Publicité
Le conflit entre Israël et le Hezbollah a pris une nouvelle tournure avec une intensification des échanges de frappes. Alors que le Hezbollah limitait auparavant ses actions militaires à une zone restreinte de 10 kilomètres le lengthy de la frontière libanaise, la scenario a changé depuis vendredi dernier. L’opération israélienne, marquée par l’explosion de dispositifs de communication du Hezbollah, des assassinats ciblés, et des frappes massives dans la région de la Békaa, a entraîné une réponse accrue du groupe libanais. Désormais, les frappes du Hezbollah s’étendent jusqu’au centre d’Israël.
Cette évolution marque un tournant dans le conflit, automotive ce qui semblait être une opération militaire limitée aux zones frontalières est en practice de s’étendre au cœur des populations civiles, tant israéliennes que libanaises. Si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu voit dans cette scenario un succès militaire, drive est de constater que la inhabitants civile israélienne est désormais directement impliquée, de la même manière que la inhabitants libanaise, subissant le poids des frappes incessantes. Le conflit, loin de se restreindre, s’étend désormais de half et d’autre de la frontière, englobant de plus en plus de territoires et de civils.
Le Hezbollah : Résilience et Adaptation
Les forces militaires israéliennes affirment que le Hezbollah est limité à la fois en personnel et en logistique, mais plusieurs observations permettent de nuancer cette déclaration. D’une half, les pertes humaines du Hezbollah sont rapidement compensées, les nouveaux combattants devenant souvent plus aguerris que leurs prédécesseurs grâce à l’expérience acquise sur le terrain. D’autre half, bien que des frappes israéliennes aient visé des installations supposées du Hezbollah dans la Békaa, il n’y a que très peu d’indications que des shares de missiles aient été détruits. Les frappes israéliennes semblent avoir souvent ciblé des zones souterraines et des grottes, dont certaines sont historiques, sans résultats tangibles en termes de destruction d’armement stratégique.
Publicité
Sur le plan stratégique, il est vrai que le Hezbollah a, depuis le conflit syrien de 2011, adopté une construction plus conventionnelle dans son organisation militaire. Cela lui donne moins de flexibilité face à une armée conventionnelle comme celle d’Israël, qui bénéficie d’un avantage indéniable en termes de puissance de feu et de capacité de frappe. Toutefois, le Hezbollah preserve une experience importante dans la guérilla, une tactique qui lui avait permis de résister avec succès à l’armée israélienne lors de plusieurs conflits passés.
Leçon de la Guerre de 2000 et de 2006 : Le Retour de la Guérilla ?
La victoire tactique du Hezbollah en 2000, qui avait conduit au retrait israélien du sud du Liban, puis en 2006, avait démontré la capacité du groupe à mener une guerre asymétrique contre une armée conventionnelle. Malgré l’intensité des bombardements israéliens, l’armée n’avait pas réussi à pénétrer en profondeur au Liban, marquant ainsi un échec pour Israël sur le plan stratégique, bien que la victoire du Hezbollah soit qualifiée de victoire à la Pyrrhus.
Aujourd’hui, le Hezbollah pourrait se replier sur cette même stratégie de guérilla pour contrer les frappes israéliennes. À ce jour, Israël n’a pas lancé d’opérations terrestres d’envergure, concentrant ses efforts sur des frappes aériennes intensives. Mais si le Hezbollah renoue avec ses tactiques de guérilla, cela pourrait rééquilibrer le conflit en rendant ses forces moins vulnérables à la puissance de frappe israélienne.
Une State of affairs Risky
Le Liban et Israël sont désormais engagés dans un bras de fer militaire où l’intensification des frappes laisse entrevoir une potentielle escalade vers une guerre totale. Alors que le Hezbollah proceed de répliquer avec des tirs de roquettes plus loin en Israël, et qu’Israël intensifie ses frappes sur des infrastructures civiles et militaires libanaises, les views d’une résolution pacifique du conflit s’amenuisent.
Le risque de voir le Liban devenir un nouveau champ de bataille à l’picture de Gaza est de plus en plus réel. Comme l’a averti le président iranien, Téhéran ne permettra pas que le Liban devienne un autre Gaza. L’ensemble de la région est en proie à des tensions qui pourraient déclencher un conflit plus giant, menaçant la stabilité non seulement du Liban et d’Israël, mais aussi de l’ensemble du Moyen-Orient.
La communauté internationale appelle à la désescalade, mais les hostilités se poursuivent, laissant planer le spectre d’un conflit prolongé. La scenario demeure unstable, et si les tactiques militaires évoluent, les populations civiles de half et d’autre de la frontière continuent de payer le prix de cette guerre sans fin.
Publicité