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Le 28 mars 2025, la banlieue sud de Beyrouth et la région de Hadath, dans la périphérie de la capitale libanaise, ont été plongées dans un climat de peur et d’incertitude face à des menaces israéliennes croissantes. En réponse à ces menaces, la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a ordonné la fermeture immédiate des écoles, lycées, établissements professionnels publics et privés, ainsi que du complexe universitaire Rafic Hariri à Hadath, appelant à leur évacuation pour protéger élèves, enseignants et personnel administratif. Cette décision intervient alors que l’agence Anadolu a rapporté qu’un bâtiment dans la banlieue sud, visé par un avertissement israélien d’évacuation préalable à un bombardement, est situé à proximité de deux écoles abritant un grand nombre d’élèves. Ces événements, survenant dans un contexte de violations répétées du cessez-le-feu de novembre 2024, soulignent la vulnérabilité des civils libanais face à une escalade militaire israélienne qui menace de s’étendre au cœur de Beyrouth.
Menaces israéliennes : un bâtiment ciblé dans la banlieue sud
Le 28 mars 2025, la rigidity a atteint un pic dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, après que l’armée israélienne a émis un avertissement d’évacuation pour un bâtiment dans cette zone, signalant un bombardement imminent. Selon l’agence Anadolu, ce bâtiment est situé à proximité immédiate de deux écoles abritant un grand nombre d’élèves, une scenario qui met en lumière le hazard imminent pour les civils, en particulier les enfants, dans cette région densément peuplée. Bien que l’identité exacte des écoles n’ait pas été précisée par Anadolu, la proximité de ces établissements éducatifs rappelle l’attaque israélienne du même jour près du Lycée des Arts et de l’école St. Georges, également dans la banlieue sud, comme rapporté par l’armée libanaise.
Cet avertissement d’évacuation, une pratique courante de l’armée israélienne avant des frappes ciblées, vise à minimiser les pertes civiles tout en permettant à Israël de justifier ses opérations militaires. Cependant, dans un quartier aussi densément peuplé que la banlieue sud – souvent appelée « Dahiyeh » – l’évacuation rapide d’un bâtiment est une tâche complexe, surtout lorsqu’elle est entourée d’écoles en pleine activité. La présence d’un grand nombre d’élèves dans les établissements voisins amplifie les risques, automobile une frappe, même précise, pourrait causer des dommages collatéraux dévastateurs, y compris des explosions secondaires ou des débris affectant les zones environnantes.
La banlieue sud, majoritairement chiite et fief du Hezbollah, est une cible fréquente des opérations israéliennes en raison de la présence de bases logistiques et de centres communautaires du mouvement. En 2024, lors de la guerre entre Israël et le Hezbollah, cette zone avait été lourdement bombardée, avec des centaines de morts et des milliers de déplacés. L’avertissement israélien de ce jour ravive ces traumatismes, rappelant aux habitants les destructions massives de l’année précédente et les frappes qui avaient visé des infrastructures civiles, y compris des écoles et des hôpitaux.
Réponse des autorités libanaises : fermeture des écoles et évacuations
Face à ces menaces, la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a pris des mesures immédiates pour protéger les élèves et le personnel éducatif. Dans un communiqué publié ce 28 mars, elle a ordonné la fermeture de toutes les écoles, lycées, et établissements professionnels publics et privés situés dans la banlieue sud de Beyrouth et dans la région de Hadath, ainsi que du complexe universitaire Rafic Hariri à Hadath. La ministre a appelé les directeurs de ces établissements à évacuer immédiatement les lieux, en veillant à ce que les élèves, enseignants, et administratifs soient mis en sécurité, tout en insistant sur la prudence lors du transport des enfants pour garantir leur safety.
Cette décision reflète la gravité de la scenario et la peur d’une escalade militaire imminente. La banlieue sud, où l’avertissement israélien a été émis, est une zone densément peuplée où les écoles jouent un rôle central dans la vie communautaire. Hadath, située à la périphérie sud-est de Beyrouth, abrite également de nombreux établissements éducatifs, dont le complexe universitaire Rafic Hariri, un vital centre d’enseignement supérieur. La fermeture de ces establishments, bien que temporaire, perturbe l’éducation de milliers d’élèves et d’étudiants, dans un pays où le système éducatif est déjà fragilisé par des années de crise économique et de conflits.
L’appel de la ministre à « la prudence dans le transport des enfants » souligne les défis logistiques de cette évacuation. Dans des zones comme la banlieue sud et Hadath, les routes sont souvent encombrées, et les familles, déjà sous pression économique, peuvent manquer de moyens pour déplacer rapidement leurs enfants en sécurité. De plus, la peur d’une frappe imminente – comme celle signalée par Anadolu – ajoute une urgence supplémentaire, les dad and mom et les éducateurs devant agir rapidement pour éviter que les élèves ne se retrouvent pris au milieu d’une attaque.
Contexte des menaces israéliennes : une escalade militaire
Les menaces israéliennes contre la banlieue sud et Hadath s’inscrivent dans une série d’actions militaires qui ont marqué la journée du 28 mars. Ce matin, l’armée israélienne a signalé le tir de deux projectiles depuis le Liban vers le nord d’Israël, déclenchant des sirènes à Margaliot et Kiryat Shmona. À 10h00, un communiqué israélien annonçait des frappes dans le sud du Liban, ciblant des positions supposées du Hezbollah, bien que le mouvement ait nié toute implication dans les tirs de roquettes. Par ailleurs, l’Agence nationale de l’data (ANI) a rapporté des survols à basse altitude d’avions israéliens au-dessus de Saïda, Jezzine, et dans le sud, ainsi qu’une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth près du Lycée des Arts et de l’école St. Georges.
Ces actions coïncident avec des menaces explicites du ministre israélien de la Défense, Israel Katz, qui a averti à 07h20 : « Si le calme ne règne pas dans les localités de Galilée, il n’y aura pas de calme à Beyrouth. » Cette déclaration, qui vise directement la capitale libanaise, inclut implicitement des zones comme la banlieue sud et Hadath, où les menaces israéliennes se sont concrétisées par l’avertissement d’évacuation rapporté par Anadolu. Katz a ajouté que « nous ne permettrons pas un retour à la réalité d’avant le 7 octobre », une référence à l’attaque de Hamas en 2023, suggérant une politique de tolérance zéro envers toute activité hostile, même non revendiquée.
Violations du cessez-le-feu : une trêve en péril
Les menaces et les actions israéliennes de ce 28 mars s’inscrivent dans une série de violations du cessez-le-feu signé le 27 novembre 2024, qui avait mis fin à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah. Cet accord prévoyait le retrait des forces israéliennes du sud du Liban avant le 15 février 2025, mais Israël maintient une présence militaire dans plusieurs secteurs frontaliers, défiant les termes de la trêve. Depuis novembre, les frappes israéliennes sont quasi quotidiennes, ciblant des positions supposées du Hezbollah, souvent dans des zones civiles. Le 23 mars, des roquettes tirées depuis le Liban avaient déjà provoqué une riposte israélienne, marquant une première rupture notable de la trêve.
L’avertissement d’évacuation dans la banlieue sud et les survols à Saïda et Jezzine montrent une intensification des opérations israéliennes, en violation flagrante de l’accord. À Tyr, les écoles ont également fermé leurs portes ce matin, reflétant une peur généralisée parmi la inhabitants. Ces violations répétées transforment le cessez-le-feu en une phantasm, laissant les Libanais dans l’angoisse d’une reprise des hostilités à grande échelle, particulièrement dans des zones densément peuplées comme la banlieue sud et Hadath.
Impacts immédiats : une inhabitants sous pression
Les menaces israéliennes et la décision de fermer les écoles ont des répercussions immédiates sur la inhabitants de la banlieue sud et de Hadath. La banlieue sud, où l’avertissement d’évacuation a été émis, est une zone densément peuplée où les écoles jouent un rôle central dans la vie communautaire. La présence d’un grand nombre d’élèves dans les établissements voisins du bâtiment ciblé, comme rapporté par Anadolu, amplifie les risques pour les civils. Une frappe, même ciblée, pourrait causer des dommages collatéraux, y compris des explosions secondaires ou des débris affectant les écoles et les résidences environnantes.
À Hadath, la fermeture du complexe universitaire Rafic Hariri et des écoles locales perturbe l’éducation de milliers d’étudiants, dans une région qui abrite une inhabitants mixte de chrétiens et de musulmans chiites. Cette zone, bien que moins ciblée historiquement que la banlieue sud, est également vulnérable en raison de sa proximité avec Beyrouth et de sa place stratégique à la périphérie de la capitale. La décision de la ministre de fermer ces établissements reflète la crainte que les menaces israéliennes ne s’étendent au-delà de la banlieue sud, mettant en hazard d’autres quartiers périphériques.
Ces fermetures aggravent une crise humanitaire déjà critique. Avec un taux de pauvreté dépassant 80 % et un million de déplacés depuis 2024, le Liban n’a ni les ressources ni les infrastructures pour faire face à une nouvelle imprecise de violence. La fermeture des écoles perturbe l’éducation des enfants, déjà fragilisée par des années de crise, tandis que l’évacuation des élèves et du personnel pose des défis logistiques majeurs dans des zones où les routes sont souvent encombrées et les moyens de transport limités.
Contexte régional : un Liban sous rigidity
Les menaces israéliennes contre la banlieue sud et Hadath s’inscrivent dans un contexte régional explosif. Le même jour, des sirènes ont retenti à Jérusalem en raison d’une attaque de missiles depuis le Yémen, signalant l’implication croissante des Houthis dans les tensions au Proche-Orient. Israël, engagé sur plusieurs fronts – Gaza, le Liban, la Syrie, et désormais le Yémen – adopte une posture offensive qui relie ces conflits à l’« axe de la résistance » soutenu par l’Iran, dont le Hezbollah fait partie. Cette interconnexion amplifie les risques pour le Liban, qui devient un pion dans une guerre par procuration plus massive.
Le refus d’Israël d’évacuer complètement le sud du Liban et ses violations du cessez-le-feu contrastent avec les efforts internationaux pour stabiliser la région. La France et les États-Unis, principaux artisans de la trêve de novembre, peinent à faire respecter l’accord face à l’intransigeance israélienne. La FINUL, déployée dans le sud avec 10 000 casques bleus, se retrouve impuissante face aux survols et aux menaces, son mandat limité l’empêchant d’intervenir directement contre les forces israéliennes.
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