Ce matin, la frontière israélo-libanaise a de nouveau été le théâtre d’intenses affrontements, marquant une montée en puissance de la violence entre le Hezbollah et l’armée israélienne. La Résistance islamique a publié un communiqué détaillant les opérations menées contre les positions israéliennes, dans ce qui a été décrit comme la “première part” de leur riposte. Cette offensive intervient dans un contexte de tensions régionales exacerbées, notamment par l’assassinat récent d’un haut dirigeant du Hezbollah, Fouad Chokr, à Beyrouth par Israël le 30 juillet dernier.
Déroulement de l’attaque du Hezbollah
Dans son communiqué, le Hezbollah a annoncé avoir terminé la première part de son offensive avec “succès complet”. Cette part a impliqué des frappes massives contre plusieurs bases militaires israéliennes, visant à préparer le terrain pour des attaques de drones en profondeur dans le territoire israélien. Selon le Hezbollah, plus de 320 roquettes Katyusha ont été lancées sur 11 bases militaires israéliennes, notamment dans le Golan syrien occupé. Parmi les cibles figurent les bases de Meron, Nafh, Za’tun, et Ramot Naftali, ainsi que des websites stratégiques dans le Golan. Cette attaque s’inscrit dans une réponse aux frappes israéliennes récentes, que le Hezbollah qualifie de provocation.
Réponse israélienne : Des frappes préventives
Israël, anticipant ces mouvements, a mené des frappes préventives tôt ce matin dans le sud du Liban. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que ces frappes visaient à “éliminer la menace” représentée par les préparatifs du Hezbollah pour une attaque de grande envergure contre Israël. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité israélien, Netanyahu a justifié cette intervention en affirmant que des “milliers de roquettes” avaient été ciblées et détruites, tout en soulignant la nécessité de protéger le nord du pays.
L’armée israélienne a, par ailleurs, renforcé ses défenses avec le déploiement du système anti-missiles Dôme de Fer, qui a intercepté une partie des projectiles lancés depuis le Liban. Cependant, certains d’entre eux auraient causé des dégâts matériels dans le nord d’Israël, sans faire de victimes immédiates.
Deux morts seraient aussi à déplorer du côté de la localité de Al-Tiri au Liban suite aux raids israéliens de la nuit.
Le contexte géopolitique
Ces attaques se déroulent alors que la région est déjà en proie à des tensions considérables. Le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza s’intensifie depuis plusieurs mois, avec des centaines de victimes des deux côtés. Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah sont devenus quasi quotidiens depuis le début des hostilités en octobre, amplifiant les craintes d’une escalade régionale. L’Iran, allié du Hezbollah, a également menacé de riposter à l’assassinat de figures importantes liées aux mouvements islamistes, attisant ainsi les craintes d’un conflit plus massive.
La guerre en cours à Gaza, qui a débuté après une attaque shock du Hamas le 7 octobre dernier, proceed d’alimenter la violence entre les différents acteurs de la région. Des pourparlers pour une trêve, menés au Caire, sont actuellement en cours, mais la state of affairs reste très tendue, avec des views de paix incertaines.
Impression humanitaire et worldwide
Les frappes israéliennes de ce matin ont touché plusieurs localités au sud du Liban, dont certaines sont éloignées de la frontière, selon des rapports de l’Agence nationale d’data libanaise. Aucune victime n’a été signalée pour le second, mais les infrastructures civiles dans ces zones subissent des dégâts significatifs. De son côté, l’aéroport worldwide de Beyrouth reste fonctionnel malgré la state of affairs sécuritaire tendue.
L’escalade de ce matin a également provoqué un état d’urgence en Israël, décrété par le ministre de la Défense Yoav Gallant pour une durée de 48 heures sur l’ensemble du territoire israélien. Cette mesure vise à permettre une meilleure réactivité face aux attaques potentielles du Hezbollah, tout en sécurisant les zones civiles vulnérables du nord d’Israël.
Les États-Unis ont immédiatement réagi à cette flambée de violence en réitérant leur soutien inconditionnel au droit d’Israël de se défendre. Washington, par la voix de son porte-parole du Conseil nationwide de sécurité, a affirmé qu’il poursuivait ses efforts pour stabiliser la région. Des communications intensives entre les responsables américains et israéliens ont été établies dans l’espoir de contenir la state of affairs.
Bien que le Hezbollah ait annoncé que la première part de son attaque était achevée, il a averti que d’autres actions suivront en cas de nouvelles provocations israéliennes. Les déclarations du groupe soulignent leur détermination à poursuivre les hostilités si les civils libanais sont pris pour cible. De son côté, Israël se prépare à d’éventuelles répliques, tout en continuant à surveiller de près les mouvements du Hezbollah.