journal mentionne la volonté de plusieurs députés de renforcer le rôle de la Cour des comptes et de développer les capacités d’audit des administrations publiques. Cette volonté de relance est toutefois confrontée à des obstacles structurels : manque de ressources humaines, absence de coordination entre les organes de contrôle, et très faible taux d’exécution des recommandations judiciaires existantes. En parallèle, la justice ordinaire proceed de faire face à des blocages politiques dès lors que les dossiers touchent des personnalités influentes.
Ainsi, la presse du 24 mars 2025 reflète un paysage judiciaire morcelé et souvent impuissant, tiraillé entre volontarisme institutionnel, blocages politiques et instrumentalisation. Si des initiatives notables sont relevées – comme celles du général Laoundos ou du ministre Salam –, elles peinent à s’inscrire dans une dynamique systémique. L’ombre de l’impunité reste omniprésente, tandis que les urgences sécuritaires, en lien avec la frontière sud, accaparent une bonne half des préoccupations judiciaires immédiates.
Société : précarité sociale, médiatisation des souffrances et initiatives communautaires
Dans son édition du 24 mars 2025, Al Joumhouriyat consacre un article à la crise des enseignants contractuels de l’Université libanaise. Ces derniers attendent depuis plusieurs mois une régularisation de leur state of affairs, dans un contexte de blocage politique persistant. Le journal souligne que cette attente prolongée reflète la paralysie générale du système administratif libanais, incapable de traiter les demandes les plus élémentaires des personnels éducatifs. Cette state of affairs touche directement des centaines d’enseignants, souvent contraints de cumuler plusieurs emplois pour survivre, et met en péril la continuité de l’enseignement public supérieur. Les étudiants se trouvent également pénalisés par ce manque de stabilité, ce qui nourrit un sentiment d’abandon généralisé parmi la jeunesse universitaire.
Toujours dans le registre de l’éducation, Nahar apparel l’consideration sur la diffusion croissante d’émissions de divertissement en période de Ramadan, utilisées par les chaînes de télévision libanaises comme réponse à la crise économique. Ces programmes, souvent centrés sur la distribution de prix en argent, nourriture ou biens de consommation, connaissent un succès considérable. Ils offrent aux téléspectateurs une forme d’échappatoire à la précarité du quotidien. Des centaines de personnes se rendent sur les lieux de tournage dans l’espoir de remporter des beneficial properties qui amélioreraient temporairement leur state of affairs. Loin d’être anodins, ces codecs télévisés témoignent d’une société en quête de soulagement immédiat, où la survie économique s’appuie de plus en plus sur des ressorts médiatiques.
Sur le plan humanitaire, Al Akhbar et Nahar consacrent plusieurs hommages à la journaliste Hoda Chahid, récemment disparue. Celle-ci était connue pour son engagement sociétal et sa capacité à faire émerger des problématiques liées à la souffrance des courses populaires. Son décès, largement relayé sur les réseaux sociaux et les plateformes médiatiques, a provoqué une vive émotion. Le traitement de sa disparition va au-delà du easy hommage personnel : il révèle l’influence des personnalités médiatiques qui, par leur exposition, mettent en lumière les enjeux sociaux ignorés par les establishments. À travers ses reportages, Hoda Chahid donnait une voix aux oubliés, aux marginalisés et aux précaires. Son parcours illustre le lien fort entre journalisme de terrain et prise de conscience collective.
Al Sharq Al Awsat aborde indirectement les questions sociales à travers les manifestations massives organisées en Turquie en réaction à l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu. Bien que la state of affairs soit turque, la presse libanaise y voit un parallèle avec les mobilisations sociales au Liban, souvent étouffées ou ignorées. Le journal word que l’arrestation d’Imamoglu a déclenché un sentiment d’injustice partagé par de nombreuses couches populaires turques, en raison d’un utilization perçu comme abusif du pouvoir judiciaire. Cette actualité fait écho à la frustration croissante au Liban, où la inhabitants a l’impression que l’appareil judiciaire ne protège pas les plus vulnérables, mais sert à consolider des équilibres politiques opaques.
Dans un autre registre, Al Sharq publie un article consacré aux dix derniers jours du Ramadan et aux pratiques spirituelles associées. Cette dimension religieuse et culturelle s’accompagne souvent d’initiatives communautaires, notamment dans les régions défavorisées. Le journal évoque les efforts d’associations locales comme la « Maqasid » pour organiser des repas collectifs, distribuer des aides alimentaires et renforcer la solidarité entre voisins. Cette mobilisation révèle la vitalité de certains réseaux communautaires face à la défaillance de l’État. Elle montre également que la dimension spirituelle du mois sacré est indissociable des enjeux sociaux actuels, marqués par l’inflation, le chômage et l’insécurité.
Enfin, Al Quds met en lumière la poursuite des bombardements israéliens sur Gaza et l’aggravation de la crise humanitaire. Bien que cet article relève à première vue de la politique internationale, son contenu insiste sur les souffrances humaines vécues par les civils, notamment les familles déplacées, les blessés et les enfants exposés à des violences extrêmes. Le journal parle d’un « hazard imminent pour 50 000 personnes », ce qui constitue un appel à la prise de conscience de la société civile libanaise et arabe. Ce kind de récit journalistique, axé sur les conséquences sociales d’un conflit, nourrit un sentiment d’urgence partagé à l’échelle régionale et influe sur les perceptions et les engagements citoyens au Liban.
Ainsi, à travers différents prismes – éducation, médias, hommages, faith et solidarité – la presse libanaise du 24 mars 2025 dresse le portrait d’une société éprouvée, mais toujours réactive. Les inégalités s’accentuent, les establishments stagnent, mais les dynamiques communautaires, culturelles ou informelles persistent à créer du lien et à répondre à l’urgence. Ce contraste entre l’effondrement de la construction étatique et la résilience sociétale nourrit un débat fixed sur le rôle des citoyens, des médias et des associations dans le maintien d’un tissu social en crise.
Tradition : entre hommage, spiritualité et espace télévisuel
Dans son édition du 24 mars 2025, Nahar consacre une massive half de sa rubrique culturelle à la disparition de la journaliste Hoda Chahid, determine respectée de la scène médiatique libanaise. Le journal évoque sa personnalité lumineuse et engagée, rappelant ses nombreuses interventions sur des sujets sociaux sensibles, souvent ignorés par la sphère politique. La rédaction de Nahar souligne que la journaliste avait su créer un lien fort avec le public, en alliant empathie, rigueur professionnelle et un sens aigu de la transmission. La presse rend hommage à une determine devenue, au fil des années, un symbole de résilience et de dignité dans le paysage journalistique libanais. Plusieurs tribunes rappellent son rôle dans la mise en lumière des injustices sociales, faisant d’elle une voix singulière du monde culturel et médiatique.
Dans un autre registre, Al Sharq Al Awsat s’intéresse aux manifestations culturelles de la dernière décade du Ramadan. Le quotidien rappelle que ces dix jours sont traditionnellement marqués par un regain d’activités spirituelles, mais aussi artistiques. Des mosquées et centres culturels accueillent des veillées spirituelles mêlant récitation coranique, poésie religieuse et musique soufie. Le journal évoque aussi la réactivation des traditions musicales du Levant, comme les chants du msaharati ou les live shows de oud organisés dans les cafés de Beyrouth et de Saïda. Cette scène musicale de Ramadan prend une place importante dans la tradition urbaine, mêlant ferveur religieuse et expression populaire. Elle témoigne d’un attachement profond à un patrimoine musical transmis à travers les générations, même dans un contexte de crise économique persistante.
Du côté de Advert Diyar, la rubrique culturelle revient sur la mobilisation des artistes libanais en faveur de Gaza. Des initiatives sont signalées dans plusieurs espaces culturels, notamment à Beyrouth et Tyr, où des expositions photographiques et des lectures poétiques ont été organisées pour sensibiliser le public aux conséquences humanitaires du conflit. L’article évoque des œuvres engagées, notamment une série de peintures de l’artiste Ghassan Halwani inspirées de scènes de la guerre actuelle. Le journal souligne que malgré les difficultés logistiques et financières, les artistes continuent de produire et de partager leur travail dans un souci de mémoire collective. Ces initiatives culturelles apparaissent comme un acte de résistance face à l’effacement ou à l’indifférence.
Al Akhbar consacre une chronique à l’évolution du théâtre libanais dans le contexte post-pandémique. Plusieurs troupes indépendantes ont repris leurs représentations, souvent en format réduit ou dans des lieux non conventionnels. Le journal cite l’exemple de la pièce « Bayn al-Harbayn », récemment jouée dans une salle different de Mar Mikhael, et qui aborde le thème des traumatismes de guerre à travers le regard d’un enfant. Cette manufacturing s’est distinguée par son dispositif scénique immersif et l’implication directe du public dans le déroulé dramatique. L’article analyse aussi les défis structurels du théâtre au Liban : rareté des financements, fermeture de nombreuses salles et désintérêt des politiques culturelles. Néanmoins, la vitalité de la scène indépendante reste, selon Al Akhbar, un indicateur de la résilience culturelle libanaise.
Enfin, Al Liwa’ souligne la diversité des programmes culturels proposés durant le Ramadan par les chaînes télévisées locales. L’article fait état d’une concurrence croissante entre productions dramatiques, humoristiques et religieuses. Plusieurs feuilletons arabes ont été acquis pour diffusion pendant le mois sacré, mais le journal met également en avant des séries produites localement, comme « Beirut Waraq », une fiction dramatique ancrée dans la vie quotidienne beyrouthine. Le quotidien analyse le rôle de ces séries dans la formation de l’opinion publique, en particulier sur les questions de style, de justice sociale et de mémoire collective. À travers leurs personnages et intrigues, ces productions participent à un débat culturel et sociétal élargi, en offrant une mise en récit des tensions qui traversent la société libanaise contemporaine.
Dans l’ensemble, la presse du 24 mars 2025 met en lumière un champ culturel libanais en mutation, à la fois ancré dans ses traditions et ouvert à des formes nouvelles d’expression. Les hommages, les performances artistiques engagées, les productions télévisées locales et la spiritualité du Ramadan participent à maintenir vivant un tissu culturel mis à impolite épreuve. Les artistes, les establishments religieuses, les médias et les communautés continuent de produire du sens et de l’émotion, malgré l’asphyxie économique et l’incertitude politique.
Sport : percée féminine, dynasties sportives et compétition internationale
Dans son édition du 24 mars 2025, Al Sharq Al Awsat salue la qualification de la pilote saoudienne Farah Al Youssef pour les finales de la Coupe des Nations de Formule pour femmes. Bien que l’événement concerne une pilote étrangère, le journal y voit un sign fort pour l’ensemble de la région, et notamment pour le Liban, quant à l’significance croissante du sport féminin dans les pays arabes. Cette annonce intervient alors que la scène sportive féminine au Liban reste en retrait, faute d’investissements publics et de couverture médiatique. Le succès de Farah Al Youssef est présenté comme un exemple d’émancipation sportive régionale, avec une résonance particulière dans un pays comme le Liban où les femmes athlètes manquent de reconnaissance structurelle.
Dans Nahar, une brève mais significative point out est faite à la séparation entre le joueur de basket-ball Sergio El Darwich et le membership libanais Hekmeh (Sagesse). L’article évoque une sortie jugée peu élégante, sans cérémonie officielle ni remerciement public. Cette rupture est interprétée comme un reflet de la gestion fragile des golf equipment sportifs libanais, souvent marquée par des conflits internes et des désaccords sur les situations contractuelles. Nahar rappelle que Sergio El Darwich était une determine montante du basketball libanais et que cette séparation pourrait ouvrir la voie à son transfert à l’étranger, privant ainsi le championnat nationwide d’un de ses abilities les plus prometteurs.
Dans un autre registre, le même quotidien publie une chronique originale sur le phénomène croissant des duos père-fils dans le monde du sport libanais. Plusieurs familles sportives libanaises sont citées, où les enfants suivent les traces de leurs mother and father, parfois dans la même self-discipline. Le texte met en lumière l’exemple d’un entraîneur de soccer et de son fils joueur, ou d’un ancien athlète d’athlétisme devenu préparateur physique de sa fille, aujourd’hui championne nationale de dash. L’article analyse ce phénomène comme un vecteur de transmission des valeurs sportives, mais pointe aussi les limites d’un système sportif basé davantage sur les dynasties que sur les infrastructures collectives. Ce kind de succession familiale est présenté comme un élément culturel fort, mais aussi comme un révélateur des faiblesses structurelles de la formation sportive au Liban.
Advert Diyar mentionne brièvement la victoire du pilote Oscar Piastri dans le Grand Prix de Chine, organisé à Shanghai. Bien que l’article soit centré sur la efficiency de l’Australien, il rappelle l’intérêt croissant du public libanais pour la Formule 1, notamment dans les cafés et salons qui diffusent les programs. Ce phénomène de mondialisation des goûts sportifs est mis en perspective avec l’absence d’événements motorisés d’envergure au Liban, faute d’infrastructures adéquates. Le contraste entre l’enthousiasme populaire et l’inexistence d’un programme nationwide de sports activities mécaniques est mis en exergue par les analystes.
Enfin, Al Quds évoque les {qualifications} africaines en soccer, avec une point out particulière à la efficiency de l’équipe nationale soudanaise qui preserve sa première place. Bien que ce résultat concerne une équipe africaine, le journal souligne que plusieurs binationaux évoluant dans des golf equipment libanais pourraient être concernés par les prochaines étapes de cette compétition. Le développement des transferts et des naturalisations sportives est ainsi évoqué comme un sujet de débat dans la scène sportive libanaise. Certains golf equipment libanais s’appuient en effet sur des joueurs issus de diasporas africaines ou arabes, ce qui suscite des discussions sur l’identité sportive nationale et les critères de sélection pour les compétitions internationales.
Globalement, la presse du 24 mars 2025 reflète une activité sportive réduite, avec peu d’événements nationaux de grande ampleur, mais plusieurs éléments marquants sur le plan symbolique et culturel. La mise en lumière de figures sportives individuelles, les dynamiques familiales, les influences étrangères et les tendances régionales composent un tableau contrasté, où l’engagement des athlètes libanais reste fort, malgré les obstacles institutionnels et économiques.
Individuals : hommage nationwide, figures médiatiques et stars du petit écran
La presse libanaise du 24 mars 2025 est profondément marquée par la disparition de la journaliste Hoda Chahid, determine emblématique de la scène médiatique nationale. Tous les grands quotidiens du pays, de Nahar à Al Akhbar, en passant par Al Joumhouriyat, Al Sharq et Advert Diyar, consacrent des articles, tribunes ou hommages à celle qui fut perçue comme une « voix des sans-voix ». Son décès n’a pas seulement suscité des réactions dans le monde journalistique mais a été relayé massivement sur les réseaux sociaux, où elle est rapidement devenue une « tendance » nationale. Nahar, sous la plume de Naïla Tuéni, la décrit comme une « fée colorée », associant son apparence lumineuse à un engagement profond et discret, une journaliste qui transformait la douleur en récit et en message d’espoir.
Dans Al Akhbar, le titre « militante jusqu’au dernier souffle » illustre parfaitement l’picture de Hoda Chahid dans la mémoire collective : celle d’une femme qui n’a cessé de mettre en lumière les injustices sociales, les souffrances oubliées, et qui a su allier professionnalisme journalistique et engagement civique sans jamais franchir les lignes de la propagande. Sa disparition, selon Advert Diyar, réveille une profonde inquiétude : celle de voir s’éteindre des figures rares, capables de maintenir une forme d’éthique et de vérité dans un paysage médiatique souvent polarisé.
Le traitement médiatique de sa mort est révélateur d’un phénomène individuals particulier au Liban : la centralité des figures médiatiques dans la vie publique. Contrairement à d’autres pays où les personnalités du showbiz ou du sport monopolisent les rubriques individuals, le Liban accorde une place importante aux journalistes, intellectuels et figures civiques dans cette catégorie. Hoda Chahid, par son rayonnement, illustre parfaitement cette singularité culturelle.
En parallèle, Nahar met aussi en avant la présence d’artistes dans les programmes de Ramadan. Le journal évoque notamment l’émission « Akrama Min Min », animée par l’acteur Wissam Hanna, qui apparel chaque soir des centaines de spectateurs dans une salle beyrouthine. La dimension populaire de ce programme, axé sur la distribution de prix aux contributors, reflète l’significance des animateurs et artistes dans le quotidien des Libanais. Wissam Hanna, déjà très présent sur les réseaux sociaux, confirme à travers ce present sa place de determine télévisuelle de premier plan.
Toujours dans le domaine du divertissement, Al Sharq et Al Liwa’ mentionnent les productions locales diffusées pendant le mois sacré. Leurs articles évoquent la stratégie des chaînes pour attirer un public familial en crise. Le retour des feuilletons dramatiques libanais, notamment ceux portés par des figures populaires comme Wadieh el-Sheikh ou Rita Hayek, participe à redonner une visibilité nationale aux comédiens et comédiennes libanais, dans un contexte de forte concurrence régionale.
À l’worldwide, Al Sharq Al Awsat revient sur la mobilisation en Turquie autour de l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu. Si ce dernier est une determine politique, il est traité dans une tonalité très « individuals », notamment à travers son appel direct au peuple turc through les réseaux sociaux, et la couverture émotionnelle des manifestations organisées en son soutien. Son traitement par les médias arabes, libanais compris, s’inscrit dans une tendance croissante à l’héroïsation des personnalités publiques engagées dans des combats de visibilité et de droits.
Enfin, Al Quds publie un portrait du comédien égyptien Samih Hussein, célèbre pour ses apparitions pendant le Ramadan. Le journal rapporte ses propos sur son nouveau rôle dans la série humoristique « Qataef », où il incarne un vendeur de sucreries traditionnelles dans un quartier populaire du Caire. Ce kind de contenu témoigne d’un glissement des figures artistiques vers des rôles de représentation culturelle et identitaire, très suivis au Liban notamment grâce à la massive diffusion satellite tv for pc.
En résumé, la presse libanaise de ce 24 mars 2025 illustre une tradition individuals où les figures du journalisme, du divertissement et de l’engagement public se rejoignent. Entre hommage poignant, affect médiatique et rayonnement télévisuel, les personnalités libanaises continuent d’exercer une forte affect sur la société, dans un mélange distinctive de reconnaissance, de mémoire et de spectacle.
– Commercial –